Tauhiti Nena, président du Comité Olympique de Polynésie française (COPF) a été reçu, mardi à Paris, par Denis Masseglia, président du Comité National Olympique Sportif Français (CNOSF). Au centre des échanges, la difficulté pour le COPF d’être reconnu internationalement du fait de l’autonomie et les XIVè jeux du Pacifique . En tant que président de la délégation polynésienne à ces jeux, Tauhiti Nena était accompagné de Charles Villierme, désigné chef de mission pour ces mêmes jeux par le COPF.
Tauhiti Nena avait eu l’occasion de rencontrer le président Denis Masseglia il y a un an et demi alors qu’il était ministre des Sports. Mardi, il est allé à sa rencontre en tant que président du Comité Olympique de Polynésie française avec pour objectif de le sensibiliser à nouveau à la situation complexe dans laquelle se trouve le monde sportif polynésien : «Avec le statut d’autonomie depuis les années 80, la Polynésie exerce pleinement ses compétences en matière d’activités physiques et sportives. Alors certes, nous sommes un comité olympique à part entière. Mais, dans le même temps nous ne sommes pas affiliés au Comité International Olympique, tout en dépendant plus ou moins du CNOSF» a regretté le président du COPF.
Pas d’affiliation au CIO
Les ligues polynésiennes sont effectivement, aujourd’hui, toutes devenues fédérations. On compte ainsi 35 fédérations sportives affiliées au COPF. La plupart le sont aussi aux Fédérations internationales et ont passé « des conventions avec les fédérations française comme le stipule la loi organique ».
Dans ce contexte, le président du Comité Olympique de Polynésie française juge que « la loi organique permet certes de bénéficier d’une plus grande indépendance, mais dans le même temps seul le Comité Olympique français est affilié au CIO et pas le COPF, tout simplement parce qu’il faut être membre de l’ONU et indépendant pour être affilié au CIO. Donc nous sommes en quelque sorte un peu bloqué du fait de la loi organique » a martelé Tauhiti Nena.
Soutien du CNOSF pour les Jeux du Pacifique
Cette situation, en définitive pénalisante, est, de surcroît, paradoxale car, dans le même temps, la Polynésie française est présente au sein des comités olympiques océaniens. Une présence polynésienne qui est, d’ailleurs, une aubaine pour la France au moment où Denis Masseglia s’apprête à se rendre en Océanie pour défendre la candidature d’Annecy : « il sera alors important pour la France de bénéficier de l’appui de la Polynésie française et de la Nouvelle-Calédonie » a tenu à souligner Tauhiti Nena.
L’entretien a aussi porté sur la préparation des jeux du Pacifique sud se dérouleront à Nouméa en 2011. Tauhiti Nena a eu la confirmation du soutien de l’ensemble des fédérations nationales françaises aux fédérations polynésiennes par le biais de partenariat. Le CNOSF oeuvrera lui dans ce sens.
Le va’a féminin olympique dans le futur
Interrogé sur le va’a et la possibilité que ce sport devienne une discipline olympique Charles Villierme, président de la Fédération Internationale de Va’a et président de la Fédération tahitienne de canoë-Kayak a indiqué qu’il n’y croyait pas dans l’instant : « Jusqu’à présent, notre stratégie a été de ne pas demander au CIO de faire entrer directement le va’a comme discipline olympique car ce serait un refus catégorique. Nous allons donc doucement. Nous sommes rentrés dans les jeux du Pacifique. Nous allons être acceptés dans les jeux du Commonwealth et maintenant nous participons aux jeux paralympiques. Il est possible que dans dix ou quinze ans il y ait un va’a féminin sur le bassin olympique ».
Outre une réunion avec la fédération de Canoë-kayak jeudi, Tauhiti Nena se rendra vendredi au siège de la Fédération Française de Boxe.
Tauhiti Nena avait eu l’occasion de rencontrer le président Denis Masseglia il y a un an et demi alors qu’il était ministre des Sports. Mardi, il est allé à sa rencontre en tant que président du Comité Olympique de Polynésie française avec pour objectif de le sensibiliser à nouveau à la situation complexe dans laquelle se trouve le monde sportif polynésien : «Avec le statut d’autonomie depuis les années 80, la Polynésie exerce pleinement ses compétences en matière d’activités physiques et sportives. Alors certes, nous sommes un comité olympique à part entière. Mais, dans le même temps nous ne sommes pas affiliés au Comité International Olympique, tout en dépendant plus ou moins du CNOSF» a regretté le président du COPF.
Pas d’affiliation au CIO
Les ligues polynésiennes sont effectivement, aujourd’hui, toutes devenues fédérations. On compte ainsi 35 fédérations sportives affiliées au COPF. La plupart le sont aussi aux Fédérations internationales et ont passé « des conventions avec les fédérations française comme le stipule la loi organique ».
Dans ce contexte, le président du Comité Olympique de Polynésie française juge que « la loi organique permet certes de bénéficier d’une plus grande indépendance, mais dans le même temps seul le Comité Olympique français est affilié au CIO et pas le COPF, tout simplement parce qu’il faut être membre de l’ONU et indépendant pour être affilié au CIO. Donc nous sommes en quelque sorte un peu bloqué du fait de la loi organique » a martelé Tauhiti Nena.
Soutien du CNOSF pour les Jeux du Pacifique
Cette situation, en définitive pénalisante, est, de surcroît, paradoxale car, dans le même temps, la Polynésie française est présente au sein des comités olympiques océaniens. Une présence polynésienne qui est, d’ailleurs, une aubaine pour la France au moment où Denis Masseglia s’apprête à se rendre en Océanie pour défendre la candidature d’Annecy : « il sera alors important pour la France de bénéficier de l’appui de la Polynésie française et de la Nouvelle-Calédonie » a tenu à souligner Tauhiti Nena.
L’entretien a aussi porté sur la préparation des jeux du Pacifique sud se dérouleront à Nouméa en 2011. Tauhiti Nena a eu la confirmation du soutien de l’ensemble des fédérations nationales françaises aux fédérations polynésiennes par le biais de partenariat. Le CNOSF oeuvrera lui dans ce sens.
Le va’a féminin olympique dans le futur
Interrogé sur le va’a et la possibilité que ce sport devienne une discipline olympique Charles Villierme, président de la Fédération Internationale de Va’a et président de la Fédération tahitienne de canoë-Kayak a indiqué qu’il n’y croyait pas dans l’instant : « Jusqu’à présent, notre stratégie a été de ne pas demander au CIO de faire entrer directement le va’a comme discipline olympique car ce serait un refus catégorique. Nous allons donc doucement. Nous sommes rentrés dans les jeux du Pacifique. Nous allons être acceptés dans les jeux du Commonwealth et maintenant nous participons aux jeux paralympiques. Il est possible que dans dix ou quinze ans il y ait un va’a féminin sur le bassin olympique ».
Outre une réunion avec la fédération de Canoë-kayak jeudi, Tauhiti Nena se rendra vendredi au siège de la Fédération Française de Boxe.
