Jacquie Graffe est un des vice-présidents du Tapura Huiraatira.
b[PAPEETE, le 18 septembre 2016. Après l’annonce que Tepuaraurii Teriitahi, conseillère municipale à Paea, n’était pas retenu par la commission d’investiture du Tapura pour les législatives, Jacquie Graffe s’est dit "déçu". Pour le lui, le "combat continue" pour que le comité politique retienne sa candidate]b
Edouard Fritch a annoncé vendredi midi les noms des deux premiers candidats retenus pour la première et la deuxième circonscription par la commission d'investiture du Tapura jeudi. Sans surprise, la candidature de Maina Sage a été confirmée pour la première circonscription.
Dans la deuxième circonscription, il y avait deux femmes candidates : Nicole Sanquer, actuelle ministre de l’Education du gouvernement Fritch, et Tepuaraurii Teriitahi, une protégée de Jacquie Graffe, le maire de Paea. "Je m'étais opposé au départ à la candidature de Nicole Sanquer mais sous la pression de maires, j'ai accepté", a expliqué Edouard Fritch. "Ces élections législatives sont importantes sur le plan politique. Le profil du candidat va avoir son importance. Tepuaraurii Teriitahi est au conseil municipal de Paea mais elle n'est pas trop connue. Face à Teura Iriti, il fallait mettre quelqu'un de connu et de reconnu pour son travail."
Jacquie Graffe qui participait à la commission d’investiture ne voit pas les choses de la même manière. "Je suis déçu", a confié au début du week-end le maire de Paea. "Je travaille depuis novembre 2015 dessus. J’avais alors vu Edouard qui m’avait dit qu’il ne fallait pas se presser et qu’on avait le temps".
Le "combat continue"
Mais pour Jacquie Graffe , le "combat continue". C’est en effet, le conseil politique qui validera définitivement les candidatures Tapura pour les prochaines législatives. Le conseil politique regroupe lui près d’une centaine de personnes : les membres du gouvernement, les maires, les représentants…
D’ici là, Jacquie Graffe, qui est maire de Paea depuis 1975 et représentant au sein du Rassemblement pour une majorité autonomiste, prévoir de réunir "tous (ses) gars et amis mardi ou mercredi". "Je réunis pas quatre ou cinq personnes, je réunis 1 000 personnes pour avoir le sentiment de tout le monde", explique-t-il. "Je ne fais pas n’importe quoi, j’ai des amis qui me soutiennent. On a commencé à réfléchir. Je les ai appelés dès jeudi soir".
Pour Jacquie Graffe, le manque de notoriété de sa protégée, contrôleuse douanière, n’est pas un problème : "L’an dernier, j’ai soutenu le nouveau maire de Papara. Au départ, Edouard m’avait dit qu’il n’avait aucune chance mais il a été élu grâce à moi. La politique n’a rien à voir avec la publicité. S’il y a une bonne équipe derrière qui fait la campagne du candidat, c’est bon". Il cite alors l’exemple de "Jean-Paul Tuiava. C’est Gaston Flosse qui a fait sa campagne (pour les législatives), ce n’est pas lui. Il n’était pas connu. Moi-même, je ne le connaissais pas".
Du côté du Rassemblement pour une majorité autonomiste, Sylvana Puhetini, présidente du groupe, est confiante : "Cela n'a rien à voir avec le groupe RMA, je ne pense pas que ça va aller jusqu’à casser le groupe. Ce n'est pas ce que j'ai entendu de sa part", explique-t-elle. "Il ne faut pas mélanger ce qu'il se passe au parti et au niveau de l'Assemblée".
Edouard Fritch confiait samedi soir "comprend(re) qu’il soit déçu". "Je le lui ai dit. Mais il faut faire un choix à un moment donné. C’est normal qu’ils soit déçu et c’est à nous de travailler demain ensemble et de voir comment calmer tout cela mais ce n’est pas anormal".
Un nouvel appel pour la troisième circonscription
Sur la troisième circonscription, Teva Rohfritsch était candidat aux côtés de Patrick Howell, le ministre de la Santé, et de Luc Faatau. Mais, Edouard Fritch lui a demandé de "renoncer à sa candidature pour cette mandature". "Je crains la discontinuité si on change les ministres, surtout celui-là", a souligné Edouard Fritch. "Il a la confiance des pêcheurs, des perliculteurs et des patrons."
Pour la troisième circonscription, le Tapura relance donc un appel à candidatures. Patrick Howell a annoncé qu'il se maintenait, tandis que Jean-Christophe Bouissou, ministre du Tourisme et porte-parole du gouvernement, a annoncé sa candidature. Jean-Christophe Bouissou avait déjà été candidat lors des élections législatives de 2012.
Pour le président du Pays, les prochaines législatives sont "importantes. Il nous faut des députés qui connaissent bien les affaires du Pays. Aujourd'hui avec un peu d'humilité et de respect, toutes les portes sont ouvertes au niveau de l'Etat." Et à propos des relations avec l'Etat, il a précisé : "On a bien travaillé avec la gauche, avec M. Hollande."
Edouard Fritch a annoncé vendredi midi les noms des deux premiers candidats retenus pour la première et la deuxième circonscription par la commission d'investiture du Tapura jeudi. Sans surprise, la candidature de Maina Sage a été confirmée pour la première circonscription.
