TAHITI, le 20 janvier 2021 - Le voilier Tara Océan a largué les amarres en décembre dernier. Il mène une onzième expédition sur les mers du globe. Pendant deux ans, il va s’intéresser au microbiome océanique, petit peuple invisible des mers du monde. Sais-tu qui est ce petit peuple et à quoi il sert ?
En 2016, la goélette scientifique Tara est venue en Polynésie française. Ce navire de 36 mètres, sorte de grand laboratoire flottant, sillonne le monde depuis 10 ans. Et il continue.
Il a largué les amarres il y a un mois. Il a quitté la France direction le Chili via le Cap-Vert. Ensuite, il restera principalement dans l’Atlantique sud avant de remonter le long des côtes africaines. Ce qui est une première pour ce navire.
Deux ans d’expédition sont prévus. Le navire va parcourir 70 000 kilomètres et effectuer 22 escales. Pas moins de 80 chercheurs se relaieront à bord, ils prélèveront des échantillons dans les mers sur lesquelles ils navigueront.
Pas moins de 200 scientifiques de 42 institutions de 13 pays vont travailler sur les données recueillies.
Petit peuple de l’eau
Tara et son équipage s’intéressent au microbiome des océans. Depuis le début, ils cherchent à mieux comprendre la biologie marine : le plancton, le corail, la pollution marine aux microplastiques. Maintenant et pour deux ans, c’est le petit peuple de l’eau qui est au cœur de toutes leurs attentions.
Mais le microbiome, c’est quoi ?
Le microbiome marin est l’ensemble des microorganismes de cet univers. Le microbiome océanique représente plus des deux tiers de la biomasse marine, c’est le tout premier maillon de la chaîne alimentaire. Sachant qu’à l’autre bout de cette chaîne alimentaire il y a l’homme.
De ce fait, sans microbiome, difficile pour l’homme de se nourrir !
Le microbiome océanique, en plus de permettre le bon fonctionnement de la chaîne alimentaire, capte le dioxyde de carbone (25% du CO2 émis par l’homme), il délivre la moitié de l’oxygène que nous respirons chaque jour.
En 2016, la goélette scientifique Tara est venue en Polynésie française. Ce navire de 36 mètres, sorte de grand laboratoire flottant, sillonne le monde depuis 10 ans. Et il continue.
Il a largué les amarres il y a un mois. Il a quitté la France direction le Chili via le Cap-Vert. Ensuite, il restera principalement dans l’Atlantique sud avant de remonter le long des côtes africaines. Ce qui est une première pour ce navire.
Deux ans d’expédition sont prévus. Le navire va parcourir 70 000 kilomètres et effectuer 22 escales. Pas moins de 80 chercheurs se relaieront à bord, ils prélèveront des échantillons dans les mers sur lesquelles ils navigueront.
Pas moins de 200 scientifiques de 42 institutions de 13 pays vont travailler sur les données recueillies.
Petit peuple de l’eau
Tara et son équipage s’intéressent au microbiome des océans. Depuis le début, ils cherchent à mieux comprendre la biologie marine : le plancton, le corail, la pollution marine aux microplastiques. Maintenant et pour deux ans, c’est le petit peuple de l’eau qui est au cœur de toutes leurs attentions.
Mais le microbiome, c’est quoi ?
Le microbiome marin est l’ensemble des microorganismes de cet univers. Le microbiome océanique représente plus des deux tiers de la biomasse marine, c’est le tout premier maillon de la chaîne alimentaire. Sachant qu’à l’autre bout de cette chaîne alimentaire il y a l’homme.
De ce fait, sans microbiome, difficile pour l’homme de se nourrir !
Le microbiome océanique, en plus de permettre le bon fonctionnement de la chaîne alimentaire, capte le dioxyde de carbone (25% du CO2 émis par l’homme), il délivre la moitié de l’oxygène que nous respirons chaque jour.
Pour aller plus loin
La fondation conçoit avec ses partenaires des outils pédagogiques pour tous les niveaux et toutes les disciplines, à retrouver en ligne.
Chaque année, d’octobre à décembre, participez avec vos élèves à un cycle de dix visioconférences (et donc dix thématiques différentes) de chercheurs en direct sur les grands enjeux de l’océan. En 2019, ce sont plus de 400 classes, dont 10 000 élèves, de France et de l’étranger, qui ont pu échanger directement avec les chercheurs.
Chaque visioconférence dure 1 heure (15 minutes de présentation et 40 minutes de questions-réponses). Deux sessions sont organisées : pour les 7-12 ans et pour les 13-18 ans.
Les visioconférences s’adressent aussi bien à des élèves qui découvriraient pour la première fois le thème, qu’à des élèves plus experts qui auraient des questions précises à poser au chercheur.
La fondation conçoit avec ses partenaires des outils pédagogiques pour tous les niveaux et toutes les disciplines, à retrouver en ligne.
Chaque année, d’octobre à décembre, participez avec vos élèves à un cycle de dix visioconférences (et donc dix thématiques différentes) de chercheurs en direct sur les grands enjeux de l’océan. En 2019, ce sont plus de 400 classes, dont 10 000 élèves, de France et de l’étranger, qui ont pu échanger directement avec les chercheurs.
Chaque visioconférence dure 1 heure (15 minutes de présentation et 40 minutes de questions-réponses). Deux sessions sont organisées : pour les 7-12 ans et pour les 13-18 ans.
Les visioconférences s’adressent aussi bien à des élèves qui découvriraient pour la première fois le thème, qu’à des élèves plus experts qui auraient des questions précises à poser au chercheur.