Ce lundi 27 septembre 2012 était la dernière conférence de presse de Steeve Hamblin en tant que président du Conseil d’administration du GIE Tahiti Tourisme, à l’occasion de la fête mondiale du tourisme qui aura lieu jeudi, le 27 septembre. Ayant annoncé sa démission il y a quelques jours, pour se consacrer à ses affaires personnelles, cette démission devrait être officialisée dans huit jours, le mardi 2 octobre. Lors d’un Conseil d’administration du GIE Tahiti Tourisme, la démission de Steeve Hamblin sera actée en même temps que sera connu le nom de son successeur, pour ne pas laisser le GIE sans maître à bord. Et ce devrait être le retour aux commandes du GIE d’un homme ayant la confiance du gouvernement et particulièrement du ministre du tourisme, Oscar Temaru. Le nom de Hiro Mataoa, un ancien collaborateur d'Oscar Temaru à la mairie de Faa'a est avancé.
«On a convenu avec les professionnels du tourisme qui siègent au conseil d’administration de laisser à Oscar Temaru le soin de nommer mon remplaçant. Au cours de mon mandant de président du GIE Tahiti Tourisme je me suis rendu compte que les administrateurs publics n’étaient pas toujours présents lors des CA, pas toujours disponibles. Je crois qu’il faut laisser au ministre/président le soin de nommer le président de Tahiti Tourisme. Cela va ramener le politique au cœur des débats sur le tourisme, cela donnera une prise de conscience forte des enjeux et des efforts déjà réalisés au sein de cette structure. Après le plan social, la restructuration du GIE, il faut maintenant parler de développement. Aussi, c’est le moment de réconcilier la structure GIE Tahiti Tourisme avec son ministre» expliquait Steeve Hamblin à Tahiti Infos. Quitte donc à ce que le GIE Tahiti Tourisme devienne une sorte de tribune politique entre le monde politique qui ne dispose que de quatre sièges au Conseil d’administration et les professionnels du tourisme qui en ont vingt.
Steeve Hamblin avait été nommé PCA (président du conseil d’administration) du GIE Tahiti Tourisme en avril 2011, après avoir perdu son poste de ministre du tourisme. Selon lui, la restructuration de l’établissement opérée tout au long de l’année 2012 est aujourd’hui achevée : 19 agents ont quitté Tahiti Tourisme dans le cadre du plan social, l’externalisation des représentations à l’étranger est réalisée : en 2012, la masse salariale du GIE ne représente plus que 16% du budget global de Tahiti Tourisme. Mais désormais le GIE Tahiti Tourisme travaille «à flux tendu». Aussi, il ne faudrait pas que l’établissement connaisse une nouvelle baisse du budget de fonctionnement en 2013. «Une nouvelle baisse du budget de fonctionnement conduirait à un nouveau plan social. Moins de ressources humaines = moins d’actions menées = perte de visibilité pour la destination = baisse de la fréquentation touristique à terme» selon un communiqué de presse sur les chiffres du tourisme. «Si le tourisme est une priorité gouvernementale et est essentiel pour l’économie du Pays, il est nécessaire de se donner les moyens de le développer comme le font les destinations concurrentes» conclut le communiqué de presse alors que se négocient en ce moment même les arbitrages budgétaires pour la prochaine année.
«On a convenu avec les professionnels du tourisme qui siègent au conseil d’administration de laisser à Oscar Temaru le soin de nommer mon remplaçant. Au cours de mon mandant de président du GIE Tahiti Tourisme je me suis rendu compte que les administrateurs publics n’étaient pas toujours présents lors des CA, pas toujours disponibles. Je crois qu’il faut laisser au ministre/président le soin de nommer le président de Tahiti Tourisme. Cela va ramener le politique au cœur des débats sur le tourisme, cela donnera une prise de conscience forte des enjeux et des efforts déjà réalisés au sein de cette structure. Après le plan social, la restructuration du GIE, il faut maintenant parler de développement. Aussi, c’est le moment de réconcilier la structure GIE Tahiti Tourisme avec son ministre» expliquait Steeve Hamblin à Tahiti Infos. Quitte donc à ce que le GIE Tahiti Tourisme devienne une sorte de tribune politique entre le monde politique qui ne dispose que de quatre sièges au Conseil d’administration et les professionnels du tourisme qui en ont vingt.
Steeve Hamblin avait été nommé PCA (président du conseil d’administration) du GIE Tahiti Tourisme en avril 2011, après avoir perdu son poste de ministre du tourisme. Selon lui, la restructuration de l’établissement opérée tout au long de l’année 2012 est aujourd’hui achevée : 19 agents ont quitté Tahiti Tourisme dans le cadre du plan social, l’externalisation des représentations à l’étranger est réalisée : en 2012, la masse salariale du GIE ne représente plus que 16% du budget global de Tahiti Tourisme. Mais désormais le GIE Tahiti Tourisme travaille «à flux tendu». Aussi, il ne faudrait pas que l’établissement connaisse une nouvelle baisse du budget de fonctionnement en 2013. «Une nouvelle baisse du budget de fonctionnement conduirait à un nouveau plan social. Moins de ressources humaines = moins d’actions menées = perte de visibilité pour la destination = baisse de la fréquentation touristique à terme» selon un communiqué de presse sur les chiffres du tourisme. «Si le tourisme est une priorité gouvernementale et est essentiel pour l’économie du Pays, il est nécessaire de se donner les moyens de le développer comme le font les destinations concurrentes» conclut le communiqué de presse alors que se négocient en ce moment même les arbitrages budgétaires pour la prochaine année.
