TCHERNOBYL, 31 mars 2011 (AFP) - Il manque environ 600 millions d'euros sur un total de plus d'un milliard et demi pour financer les travaux en vue de la construction du nouveau sarcophage à la centrale nucléaire accidentée de Tchernobyl, ont déclaré jeudi les autorités ukrainiennes.
"Le programme complet de travaux est actuellement évalué à 1 milliard 540 millions d'euros, dont 990 millions d'euros pour le seul sarcophage", a souligné Volodymyr Kholocha, le directeur de la zone d'exclusion, au cours d'une visite organisée pour la presse.
Il a souligné que les dépenses annexes concernaient les travaux de préparation, de décontamination du site, et l'installation de systèmes de sécurité nucléaire.
"Des dons d'environ 940 millions d'euros ont déjà été annoncés et rassemblés dans le fonds de Tchernobyl; le manque s'élève donc à environ 600 millions d'euros", a ajouté M. Kholocha.
Selon lui, 600 millions d'euros ont déjà été dépensés pour les travaux.
Le sarcophage actuel, construit dans l'urgence après la catastrophe de 1986, provoque "un peu de rejets, mais leur quantité est insignifiante", a-t-il affirmé.
Ce sarcophage "peut tenir encore 15 ans" après les travaux de consolidation qui ont été réalisés, a dit M. Kholocha, qualifiant la situation écologique dans la zone de "stable" et affirmant qu'elle ne suscite "pas de craintes".
La centrale ukrainienne, située à une centaine de kilomètres au nord de Kiev, fut le théâtre de la pire catastrophe nucléaire de l'Histoire lorsque son quatrième réacteur explosa en avril 1986, contaminant une bonne partie de l'Europe, en particulier de vastes régions de l'Ukraine, du Bélarus et de la Russie.
Le réacteur accidenté a été recouvert en 1986 d'une chappe de béton, mais cette installation est fissurée et ne peut pas être considérée comme sûre.
Un consortium formé par les sociétés françaises Bouygues et Vinci a remporté en 2007 un appel d'offres pour la construction d'un nouveau sarcophage étanche financée par un fonds international géré par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd).
Cette nouvelle enceinte de confinement, une grande arche de 108 mètres de haut et d'un poids de 20.000 tonnes, sera assemblée à côté, puis glissée au-dessus du sarcophage existant.
ant-lpt/alf/bds
"Le programme complet de travaux est actuellement évalué à 1 milliard 540 millions d'euros, dont 990 millions d'euros pour le seul sarcophage", a souligné Volodymyr Kholocha, le directeur de la zone d'exclusion, au cours d'une visite organisée pour la presse.
Il a souligné que les dépenses annexes concernaient les travaux de préparation, de décontamination du site, et l'installation de systèmes de sécurité nucléaire.
"Des dons d'environ 940 millions d'euros ont déjà été annoncés et rassemblés dans le fonds de Tchernobyl; le manque s'élève donc à environ 600 millions d'euros", a ajouté M. Kholocha.
Selon lui, 600 millions d'euros ont déjà été dépensés pour les travaux.
Le sarcophage actuel, construit dans l'urgence après la catastrophe de 1986, provoque "un peu de rejets, mais leur quantité est insignifiante", a-t-il affirmé.
Ce sarcophage "peut tenir encore 15 ans" après les travaux de consolidation qui ont été réalisés, a dit M. Kholocha, qualifiant la situation écologique dans la zone de "stable" et affirmant qu'elle ne suscite "pas de craintes".
La centrale ukrainienne, située à une centaine de kilomètres au nord de Kiev, fut le théâtre de la pire catastrophe nucléaire de l'Histoire lorsque son quatrième réacteur explosa en avril 1986, contaminant une bonne partie de l'Europe, en particulier de vastes régions de l'Ukraine, du Bélarus et de la Russie.
Le réacteur accidenté a été recouvert en 1986 d'une chappe de béton, mais cette installation est fissurée et ne peut pas être considérée comme sûre.
Un consortium formé par les sociétés françaises Bouygues et Vinci a remporté en 2007 un appel d'offres pour la construction d'un nouveau sarcophage étanche financée par un fonds international géré par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd).
Cette nouvelle enceinte de confinement, une grande arche de 108 mètres de haut et d'un poids de 20.000 tonnes, sera assemblée à côté, puis glissée au-dessus du sarcophage existant.
ant-lpt/alf/bds