À la suite des refus de l’AFD et de divers établissements, le ministre de l’économie et des finances, M. Pierre Frébault a annoncé avoir obtenu un prêt de 5 milliards auprès de la société Tikiphone.
La SAS de droit privé de l’OPT constate en effet que les taux de prêts en France sont actuellement bien moins intéressants que celui proposé par le pays, à 4,4% sur 10 ans. Elle a logiquement préféré rapatrier ses fonds et les placer localement pour un meilleur rendement.
Notons que la CPS rencontre les mêmes soucis pour ses fonds placés à l’extérieur et que le ministre lui avait proposé des conditions d’emprunt identiques. Le refus de son président et de certains administrateurs dit clairement qu’ils ont agi en toute connaissance contre les intérêts du pays, des Polynésiens et en premier lieu des cotisants.
M. Frébault a déclaré que le prêt ne servira pas à payer les salaires de la fonction publique et qu’il poursuit ses recherches de fonds pour relancer la commande publique.
Dans un tout autre domaine, il annonce ce jeudi 15 mars qu’il verse 1,8 milliard au FIP. Deux jours plus tôt, il avait reçu un courrier du haut commissaire le sollicitant de verser 1a somme de 1, 2 milliard en faveur des communes.
Rappelons les propos du président M. Oscar Temaru qui attribue à l’État les difficultés que la Polynésie française rencontre auprès des organismes de développement institutionnels.
En outre, répondant aux questions des journalistes, M. Frébault a souligné que le dispositif Chantier de Développement Local devait être mis en œuvre selon les dispositions de la convention cadre signée en 1992. Les CDL consistent en des attributions de 4, 8 ou 12 semaines de formation de jeunes, dans des organismes privés ou des associations, sans capacité réelle d’insertion. Or, récemment l’Etat s’est affranchi du respect de ces dispositions conventionnelles, notamment sur le plan financier, ce qui interdit au ministre en charge des finances de répondre favorablement au projet de convention annuel pour 2012 transmis par les services de l’Etat.
Car : 2085
La SAS de droit privé de l’OPT constate en effet que les taux de prêts en France sont actuellement bien moins intéressants que celui proposé par le pays, à 4,4% sur 10 ans. Elle a logiquement préféré rapatrier ses fonds et les placer localement pour un meilleur rendement.
Notons que la CPS rencontre les mêmes soucis pour ses fonds placés à l’extérieur et que le ministre lui avait proposé des conditions d’emprunt identiques. Le refus de son président et de certains administrateurs dit clairement qu’ils ont agi en toute connaissance contre les intérêts du pays, des Polynésiens et en premier lieu des cotisants.
M. Frébault a déclaré que le prêt ne servira pas à payer les salaires de la fonction publique et qu’il poursuit ses recherches de fonds pour relancer la commande publique.
Dans un tout autre domaine, il annonce ce jeudi 15 mars qu’il verse 1,8 milliard au FIP. Deux jours plus tôt, il avait reçu un courrier du haut commissaire le sollicitant de verser 1a somme de 1, 2 milliard en faveur des communes.
Rappelons les propos du président M. Oscar Temaru qui attribue à l’État les difficultés que la Polynésie française rencontre auprès des organismes de développement institutionnels.
En outre, répondant aux questions des journalistes, M. Frébault a souligné que le dispositif Chantier de Développement Local devait être mis en œuvre selon les dispositions de la convention cadre signée en 1992. Les CDL consistent en des attributions de 4, 8 ou 12 semaines de formation de jeunes, dans des organismes privés ou des associations, sans capacité réelle d’insertion. Or, récemment l’Etat s’est affranchi du respect de ces dispositions conventionnelles, notamment sur le plan financier, ce qui interdit au ministre en charge des finances de répondre favorablement au projet de convention annuel pour 2012 transmis par les services de l’Etat.
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