Tahiti, le 17 novembre 2024 – Le cross de Atimaono, à Papara, s’est déroulé ce dimanche matin. Un événement organisé par le club Vahine Triathlon, club de triathlon 100 % féminin, en collaboration avec la Fédération tahitienne de triathlon. Plus de 120 inscrits se sont retrouvés pour profiter d’un parcours original dans un cadre magnifique. Un bon test avant les championnats de Polynésie qui se dérouleront dans quinze jours.
Pour ce triathlon made in Fenua, les organisateurs du cross de Atimaono avaient mis en place plusieurs parcours, ce dimanche matin, afin de permettre au plus grand nombre de personnes de participer à cet événement. Un cross-triathlon S pour les catégories cadets, juniors, seniors hommes et femmes, et masters hommes et femmes, avec 600 mètres de natation (deux boucles de 300 mètres), 14 kilomètres de VTT (cinq boucles de 2,75 km) et 4 kilomètres de course à pied (trois boucles de 1,31 km) ; un XS pour les catégories benjamins et benjamines, avec un parcours réduit ; et pour les plus petits, les 6-8 ans et les 9-11 ans, une épreuve adaptée à ces tranches d’âge.
Le parc de Atimaono offre un terrain de jeu exceptionnel et sécurisé, permettant aux athlètes de se surpasser dans un écrin naturel qui les sort de leur confort habituel. “C’est un cross-triathlon nature. C’est une occasion de venir se tester dans des conditions différentes des triathlons classiques”, nous expliquait la présidente du club Vahine Triathlon, Ra’i-Maeva Raapoto. “Le terrain est très technique, surtout qu’il a plu hier. La nage se déroule dans l’océan. Ça plaît énormément aux participants qui viennent de plus en plus nombreux à cet événement. Ce sont des boucles, ce qui permet aux familles de suivre et de soutenir.”
Sous les nombreux encouragements, ce sont les athlètes du cross-triathlon S qui prenaient en premier le départ. Un parcours de nage difficile dû aux vagues naissantes, un terrain boueux pour le VTT et une chaleur montante pour la course : les athlètes étaient mis à rude épreuve, mais toujours avec le sourire. “C’était super fun aujourd’hui. J’avais la banane toute la course. On s’est vraiment amusé malgré la difficulté”, nous racontait, tout sourire, Marine Chavanne, la première féminine à franchir la ligne d’arrivée en 1 h 31’ 17’’. “Ça fait du bien de vivre ce genre d’épreuve, ça change. Après, ça n’a pas été simple, car cinq boucles, c’est dur moralement, et l’océan était agité ce matin. Mais on ne retiendra, comme d’habitude, que l’excellente entente et la solidarité qui existent entre les participants. C’est un sport individuel, mais qui est beaucoup basé sur l’entraide.”
Chez les hommes, certains visages se font familiers. C’est le cas de Taruia Krainer, le récent vainqueur du championnat de Polynésie cycliste du contre-la-montre et qui, la semaine dernière, a remporté le MTB Challenge. Un nouveau challenge donc, dimanche, pour cet athlète multidisciplinaire, qui est à la recherche de nouvelles sensations. “Je profite de cette saison pour voir autre chose. Ma discipline principale, c’est le vélo, mais toucher à d’autres sports, ça fait du bien à la tête. Ce sont des formats courts, donc on n’est pas dans l’obligation de vraiment s’entraîner uniquement pour ça.”
Une course maîtrisée malgré un parcours de natation difficile et quelques transitions loupées. “Je suis sorti de l’eau entre la cinquième et la dixième place. La transition avec le vélo ne s’est pas très bien passée. J’ai eu du mal à fermer mes chaussures. En vélo, j’avais l’objectif de mettre de la distance avec mes concurrents, car je savais que la course allait être difficile. J’avais 1’40’’ d’avance au passage à la course à pied et, finalement, j’ai réussi à garder mon avance”, finissait-il de nous expliquer. C’est lui qui a remporté l’épreuve, qu’il a bouclée en 1 h 12’ 40’’. Avec Ludovic Chastang, son dauphin du club Fei Pei, pas loin à l’arrivée, Taruia Krainer a bien représenté son nouveau club de Mararatri Triathlon avec lequel il participera aux championnats de triathlon dans quinze jours.
