La conférence de presse consacrée au bilan de la participation polynésienne aux Jeux du Pacifique a tourné au règlement de comptes avec la presse, mercredi matin, à l’institut de la Jeunesse et des Sports (IJSPF). Fier des résultats des sportifs polynésiens, deuxièmes au classement final derrière la Nouvelle-Calédonie avec 60 médailles d’or (contre 119 pour le pays hôte), le ministre ne comprend pas la polémique née autour du nombre d’invités de la délégation. "Ce sont des critiques mal placées" a martelé le ministre. Alors que le chiffre de 95 avait été avancé par la représentante Armelle Merceron, Tauhiti Nena affirme qu’ils n’étaient pas plus d’une vingtaine.
Dans cette liste, on trouve des politiques, comme Hiro Tefaarere, vice-président de l’APF ; Temauri Foster, ministre de la mer, et président de la Fédération de Golf ; Charles Tetaria , ministre de la santé et responsable du corps médical ; Philippe Schyle, maire de Arue ; Robert Tanseau et Damas Utia, deux représentants à l’APF. On y constate aussi la présence de Miss Tahiti, et plus étonnant, de trois des professeurs stagiaires devenus « ambassatrices » (sic) de la candidature de Tahiti pour les Jeux de 2019. Une présence indispensable selon Tauhiti Nena, pour qui leur connaissance de l’anglais était essentielle à la préparation de cette candidature. (La liste des membres de la délégation est disponible en bas de page en pièce-jointe.)
"Si on veut faire progresser le sport, il ne faut pas critiquer" s'est énervé le ministre pendant la conférence de presse. Interview.
Armelle Merceron a critiqué le nombre « d’invités » de la délégation polynésienne aux Jeux du Pacifique. 95. Comment les justifiez-vous ?
Je l’inviterais à s’investir dans une fédération sportive, et à s’informer sur le fonctionnement d’une mouvement sportif. Il n’y a pas d’invités, mais un comité organisateur au COPF qui s’est investi sur les 6 derniers mois, tous les week-ends. Le pays a versé 120 millions pour ces Jeux. Pour le reste, le COPF a récolté plus de 10 millions de recettes grâce à la vente de T-Shirts notamment. Cet argent a servi à la prise en charge des officiels. Je tiens d’ailleurs à féliciter le comité organisateur. Concernant les 19 personnes qui composent le groupe des autorités et des ambassadeurs, je les remercie. J’ai demandé personnellement à ce qu’il y ait des maires qui puissent se déplacer pour préparer les Jeux de 2019. En Nouvelle-Calédonie, une dizaine de communes étaient impliquées cette année. Il nous faudra nous aussi la participation des communes pour organiser des Jeux ici à Tahiti. Il y avait également des ambassadrices et la Miss Tahiti, et je peux vous dire que toutes ces personnes étaient bien accueillies. Le seul regret qu’on peut avoir, c’est qu’elles ne sont restées qu’une semaine. Je ne sais donc pas où Armelle Merceron a trouvé ce chiffre de 95 invités.
La polémique est aussi née de la présence de 3 professeurs stagiaires pendant les Jeux, venues pour défendre leur cause devant les autorités françaises, et ensuite intégrées à la délégation…
Nous avons invité ces trois ambassadrices parce que nous avions besoin de personnes qui parlent très bien anglais pour défendre la candidature de Tahiti 2019.
Elles ne sont pas venues pour ça. Cela n’est pas une justification a posteriori ?
Ça, c’est vous qui le dites. Moi je peux vous dire qu’elles avaient cette mission. C’était prévu qu’on invite des personnes pour cela, et c’est clair qu’elles sont venues en priorité par rapport à d’autres. Nous avions des places vides dans l’avion du 26. Nous n’avons pas pu les vendre, c’est à ce moment là qu’on a rajouté des personnes.
Elles ont voyagé et ont été logées dans quelles conditions ?
En classe économique, comme les athlètes. Elles ont dormi à l’hôtel comme le comité organisateur Tahiti 2019, mais tout a été payé par les 10 millions que nous avions récoltés. Moi j’étais satisfait par ces Jeux, parce que je pensais avoir tout fait pour éviter ce type de critiques.
Dans cette liste, on trouve des politiques, comme Hiro Tefaarere, vice-président de l’APF ; Temauri Foster, ministre de la mer, et président de la Fédération de Golf ; Charles Tetaria , ministre de la santé et responsable du corps médical ; Philippe Schyle, maire de Arue ; Robert Tanseau et Damas Utia, deux représentants à l’APF. On y constate aussi la présence de Miss Tahiti, et plus étonnant, de trois des professeurs stagiaires devenus « ambassatrices » (sic) de la candidature de Tahiti pour les Jeux de 2019. Une présence indispensable selon Tauhiti Nena, pour qui leur connaissance de l’anglais était essentielle à la préparation de cette candidature. (La liste des membres de la délégation est disponible en bas de page en pièce-jointe.)
"Si on veut faire progresser le sport, il ne faut pas critiquer" s'est énervé le ministre pendant la conférence de presse. Interview.
Armelle Merceron a critiqué le nombre « d’invités » de la délégation polynésienne aux Jeux du Pacifique. 95. Comment les justifiez-vous ?
Je l’inviterais à s’investir dans une fédération sportive, et à s’informer sur le fonctionnement d’une mouvement sportif. Il n’y a pas d’invités, mais un comité organisateur au COPF qui s’est investi sur les 6 derniers mois, tous les week-ends. Le pays a versé 120 millions pour ces Jeux. Pour le reste, le COPF a récolté plus de 10 millions de recettes grâce à la vente de T-Shirts notamment. Cet argent a servi à la prise en charge des officiels. Je tiens d’ailleurs à féliciter le comité organisateur. Concernant les 19 personnes qui composent le groupe des autorités et des ambassadeurs, je les remercie. J’ai demandé personnellement à ce qu’il y ait des maires qui puissent se déplacer pour préparer les Jeux de 2019. En Nouvelle-Calédonie, une dizaine de communes étaient impliquées cette année. Il nous faudra nous aussi la participation des communes pour organiser des Jeux ici à Tahiti. Il y avait également des ambassadrices et la Miss Tahiti, et je peux vous dire que toutes ces personnes étaient bien accueillies. Le seul regret qu’on peut avoir, c’est qu’elles ne sont restées qu’une semaine. Je ne sais donc pas où Armelle Merceron a trouvé ce chiffre de 95 invités.
La polémique est aussi née de la présence de 3 professeurs stagiaires pendant les Jeux, venues pour défendre leur cause devant les autorités françaises, et ensuite intégrées à la délégation…
Nous avons invité ces trois ambassadrices parce que nous avions besoin de personnes qui parlent très bien anglais pour défendre la candidature de Tahiti 2019.
Elles ne sont pas venues pour ça. Cela n’est pas une justification a posteriori ?
Ça, c’est vous qui le dites. Moi je peux vous dire qu’elles avaient cette mission. C’était prévu qu’on invite des personnes pour cela, et c’est clair qu’elles sont venues en priorité par rapport à d’autres. Nous avions des places vides dans l’avion du 26. Nous n’avons pas pu les vendre, c’est à ce moment là qu’on a rajouté des personnes.
Elles ont voyagé et ont été logées dans quelles conditions ?
En classe économique, comme les athlètes. Elles ont dormi à l’hôtel comme le comité organisateur Tahiti 2019, mais tout a été payé par les 10 millions que nous avions récoltés. Moi j’étais satisfait par ces Jeux, parce que je pensais avoir tout fait pour éviter ce type de critiques.