Dans la deuxième circonscription, il y avait deux femmes candidates : Nicole Sanquer, actuelle ministre de l’Education du gouvernement Fritch, et Tepuaraurii Teriitahi, une protégée de Jacquie Graffe, le maire de Paea. "Je m'étais opposé au départ à la candidature de Nicole Sanquer mais sous la pression de maires, j'ai accepté", a expliqué Edouard Fritch. "Ces élections législatives sont importantes sur le plan politique. Le profil du candidat va avoir son importance. Tepuaraurii Teriitahi est au conseil municipal de Paea mais elle n'est pas trop connue. Face à Teura Iriti, il fallait mettre quelqu'un de connu et de reconnu pour son travail."
Jacquie Graffe qui participait à la commission d’investiture ne voit pas les choses de la même manière. "Je suis déçu", a confié au début du week-end le maire de Paea. "Je travaille depuis novembre 2015 dessus. J’avais alors vu Edouard qui m’avait dit qu’il ne fallait pas se presser et qu’on avait le temps".
Le "combat continue"
Mais pour Jacquie Graffe , le "combat continue". C’est en effet, le conseil politique qui validera définitivement les candidatures Tapura pour les prochaines législatives. Le conseil politique regroupe lui près d’une centaine de personnes : les membres du gouvernement, les maires, les représentants…
D’ici là, Jacquie Graffe, qui est maire de Paea depuis 1975 et représentant au sein du Rassemblement pour une majorité autonomiste, prévoir de réunir "tous (ses) gars et amis mardi ou mercredi". "Je réunis pas quatre ou cinq personnes, je réunis 1 000 personnes pour avoir le sentiment de tout le monde", explique-t-il. "Je ne fais pas n’importe quoi, j’ai des amis qui me soutiennent. On a commencé à réfléchir. Je les ai appelés dès jeudi soir".
Pour Jacquie Graffe, le manque de notoriété de sa protégée, contrôleuse douanière, n’est pas un problème : "L’an dernier, j’ai soutenu le nouveau maire de Papara. Au départ, Edouard m’avait dit qu’il n’avait aucune chance mais il a été élu grâce à moi. La politique n’a rien à voir avec la publicité. S’il y a une bonne équipe derrière qui fait la campagne du candidat, c’est bon". Il cite alors l’exemple de "Jean-Paul Tuiava. C’est Gaston Flosse qui a fait sa campagne (pour les législatives), ce n’est pas lui. Il n’était pas connu. Moi-même, je ne le connaissais pas".
Du côté du Rassemblement pour une majorité autonomiste, Sylvana Puhetini, présidente du groupe, est confiante : "Cela n'a rien à voir avec le groupe RMA, je ne pense pas que ça va aller jusqu’à casser le groupe. Ce n'est pas ce que j'ai entendu de sa part", explique-t-elle. "Il ne faut pas mélanger ce qu'il se passe au parti et au niveau de l'Assemblée".
Edouard Fritch confiait samedi soir "comprend(re) qu’il soit déçu". "Je le lui ai dit. Mais il faut faire un choix à un moment donné. C’est normal qu’ils soit déçu et c’est à nous de travailler demain ensemble et de voir comment calmer tout cela mais ce n’est pas anormal".
Un nouvel appel pour la troisième circonscription
Sur la troisième circonscription, Teva Rohfritsch était candidat aux côtés de Patrick Howell, le ministre de la Santé, et de Luc Faatau. Mais, Edouard Fritch lui a demandé de "renoncer à sa candidature pour cette mandature". "Je crains la discontinuité si on change les ministres, surtout celui-là", a souligné Edouard Fritch. "Il a la confiance des pêcheurs, des perliculteurs et des patrons."
Pour la troisième circonscription, le Tapura relance donc un appel à candidatures. Patrick Howell a annoncé qu'il se maintenait, tandis que Jean-Christophe Bouissou, ministre du Tourisme et porte-parole du gouvernement, a annoncé sa candidature. Jean-Christophe Bouissou avait déjà été candidat lors des élections législatives de 2012.
Pour le président du Pays, les prochaines législatives sont "importantes. Il nous faut des députés qui connaissent bien les affaires du Pays. Aujourd'hui avec un peu d'humilité et de respect, toutes les portes sont ouvertes au niveau de l'Etat." Et à propos des relations avec l'Etat, il a précisé : "On a bien travaillé avec la gauche, avec M. Hollande."
Les candidats des autres partis
Le Tahoeraa a arrêté en avril dernier ses candidats et leurs suppléants aux prochaines législatives.
Première circonscription : Moana Greig (Suppléant : Evans Haumani)
Deuxième circonscription : Teura Iriti (Fernand Tahiata)
Troisième circonscription : Vincent Dubois (Sylviane Terooatea)
Du côté de l’UPLD, le comité politique devrait se réunir mi-octobre pour déterminer s’il y aura ou non des candidats aux législatives et si oui qui ils seront.
Tauhiti Nena, qui a fondé Tau Hotu Rau, a annoncé que son parti se lancerait dans la course aux législatives. Lors du congrès prévu le 1er octobre, le parti doit présenter les candidats à la candidature aux législatives. C’est ensuite le conseil politique du parti qui désignera les trois candidats.
Première circonscription : Moana Greig (Suppléant : Evans Haumani)
Deuxième circonscription : Teura Iriti (Fernand Tahiata)
Troisième circonscription : Vincent Dubois (Sylviane Terooatea)
Du côté de l’UPLD, le comité politique devrait se réunir mi-octobre pour déterminer s’il y aura ou non des candidats aux législatives et si oui qui ils seront.
Tauhiti Nena, qui a fondé Tau Hotu Rau, a annoncé que son parti se lancerait dans la course aux législatives. Lors du congrès prévu le 1er octobre, le parti doit présenter les candidats à la candidature aux législatives. C’est ensuite le conseil politique du parti qui désignera les trois candidats.