Tahiti, le 19 août 2023 - Les rameurs du fenua ont fait honneur au va’a tahitien lors des Championnats du monde de marathon qui se sont tenus aux Samoa la semaine dernière. Avec une délégation réduite, Tahiti finit deuxième au tableau avec sept médailles d’or derrière la Nouvelle-Zélande. Les pénalités discutables infligées aux Tahitiens et qui ont profité aux Néozélandais auront pesé sur le classement final.
La sélection tahitienne de va’a qui s’est déplacée à Apia pour la 3e édition des Championnats du monde marathon savait qu’elle ne survolerait pas la compétition comme ce fut le cas lors de la précédente édition, en 2020 en Australie. Composée d’une cinquantaine de rameurs issus principalement des clubs de Bora Bora, EDT Va’a et Air Tahiti Nui Va’a et sans l’apport de l’élite tahitienne seniors, Tahiti n’avait pas les faveurs des pronostics pour la victoire finale au tableau des médailles face notamment à l’armada néozélandaise. Tahiti a participé à 19 des 39 courses au programme soit une présence globale bien inférieure à celle des Kiwis. Mais les Tahitiens ont failli bousculer les pronostics. Sans les deux déclassements pour pénalité de la première à la deuxième place de Nateahi Sommers en V1 cadettes et du V6 juniors féminin d’EDT, avec à chaque fois une victoire néozélandaise, deux médailles d’or seraient restées dans le camp tahitien, ce qui aurait changé la donne au classement final. La pénalité a provoqué l’ire dans l’équipe tahitienne dont les dirigeants ont contesté des sanctions a priori non justifiées. Autre paramètre qui a impacté les résultats de Tahiti : la vétusté du matériel fourni par les Samoans. Un fait qui a été souligné par plusieurs délégations. Teanavai Pahuiri en V1 open hommes et Temauarii Tauraa en V1 juniors hommes ont ainsi dû abandonner en cours d’épreuve pour bris de matériel alors qu’ils étaient en course pour le podium, voire pour la plus haute marche.
Tahiti reste la référence
Le bilan tahitien reste toutefois bon quant au ratio de participants et de médailles avec 19 courses disputées pour 13 médailles, alors que les deux abandons en V1 concernaient deux médaillables en puissance. À mettre en exergue : Hakatini Huuti en V1 cadets, Mihinoa Paari en V1 juniors filles, les V6 cadets et juniors d’EDT, Roland Teahui en V1 vétérans hommes 50 ans et les deux para va’a, Gervais Aumeran et Allgower Maruaea qui ont agrémenté le capital de médailles d’or de Tahiti. Sans oublier Nateahi Sommers et le V6 juniors féminins d’EDT qui ont gagné leur course à la régulière mais qui ont été privés d’or pour des motifs que beaucoup ont qualifiés d’arbitraires et pas seulement dans le camp tahitien. L’argent avait un goût amer pour les jeunes Tahitiennes. Méritoire aussi les performances de Roland Tere en V1 vétérans hommes 40 ans, de Camille Pautehea en V1 vétérans hommes 60 ans et du V6 vétérans hommes 50 ans qui ont décroché du bronze, le V6 de Bora Bora s’emparant de l’argent en open lors de la dernière course des Championnats du monde jeudi (à Tahiti). Marguerite Temaiana a pour sa part terminée au pied du podium en V1 open dames et elle a fait 6e en V1 vétérans dames 40 ans. Elle pouvait nourrir de gros regrets car elle aussi a dû composer avec un va’a en piètre état qui prenait l’eau. À noter que Iloha Eychenne et Manutea Million vainqueurs en V1 open femmes et hommes ont offert de l’or à la France et à la Nouvelle-Zélande mais ils restent Tahitiens de cœur.
Le va’a tahitien a confirmé malgré ses déboires sur tapis vert qu’il restait la référence dans la discipline et que s’il s’était déplacé à Apia avec toutes ses forces vives, il aurait probablement encore survolé la compétition.
