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Tchernobyl: motion de l'Assemblée de Corse contre la décision de non-lieu


Le docteur Denis Fauconnier, aujourd'hui à la retraite, qui affirme que le nuage radioactif de Tchernobyl est à l'origine d'une contamination de la chaîne alimentaire qui a entraîné une augmentation des pathologies classées comme radio-induites en Corse, présente les résultats de ses recherches, le 2 avril 2011 à son domicile de Costa, en Balagne, en compagnie de Barthélemy, un jeune homme né au second semestre 1986 en Balagne et qui à déclaré par la suite une grave maladie du sang.
Le docteur Denis Fauconnier, aujourd'hui à la retraite, qui affirme que le nuage radioactif de Tchernobyl est à l'origine d'une contamination de la chaîne alimentaire qui a entraîné une augmentation des pathologies classées comme radio-induites en Corse, présente les résultats de ses recherches, le 2 avril 2011 à son domicile de Costa, en Balagne, en compagnie de Barthélemy, un jeune homme né au second semestre 1986 en Balagne et qui à déclaré par la suite une grave maladie du sang.
AJACCIO, 8 octobre 2011 (AFP) - Les élus de l'assemblée de Corse ont adopté à l'unanimité, dans la nuit de vendredi à samedi, une motion contre la décision de non-lieu de la cour d'appel de Paris dans l'enquête sur l'impact du nuage radioactif de Tchernobyl en France.

Selon cette motion, l'assemblée de Corse "s'indigne de la démarche des autorités politiques qui ont voulu mettre un terme à une procédure judiciaire susceptible de conduire à la vérité".

Les élus territoriaux ont également adopté le principe de l'organisation d'une conférence de presse internationale à Paris, "afin de prendre l'opinion européenne à témoin sur les enjeux matériels, et surtout moraux, de cette affaire".

Le non-lieu prononcé le 7 septembre par la cour d'appel de Paris a provoqué la colère en Corse, où une explosion du nombre de cancers et de maladies de la thyroïde avait été enregistrée dans les années suivant la catastrophe de la centrale nucléaire ukrainienne de Tchernobyl, en 1986.

La cour d'appel de Paris a estimé que cette catastrophe n'avait pas eu de conséquence sanitaire mesurable en France. Elle a notamment mis hors de cause l'ancien directeur du Service central de protection contre les rayons ionisants, le Pr Pierre Pellerin, seul mis en examen, pour "tromperie aggravée", en 2006, dans ce dossier.

L'association des victimes françaises de Tchernobyl va se pourvoir en cassation contre cet arrêt, avait annoncé l'avocat des parties civiles, Me Bernard Fau.

ce/mc/bfa

Rédigé par AFP le Samedi 8 Octobre 2011 à 06:32 | Lu 489 fois