La matinée s’est achevée en famille avec le parcours des plus petits, venus nombreux, preuve que le triathlon est en pleine expansion sur l’île depuis les Jeux olympiques 2024, qui ont vu briller une Cassandre Beaugrand, idole de toute une nouvelle génération et fer de lance d’une discipline 2.0
Pour ce triathlon made in Fenua, les organisateurs du cross de Atimaono avaient mis en place plusieurs parcours, ce dimanche matin, afin de permettre au plus grand nombre de personnes de participer à cet événement. Un cross-triathlon S pour les catégories cadets, juniors, seniors hommes et femmes, et masters hommes et femmes, avec 600 mètres de natation (deux boucles de 300 mètres), 14 kilomètres de VTT (cinq boucles de 2,75 km) et 4 kilomètres de course à pied (trois boucles de 1,31 km) ; un XS pour les catégories benjamins et benjamines, avec un parcours réduit ; et pour les plus petits, les 6-8 ans et les 9-11 ans, une épreuve adaptée à ces tranches d’âge.
Le parc de Atimaono offre un terrain de jeu exceptionnel et sécurisé, permettant aux athlètes de se surpasser dans un écrin naturel qui les sort de leur confort habituel. “C’est un cross-triathlon nature. C’est une occasion de venir se tester dans des conditions différentes des triathlons classiques”, nous expliquait la présidente du club Vahine Triathlon, Ra’i-Maeva Raapoto. “Le terrain est très technique, surtout qu’il a plu hier. La nage se déroule dans l’océan. Ça plaît énormément aux participants qui viennent de plus en plus nombreux à cet événement. Ce sont des boucles, ce qui permet aux familles de suivre et de soutenir.”
Sous les nombreux encouragements, ce sont les athlètes du cross-triathlon S qui prenaient en premier le départ. Un parcours de nage difficile dû aux vagues naissantes, un terrain boueux pour le VTT et une chaleur montante pour la course : les athlètes étaient mis à rude épreuve, mais toujours avec le sourire. “C’était super fun aujourd’hui. J’avais la banane toute la course. On s’est vraiment amusé malgré la difficulté”, nous racontait, tout sourire, Marine Chavanne, la première féminine à franchir la ligne d’arrivée en 1 h 31’ 17’’. “Ça fait du bien de vivre ce genre d’épreuve, ça change. Après, ça n’a pas été simple, car cinq boucles, c’est dur moralement, et l’océan était agité ce matin. Mais on ne retiendra, comme d’habitude, que l’excellente entente et la solidarité qui existent entre les participants. C’est un sport individuel, mais qui est beaucoup basé sur l’entraide.”
Chez les hommes, certains visages se font familiers. C’est le cas de Taruia Krainer, le récent vainqueur du championnat de Polynésie cycliste du contre-la-montre et qui, la semaine dernière, a remporté le MTB Challenge. Un nouveau challenge donc, dimanche, pour cet athlète multidisciplinaire, qui est à la recherche de nouvelles sensations. “Je profite de cette saison pour voir autre chose. Ma discipline principale, c’est le vélo, mais toucher à d’autres sports, ça fait du bien à la tête. Ce sont des formats courts, donc on n’est pas dans l’obligation de vraiment s’entraîner uniquement pour ça.”
Une course maîtrisée malgré un parcours de natation difficile et quelques transitions loupées. “Je suis sorti de l’eau entre la cinquième et la dixième place. La transition avec le vélo ne s’est pas très bien passée. J’ai eu du mal à fermer mes chaussures. En vélo, j’avais l’objectif de mettre de la distance avec mes concurrents, car je savais que la course allait être difficile. J’avais 1’40’’ d’avance au passage à la course à pied et, finalement, j’ai réussi à garder mon avance”, finissait-il de nous expliquer. C’est lui qui a remporté l’épreuve, qu’il a bouclée en 1 h 12’ 40’’. Avec Ludovic Chastang, son dauphin du club Fei Pei, pas loin à l’arrivée, Taruia Krainer a bien représenté son nouveau club de Mararatri Triathlon avec lequel il participera aux championnats de triathlon dans quinze jours.
La matinée s’est achevée en famille avec le parcours des plus petits, venus nombreux, preuve que le triathlon est en pleine expansion sur l’île depuis les Jeux olympiques 2024, qui ont vu briller une Cassandre Beaugrand, idole de toute une nouvelle génération et fer de lance d’une discipline 2.0
Classements
Hommes
1 Taruia Krainer 1 h 12’ 40’’
2 Ludivic Chastang 1h 13’ 14’’
3 Pierre Lesy 1h 15’ 43’’
4 Toanui Gobrait 1h 16’ 45’’
5 Thierry Tonnellier 1h 19’ 00’’
Femmes
1 Marine Chavanne 1h 31’ 17’’
2 Camille Larroze-Lauga 1h 36’ 40’’
3 Yaëlle Pithon 1h 39’ 25’’
4 Sophie Peretti 1h 48’ 46’’
5 Sofy Cruzol 1h 50’ 12’’