Invité du journal télévisé de Polynésie 1ère du dimanche 19 août 2012, le Président de la Polynésie – toujours – française, également piètre ministre du tourisme, Oscar Temaru, a encore une fois prouvé son incompétence dans la conduite des affaires de notre Pays en la justifiant sous le thème de « c’est la faute à tout le monde ».
Tout d’abord, c’est la faute aux compagnies aériennes qui ne viennent plus en Polynésie française, citant, pêle-mêle, la Pan Am, Quantas, Corsair et AOM… alors que ces compagnies sont parties respectivement en 1979 et 2000 pour les deux premières, et en 2003 pour les deux autres. Cerise sur le gâteau, c’est la faute à « la récession économique mondiale » qui a le dos bien large et parce que « les gens ont moins d’argent », alors que l’IEOM indique dans son rapport sur l’année 2011 en Polynésie française que « le tourisme dans le monde enregistre depuis 2000 une croissance annuelle moyenne de plus de 3% dont +6,7% pour la zone Asie-Pacifique ».
C’est également la faute à « un héritage difficile à gérer » en accusant bien évidemment les gouvernements passés, alors qu’en 2001 on enregistrait 252 000 touristes par an. La Pan Am s’en était allée depuis belle lurette et Quantas venait de faire sa valise. Cet héritage avait également réussi à se relever de la crise touristique engendrée par le traumatisme du 11-Septembre 2001, avec une chute à 189 030 touristes en 2002, mais qui avait enregistré une remontée spectaculaire à 211 893 touristes en 2003, année du départ des compagnies AOM et Corsair. Notre tourisme avait réussi à se stabiliser jusqu’en 2007, avant de s’enfoncer inexorablement en dessous du seuil des 200 000 visiteurs depuis 2008, enregistrant alors son plus bas niveau en 2009 avec 153 919 touristes.
Alors que les chiffres de l’IEOM sont clairs et nets, Oscar Temaru dilapide depuis huit ans, l’héritable qui justement lui a été laissé. Un héritage qui est loin d’être difficile à gérer lorsqu’on a l’expérience et la compétence de mener les affaires d’un pays et de conduire un peuple vers la croissance et la prospérité. Non, la solution ne réside pas dans une énième « stratégie de marketing » qui viserait encore une fois à lancer l’anathème sur les entreprises touristiques, dont le moral est déjà au plus bas, en disant que les prix qu’elles pratiquent sont trop élevés ou qu’elles sont trop aidées par le Pays, donc en clair, qu’elles sont menteuses et assistées. La critique est facile. La construction l’est moins.
Pour Oscar Temaru, c’est également la faute à l’Etat. C’est pour cela qu’il ira au Forum du Pacifique, pour selon lui « dire la vérité », alors qu’il ne fera que « stigmatiser la France », encore une fois, pour reprendre l’expression du ministre des Outre-mer, Victorin Lurel. Même si c’est son ami François Hollande et le parti socialiste qui sont aux commandes de l’Etat, et qu’il les a soutenus corps et âme pendant la présidentielle et les législatives, préférant alors mettre une couche de peinture souverainiste sur son discours démagogique indépendantiste, aujourd’hui, Oscar Temaru l’affirme haut et fort : « Si on était un Etat indépendant, ce serait beaucoup plus facile. » Sauf que nous ne le sommes pas encore. Et d’ailleurs, « depuis le temps pourquoi il n’y a pas de Polynésien à la tête de ces hôtels ? » demande Oscar Temaru. Chassez le naturel, il revient au galop ! Alors, autant se mettre au travail, non ? Former des cadres hôteliers polynésiens, non ? Ah oui, mais les Russes sont là, et eux, ils ne veulent pas de casino ! Parole de peretiteni ! On peut donc continuer de dormir tranquille, en espérant qu’un jour on ne nous demande pas de jouer notre destin à la roulette russe.
Tout d’abord, c’est la faute aux compagnies aériennes qui ne viennent plus en Polynésie française, citant, pêle-mêle, la Pan Am, Quantas, Corsair et AOM… alors que ces compagnies sont parties respectivement en 1979 et 2000 pour les deux premières, et en 2003 pour les deux autres. Cerise sur le gâteau, c’est la faute à « la récession économique mondiale » qui a le dos bien large et parce que « les gens ont moins d’argent », alors que l’IEOM indique dans son rapport sur l’année 2011 en Polynésie française que « le tourisme dans le monde enregistre depuis 2000 une croissance annuelle moyenne de plus de 3% dont +6,7% pour la zone Asie-Pacifique ».
C’est également la faute à « un héritage difficile à gérer » en accusant bien évidemment les gouvernements passés, alors qu’en 2001 on enregistrait 252 000 touristes par an. La Pan Am s’en était allée depuis belle lurette et Quantas venait de faire sa valise. Cet héritage avait également réussi à se relever de la crise touristique engendrée par le traumatisme du 11-Septembre 2001, avec une chute à 189 030 touristes en 2002, mais qui avait enregistré une remontée spectaculaire à 211 893 touristes en 2003, année du départ des compagnies AOM et Corsair. Notre tourisme avait réussi à se stabiliser jusqu’en 2007, avant de s’enfoncer inexorablement en dessous du seuil des 200 000 visiteurs depuis 2008, enregistrant alors son plus bas niveau en 2009 avec 153 919 touristes.
Alors que les chiffres de l’IEOM sont clairs et nets, Oscar Temaru dilapide depuis huit ans, l’héritable qui justement lui a été laissé. Un héritage qui est loin d’être difficile à gérer lorsqu’on a l’expérience et la compétence de mener les affaires d’un pays et de conduire un peuple vers la croissance et la prospérité. Non, la solution ne réside pas dans une énième « stratégie de marketing » qui viserait encore une fois à lancer l’anathème sur les entreprises touristiques, dont le moral est déjà au plus bas, en disant que les prix qu’elles pratiquent sont trop élevés ou qu’elles sont trop aidées par le Pays, donc en clair, qu’elles sont menteuses et assistées. La critique est facile. La construction l’est moins.
Pour Oscar Temaru, c’est également la faute à l’Etat. C’est pour cela qu’il ira au Forum du Pacifique, pour selon lui « dire la vérité », alors qu’il ne fera que « stigmatiser la France », encore une fois, pour reprendre l’expression du ministre des Outre-mer, Victorin Lurel. Même si c’est son ami François Hollande et le parti socialiste qui sont aux commandes de l’Etat, et qu’il les a soutenus corps et âme pendant la présidentielle et les législatives, préférant alors mettre une couche de peinture souverainiste sur son discours démagogique indépendantiste, aujourd’hui, Oscar Temaru l’affirme haut et fort : « Si on était un Etat indépendant, ce serait beaucoup plus facile. » Sauf que nous ne le sommes pas encore. Et d’ailleurs, « depuis le temps pourquoi il n’y a pas de Polynésien à la tête de ces hôtels ? » demande Oscar Temaru. Chassez le naturel, il revient au galop ! Alors, autant se mettre au travail, non ? Former des cadres hôteliers polynésiens, non ? Ah oui, mais les Russes sont là, et eux, ils ne veulent pas de casino ! Parole de peretiteni ! On peut donc continuer de dormir tranquille, en espérant qu’un jour on ne nous demande pas de jouer notre destin à la roulette russe.