PAPEETE, le 27 août 2018 – Comme tous les ans, Tahiti Tourisme a profité de sa conférence annuelle, lundi, pour présenter son travail de sensibilisation de la population locale, sa stratégie de promotion digitale et sa nouvelle marque pour promouvoir les pensions de famille : "Tahitian Guesthouse".
Paul Sloan, directeur de Tahiti Tourisme, réservait une surprise aux acteurs du tourisme qui étaient présent à la conférence annuelle de Tahiti Tourisme, lundi matin. En effet, plutôt que de faire un discours, il a ouvert la conférence avec un haka, pour le plus grand plaisir de l'audience présente à la Maison de la culture.
Lors de cette conférence annuelle, l'équipe du siège de Tahiti Tourisme a présenté ses actions pour développer le marché domestique, les nouvelles actions entreprises dans le cadre de la campagne de sensibilisation 2018, les dernières avancées dans le déploiement de sa stratégie de marketing digital ainsi que la nouvelle campagne de communication internationale dédiée à la promotion de la Petite Hôtellerie Familiale. "Tahiti Tourisme concentre ses efforts sur la sensibilisation de la population locale, sa stratégie de promotion digitale et sur le produit 'Petite Hôtellerie Familiale'."
En 2018, le ministère du Tourisme a confié au groupement d'intérêt économique Tahiti Tourisme la mission de sensibiliser les Polynésiens au tourisme. Dans le cadre de cette nouvelle mission, Vaima Deniel, directrice des opérations locales a mis en place une campagne de communication intitulée "Notre Mana pour le tourisme". Des actions ont également été mises en place pour véhiculer les messages de sensibilisation. Une émission de télévision, destinée à mettre en avant la diversité des métiers du tourisme ainsi que les enjeux du secteur touristique, sera diffusée sur TNTV et Polynésie la 1ère. Par ailleurs, Tahiti Tourisme prévoit également la mise en place d'un truck "Métiers du tourisme" pour les jeunes étudiants polynésiens au mois d'octobre lors d'un Forum des Métiers et Formations du tourisme. Le truck transportera les étudiants à la rencontre des acteurs du secteur.
Paul Sloan, directeur de Tahiti Tourisme, réservait une surprise aux acteurs du tourisme qui étaient présent à la conférence annuelle de Tahiti Tourisme, lundi matin. En effet, plutôt que de faire un discours, il a ouvert la conférence avec un haka, pour le plus grand plaisir de l'audience présente à la Maison de la culture.
Lors de cette conférence annuelle, l'équipe du siège de Tahiti Tourisme a présenté ses actions pour développer le marché domestique, les nouvelles actions entreprises dans le cadre de la campagne de sensibilisation 2018, les dernières avancées dans le déploiement de sa stratégie de marketing digital ainsi que la nouvelle campagne de communication internationale dédiée à la promotion de la Petite Hôtellerie Familiale. "Tahiti Tourisme concentre ses efforts sur la sensibilisation de la population locale, sa stratégie de promotion digitale et sur le produit 'Petite Hôtellerie Familiale'."
En 2018, le ministère du Tourisme a confié au groupement d'intérêt économique Tahiti Tourisme la mission de sensibiliser les Polynésiens au tourisme. Dans le cadre de cette nouvelle mission, Vaima Deniel, directrice des opérations locales a mis en place une campagne de communication intitulée "Notre Mana pour le tourisme". Des actions ont également été mises en place pour véhiculer les messages de sensibilisation. Une émission de télévision, destinée à mettre en avant la diversité des métiers du tourisme ainsi que les enjeux du secteur touristique, sera diffusée sur TNTV et Polynésie la 1ère. Par ailleurs, Tahiti Tourisme prévoit également la mise en place d'un truck "Métiers du tourisme" pour les jeunes étudiants polynésiens au mois d'octobre lors d'un Forum des Métiers et Formations du tourisme. Le truck transportera les étudiants à la rencontre des acteurs du secteur.
Paul Sloan et l'équipe de Tahiti Tourisme se sont essayés au Haka pour l'ouverture de la conférence annuelle
Nicole Bouteau , ministre du Tourisme, " Nous n'avons jamais eu un prix moyen par chambre aussi élevé que ce que nous connaissons aujourd'hui "
En ce moment, on parle beaucoup de la croisière qui porte le tourisme en Polynésie. Que peut-on faire d'autres pour continuer ce développement ?
