Après « la force occulte » d’Oscar Temaru, Les Nouvelles de Tahiti donnent un coup de projecteur sur la « 3ème force », ce nouveau cheval blanc pour les territoriales, pour qui la plume est étrangement beaucoup plus tendre et magnanime que lorsqu’il s’agit du Tahoeraa Huiraatira, de qui l’on répète tous les jours à qui veut l’entendre qu’il s’agit bien là du méchant loup.
La formule magique tient dans la savante équation, qui n’a rien à envier à Pythagore, composée de : Schyle + Bouteau + Tavana + Iliens = 3ème force. Waouh ! Mettez vos lunettes 3D et préparez-vous pour un voyage dans la 4ème dimension : le meilleur du meilleur de la politique vient de naître ! Ou plutôt, cela a tout l’air d’être la 3ème farce qu’on tente de nous faire gober : 2004 avec le Taui, 2008 avec le To Tatou Ai’a et… en 2013 avec le RAP.
Les deux premières versions de la farce se sont soldées par une crise sans précédent pour notre Pays, qu’en sera-t-il de la troisième ? La 3ème farce que nous proposent les Ni-ni, les Tavana et le RAP ressemble beaucoup au remake de « la bande des RAPetous », en version magouille électorale. Composée en majorité de « pseudo-autonomistes », cette 3ème farce, dont la plupart de ses membres a réussi à exister politiquement grâce au sein du Tahoeraa Huiraatira, pour aujourd’hui s’ériger en défenseurs de la morale politique contre Gaston Flosse, a bien compris que sa survie aux prochaines élections territoriales ne dépendait que d’une seule chose : se rassembler.
Si l’on considère que cette alliance est réellement « progressiste » comme elle l’affirme, cela tient-il à la présence en tête, des « ni-ni », Philip Schyle et Nicole Bouteau, qui, les premiers, ont voté pour Oscar Temaru et l’UPLD qui ont plongé notre Pays dans le marasme total ? Cela tient-il aux Tavana, qui prétendent trouver dans ce « RAP », l’axe idéal pour le développement de leurs communes, même si derrière, seul le sauvetage de leurs mairies en 2014 compte, parce que finalement durant leur mandat actuel, ils n’ont pas fait grand-chose.
Cela tient-il à la présence de Teina Maraeura, à qui l’on pourrait décerner l’ « Oscar » de la girouette ? Artisan de quasiment toute les majorités depuis 2004, à qui le quotidien tente de donner une nouvelle virginité, et qui se fondrait presque dans le décor des blanches colombes : Nicole Bouteau, Armelle Merceron et Béatrice Vernaudon, pour ne citer que les plus illustres. C’est l’hôpital qui se fout de la charité !
Cela tient-il à Béatrice Vernaudon, la gazelle aux larmes de crocodiles, qui oublie qu’elle joue du « RAP » avec des hyènes assoiffées de pouvoir, qui n’ont pour point commun qu’une haine farouche envers le Tahoeraa Huiraatira et Gaston Flosse ? Béatement, elle voudrait nous rassurer en ce qui concerne l’attitude volatile de certains qu’une « charte de déontologie » devra être signée par ces derniers, encore faut-il que nos girouettes de service connaissent la définition de la déontologie ! On parle également d’un « pacte de confiance » comme objectif n°1, avant éventuellement de désigner un leader, proposer une liste et un programme, que les membres de l’équation magique signeront pour être certains que le schmilblick tiendra une fois les élections passées. Bien sûr ! Prenez-nous pour des jambons, et sortez le pop-corn avec !