La sélection tahitienne de va’a qui s’est déplacée à Apia pour la 3e édition des Championnats du monde marathon savait qu’elle ne survolerait pas la compétition comme ce fut le cas lors de la précédente édition, en 2020 en Australie. Composée d’une cinquantaine de rameurs issus principalement des clubs de Bora Bora, EDT Va’a et Air Tahiti Nui Va’a et sans l’apport de l’élite tahitienne seniors, Tahiti n’avait pas les faveurs des pronostics pour la victoire finale au tableau des médailles face notamment à l’armada néozélandaise. Tahiti a participé à 19 des 39 courses au programme soit une présence globale bien inférieure à celle des Kiwis. Mais les Tahitiens ont failli bousculer les pronostics. Sans les deux déclassements pour pénalité de la première à la deuxième place de Nateahi Sommers en V1 cadettes et du V6 juniors féminin d’EDT, avec à chaque fois une victoire néozélandaise, deux médailles d’or seraient restées dans le camp tahitien, ce qui aurait changé la donne au classement final. La pénalité a provoqué l’ire dans l’équipe tahitienne dont les dirigeants ont contesté des sanctions a priori non justifiées. Autre paramètre qui a impacté les résultats de Tahiti : la vétusté du matériel fourni par les Samoans. Un fait qui a été souligné par plusieurs délégations. Teanavai Pahuiri en V1 open hommes et Temauarii Tauraa en V1 juniors hommes ont ainsi dû abandonner en cours d’épreuve pour bris de matériel alors qu’ils étaient en course pour le podium, voire pour la plus haute marche.
Tahiti reste la référence
Le bilan tahitien reste toutefois bon quant au ratio de participants et de médailles avec 19 courses disputées pour 13 médailles, alors que les deux abandons en V1 concernaient deux médaillables en puissance. À mettre en exergue : Hakatini Huuti en V1 cadets, Mihinoa Paari en V1 juniors filles, les V6 cadets et juniors d’EDT, Roland Teahui en V1 vétérans hommes 50 ans et les deux para va’a, Gervais Aumeran et Allgower Maruaea qui ont agrémenté le capital de médailles d’or de Tahiti. Sans oublier Nateahi Sommers et le V6 juniors féminins d’EDT qui ont gagné leur course à la régulière mais qui ont été privés d’or pour des motifs que beaucoup ont qualifiés d’arbitraires et pas seulement dans le camp tahitien. L’argent avait un goût amer pour les jeunes Tahitiennes. Méritoire aussi les performances de Roland Tere en V1 vétérans hommes 40 ans, de Camille Pautehea en V1 vétérans hommes 60 ans et du V6 vétérans hommes 50 ans qui ont décroché du bronze, le V6 de Bora Bora s’emparant de l’argent en open lors de la dernière course des Championnats du monde jeudi (à Tahiti). Marguerite Temaiana a pour sa part terminée au pied du podium en V1 open dames et elle a fait 6e en V1 vétérans dames 40 ans. Elle pouvait nourrir de gros regrets car elle aussi a dû composer avec un va’a en piètre état qui prenait l’eau. À noter que Iloha Eychenne et Manutea Million vainqueurs en V1 open femmes et hommes ont offert de l’or à la France et à la Nouvelle-Zélande mais ils restent Tahitiens de cœur.
Le va’a tahitien a confirmé malgré ses déboires sur tapis vert qu’il restait la référence dans la discipline et que s’il s’était déplacé à Apia avec toutes ses forces vives, il aurait probablement encore survolé la compétition.
Les médailles tahitiennes
OR
-V1 cadets : Hakatini Huuti (EDT)
-V1 juniors filles : Mihinoa Paari
-V1 para VL3 : Gervais Aumeran
-V1 para VL4 : Allgower Maruae
-V1 vétérans hommes 50 ans : Roland Teahui (ATN)
-V6 cadets : EDT
-V6 juniors hommes : EDT
ARGENT
-V1 cadettes : Nateahi Sommers (EDT)
-V6 juniors filles : EDT
-V6 open hommes : Bora Bora
BRONZE
-V1 vétérans hommes 40 ans : Roland Tere (EDT)
-V1 vétérans hommes 60 ans : Camille Pautehea
-V6 vétérans hommes 50 ans : ATN
-V1 cadets : Hakatini Huuti (EDT)
-V1 juniors filles : Mihinoa Paari
-V1 para VL3 : Gervais Aumeran
-V1 para VL4 : Allgower Maruae
-V1 vétérans hommes 50 ans : Roland Teahui (ATN)
-V6 cadets : EDT
-V6 juniors hommes : EDT
ARGENT
-V1 cadettes : Nateahi Sommers (EDT)
-V6 juniors filles : EDT
-V6 open hommes : Bora Bora
BRONZE
-V1 vétérans hommes 40 ans : Roland Tere (EDT)
-V1 vétérans hommes 60 ans : Camille Pautehea
-V6 vétérans hommes 50 ans : ATN