Taichung, Taïwan | AFP | jeudi 16/07/2020 - Deux soldats taïwanais ont trouvé la mort jeudi dans un accident d'hélicoptère, lors des plus grandes manoeuvres annuelles de l'île destinées à simuler une attaque par la Chine communiste.
Ces manoeuvres, qui ont débuté lundi et s'étalent sur cinq jours, visent à tester les capacités des forces armées taïwanaises et à voir comment elles repousseraient une éventuelle invasion.
La Chine continentale et Taïwan sont administrés depuis la fin des années 1940 par deux gouvernements rivaux.
Le régime communiste basé à Pékin considère l'île comme une partie intégrante du territoire chinois. Il menace de la reprendre par la force en cas de déclaration d'indépendance formelle à Taipei.
Jeudi, un hélicoptère Bell 0H-58D s'est écrasé alors qu'il retournait à la base aérienne de Hsinchu après avoir participé à un des exercices, tuant le pilote et le copilote, a annoncé l'armée.
Parmi les manoeuvres qui se déroulent dans toute l'île, le scénario simulait jeudi un déploiement de moyens militaires - avions de chasse, navires de guerre et troupes terrestres - repoussant une tentative de débarquement sur une plage de Taichung (Ouest de Taïwan).
Quelque 8.000 soldats ont pris part à cet exercice auquel la présidente Tsai Ing-wen a assisté.
Il "a démontré au monde entier nos solides capacités de défense et notre forte détermination à défendre Taïwan", a-t-elle tweeté.
Au cours des dernières décennies, le territoire n'a pas cessé d'être surpassé en matière d'armement par la puissante Armée populaire de libération (APL) chinoise.
Pékin a intensifié ses pressions diplomatiques, économiques et militaires pour isoler l'île après l'élection en 2016 de Mme Tsai, qui rejette la vision d'une "Chine unique" -- principe défendu par Pékin et par le précédent gouvernement taïwanais.
"La détermination de la Chine à sauvegarder sa souveraineté et sa sécurité est indestructible. Elle est solide comme un roc", a réagi jeudi Hua Chunying, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
"Que la République populaire de Chine réalise la réunification de la mère patrie est quelque chose d'inévitable", a-t-elle affirmé lors d'un point presse.
Ces derniers mois, des avions militaires chinois se sont rapprochés de l'île avec une fréquence sans précédent, violant à plusieurs reprises sa zone de défense aérienne et conduisant Taipei à faire décoller ses appareils.
Les gouvernements occidentaux se montrent réticents à vendre des armes aux autorités taïwanaises, de peur de susciter la colère de Pékin.
Cela a donc incité Taïwan à mettre au point son propre matériel, notamment des missiles, des bateaux et un nouvel avion pour les entraînements.
Taïwan fut, à la fin de la guerre civile chinoise en 1949, le refuge des nationalistes du Kuomintang défaits par les communistes.
Le régime taïwanais se nomme d'ailleurs toujours "République de Chine" et se veut la continuité légitime de la première république chinoise proclamée en 1912 sur le continent à Nankin (Est).
Au fil des décennies, une identité taïwanaise distincte est toutefois apparue et un certain nombre d'habitants de Taïwan ne souhaitent plus de réunification.
Ces manoeuvres, qui ont débuté lundi et s'étalent sur cinq jours, visent à tester les capacités des forces armées taïwanaises et à voir comment elles repousseraient une éventuelle invasion.
La Chine continentale et Taïwan sont administrés depuis la fin des années 1940 par deux gouvernements rivaux.
Le régime communiste basé à Pékin considère l'île comme une partie intégrante du territoire chinois. Il menace de la reprendre par la force en cas de déclaration d'indépendance formelle à Taipei.
Jeudi, un hélicoptère Bell 0H-58D s'est écrasé alors qu'il retournait à la base aérienne de Hsinchu après avoir participé à un des exercices, tuant le pilote et le copilote, a annoncé l'armée.
Parmi les manoeuvres qui se déroulent dans toute l'île, le scénario simulait jeudi un déploiement de moyens militaires - avions de chasse, navires de guerre et troupes terrestres - repoussant une tentative de débarquement sur une plage de Taichung (Ouest de Taïwan).
Quelque 8.000 soldats ont pris part à cet exercice auquel la présidente Tsai Ing-wen a assisté.
Il "a démontré au monde entier nos solides capacités de défense et notre forte détermination à défendre Taïwan", a-t-elle tweeté.
Au cours des dernières décennies, le territoire n'a pas cessé d'être surpassé en matière d'armement par la puissante Armée populaire de libération (APL) chinoise.
Pékin a intensifié ses pressions diplomatiques, économiques et militaires pour isoler l'île après l'élection en 2016 de Mme Tsai, qui rejette la vision d'une "Chine unique" -- principe défendu par Pékin et par le précédent gouvernement taïwanais.
"La détermination de la Chine à sauvegarder sa souveraineté et sa sécurité est indestructible. Elle est solide comme un roc", a réagi jeudi Hua Chunying, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
"Que la République populaire de Chine réalise la réunification de la mère patrie est quelque chose d'inévitable", a-t-elle affirmé lors d'un point presse.
Ces derniers mois, des avions militaires chinois se sont rapprochés de l'île avec une fréquence sans précédent, violant à plusieurs reprises sa zone de défense aérienne et conduisant Taipei à faire décoller ses appareils.
Les gouvernements occidentaux se montrent réticents à vendre des armes aux autorités taïwanaises, de peur de susciter la colère de Pékin.
Cela a donc incité Taïwan à mettre au point son propre matériel, notamment des missiles, des bateaux et un nouvel avion pour les entraînements.
Taïwan fut, à la fin de la guerre civile chinoise en 1949, le refuge des nationalistes du Kuomintang défaits par les communistes.
Le régime taïwanais se nomme d'ailleurs toujours "République de Chine" et se veut la continuité légitime de la première république chinoise proclamée en 1912 sur le continent à Nankin (Est).
Au fil des décennies, une identité taïwanaise distincte est toutefois apparue et un certain nombre d'habitants de Taïwan ne souhaitent plus de réunification.