"Ce n'est pas que la croisière qui porte le tourisme, mais c'est vrai qu'on voit qu'il y a plus qu'une embelli. On a une année assez exceptionnelle, non seulement en croisière intrapacifique, mais aussi les têtes de ligne. Pour permettre le développement de bateaux basés en tête de ligne en Polynésie, nous avons décidé, l'an dernier, d'ouvrir la défiscalisation pour les bateaux de croisière de 200 cabines. C'est une demande que nous avons fait auprès de M. Darmanin pour que la défiscalisation nationale puisse de nouveau être ouverte à la croisière, comme c'était le cas dans les années 1990-2000. La croisière nous permet de répartir les flux, de pouvoir faire bénéficier aux îles d'escale de cette manne."
Le projet du village Tahitien se concrétise enfin. Qu'espérez-vous de ce projet ?
"Nous espérons effectivement augmenter la capacité d'accueil sur l'île de Tahiti, mais aussi de changer son l'image. Nous souhaitons en faire une destination dans la destination, ne pas la considérer simplement comme une île de transit. L'île de Tahiti a également du potentiel. Nous espérons trouver un équilibre et que le développement profite à tous sur l'ensemble des archipels de la Polynésie. Le bungalow sur pilotis, Bora Bora, Moorea restent des produits phares. Depuis trois ans, nous travaillons à promouvoir également les archipels les plus éloignés, tous les types d'hébergements dont nous disposons, c'est un travail qui porte ses fruits aujourd'hui."
Vous parlez d'embellies, mais il y a quand même des postes comme l'hôtellerie qui ont connu des difficultés au premier semestre…
"Effectivement, même s'il y a des améliorations pour le mois de juin, le premier semestre a connu une baisse de la fréquentation hôtelière. Tahiti Tourisme et les partenaires hôteliers ont tout de suite réagi, puisque des packages ont été mis en place. On devrait voir une embellie sur le deuxième semestre, puisque c'est particulièrement sur le marché américain que notre action est menée. Il y a une vraie réflexion à avoir sur les politiques tarifaires aujourd'hui. Nous n'avons jamais eu un prix moyen par chambre aussi élevé que ce que nous connaissons aujourd'hui. Il y a une réflexion globale à avoir avec nos partenaires hôteliers également."
"Ce n'est pas que la croisière qui porte le tourisme, mais c'est vrai qu'on voit qu'il y a plus qu'une embelli. On a une année assez exceptionnelle, non seulement en croisière intrapacifique, mais aussi les têtes de ligne. Pour permettre le développement de bateaux basés en tête de ligne en Polynésie, nous avons décidé, l'an dernier, d'ouvrir la défiscalisation pour les bateaux de croisière de 200 cabines. C'est une demande que nous avons fait auprès de M. Darmanin pour que la défiscalisation nationale puisse de nouveau être ouverte à la croisière, comme c'était le cas dans les années 1990-2000. La croisière nous permet de répartir les flux, de pouvoir faire bénéficier aux îles d'escale de cette manne."
Le projet du village Tahitien se concrétise enfin. Qu'espérez-vous de ce projet ?
"Nous espérons effectivement augmenter la capacité d'accueil sur l'île de Tahiti, mais aussi de changer son l'image. Nous souhaitons en faire une destination dans la destination, ne pas la considérer simplement comme une île de transit. L'île de Tahiti a également du potentiel. Nous espérons trouver un équilibre et que le développement profite à tous sur l'ensemble des archipels de la Polynésie. Le bungalow sur pilotis, Bora Bora, Moorea restent des produits phares. Depuis trois ans, nous travaillons à promouvoir également les archipels les plus éloignés, tous les types d'hébergements dont nous disposons, c'est un travail qui porte ses fruits aujourd'hui."
Vous parlez d'embellies, mais il y a quand même des postes comme l'hôtellerie qui ont connu des difficultés au premier semestre…
"Effectivement, même s'il y a des améliorations pour le mois de juin, le premier semestre a connu une baisse de la fréquentation hôtelière. Tahiti Tourisme et les partenaires hôteliers ont tout de suite réagi, puisque des packages ont été mis en place. On devrait voir une embellie sur le deuxième semestre, puisque c'est particulièrement sur le marché américain que notre action est menée. Il y a une vraie réflexion à avoir sur les politiques tarifaires aujourd'hui. Nous n'avons jamais eu un prix moyen par chambre aussi élevé que ce que nous connaissons aujourd'hui. Il y a une réflexion globale à avoir avec nos partenaires hôteliers également."