Le tourisme : un «business lucratif», y compris à Tahiti
Selon des chiffres qui émanent du GIE Tahiti Tourisme, le secteur du tourisme pèse lourd dans l’économie de Polynésie française : 37 milliards de Fcfp de dépenses touristiques en 2009. Une manne financière non négligeable qui profite à tout le monde : des structures d’hébergement, aux organisateurs d’excursions, prestataires de loisirs, restaurateurs, mais aussi aux agriculteurs, pêcheurs, transitaires, pressing, fleuristes, opérateurs de téléphonie ou d’Internet, et même le Pays et les communes via les diverses taxes (de séjour, TVA) qui sont acquittées par les touristes. En terme de taxes, environ 854 millions de Fcfp ont été perçus chaque année (en 2007, 2008 et 2009) par le Pays au titre de la redevance de promotion touristique ; autre exemple : la commune de Bora Bora a perçu 10,6 millions de Fcfp en 2009 avec la taxe de séjour croisière. Rappelons aussi que la TVA est de 10% sur les services touristiques et de 5% sur les autres postes de dépenses. En moyenne 10 176 personnes travaillent directement dans ce secteur du tourisme sur les années 2009, 2010 et 2011.
En moyenne chaque touriste dépense 235 105 Fcfp lors de son séjour en Polynésie (hors transport aérien) alors que le GIE Tahiti Tourisme dépense en moyenne 11 962 Fcfp pour faire venir chacun des touristes foulant le sol de la Polynésie française par le biais de la promotion extérieure. Ce chiffre de 11 962 Fcfp est le rapport entre le budget annuel du GIE Tahiti Tourisme (fonctionnement, salaires, activités de promotion) et le nombre de touristes qui séjournent en Polynésie. En 2009 ; les touristes terrestres ont dépensé 29,6 milliards de Fcfp durant leur séjour, les croisiéristes 8,1 milliards de Fcfp dont 42% sont dépensés à terre.
Selon des chiffres qui émanent du GIE Tahiti Tourisme, le secteur du tourisme pèse lourd dans l’économie de Polynésie française : 37 milliards de Fcfp de dépenses touristiques en 2009. Une manne financière non négligeable qui profite à tout le monde : des structures d’hébergement, aux organisateurs d’excursions, prestataires de loisirs, restaurateurs, mais aussi aux agriculteurs, pêcheurs, transitaires, pressing, fleuristes, opérateurs de téléphonie ou d’Internet, et même le Pays et les communes via les diverses taxes (de séjour, TVA) qui sont acquittées par les touristes. En terme de taxes, environ 854 millions de Fcfp ont été perçus chaque année (en 2007, 2008 et 2009) par le Pays au titre de la redevance de promotion touristique ; autre exemple : la commune de Bora Bora a perçu 10,6 millions de Fcfp en 2009 avec la taxe de séjour croisière. Rappelons aussi que la TVA est de 10% sur les services touristiques et de 5% sur les autres postes de dépenses. En moyenne 10 176 personnes travaillent directement dans ce secteur du tourisme sur les années 2009, 2010 et 2011.
En moyenne chaque touriste dépense 235 105 Fcfp lors de son séjour en Polynésie (hors transport aérien) alors que le GIE Tahiti Tourisme dépense en moyenne 11 962 Fcfp pour faire venir chacun des touristes foulant le sol de la Polynésie française par le biais de la promotion extérieure. Ce chiffre de 11 962 Fcfp est le rapport entre le budget annuel du GIE Tahiti Tourisme (fonctionnement, salaires, activités de promotion) et le nombre de touristes qui séjournent en Polynésie. En 2009 ; les touristes terrestres ont dépensé 29,6 milliards de Fcfp durant leur séjour, les croisiéristes 8,1 milliards de Fcfp dont 42% sont dépensés à terre.
Roland Bopp.
Ne pas confondre Tahiti Tourisme et Tahiti Tourism Authority
Roland Bopp, nommé le 20 août dernier en Conseil des ministres, chef du service Tahiti Tourism Authority (TTA) était présent également ce lundi matin pour la conférence de presse de la journée mondiale du tourisme. Il est venu clarifier les missions du TTA, méconnues : «Tahiti Tourism Authority était auparavant le service du tourisme du gouvernement. C’est un service public du gouvernement. La mission principale est l’encadrement législatif des activités du tourisme, mais aussi notamment l’aménagement des sites, les aides accordées à l’hôtellerie ou aux pensions de famille. Mais il y a aussi de plus en plus une adaptation de cet outil vers plus de prospectives et de planification. Le but est d’avoir une vision globale de ce qui se passe ici en Polynésie française, mais aussi à l’extérieur et de renforcer les liens avec les marchés porteurs. La promotion locale et internationale reste une prérogative du GIE Tahiti Tourisme» détaille Roland Bopp qui reconnaît n’avoir jamais travaillé précédemment dans le secteur du tourisme. Tahiti Tourism Authority rassemble une trentaine de personnes, agents territoriaux de la fonction publique, pour ces missions.
Roland Bopp, nommé le 20 août dernier en Conseil des ministres, chef du service Tahiti Tourism Authority (TTA) était présent également ce lundi matin pour la conférence de presse de la journée mondiale du tourisme. Il est venu clarifier les missions du TTA, méconnues : «Tahiti Tourism Authority était auparavant le service du tourisme du gouvernement. C’est un service public du gouvernement. La mission principale est l’encadrement législatif des activités du tourisme, mais aussi notamment l’aménagement des sites, les aides accordées à l’hôtellerie ou aux pensions de famille. Mais il y a aussi de plus en plus une adaptation de cet outil vers plus de prospectives et de planification. Le but est d’avoir une vision globale de ce qui se passe ici en Polynésie française, mais aussi à l’extérieur et de renforcer les liens avec les marchés porteurs. La promotion locale et internationale reste une prérogative du GIE Tahiti Tourisme» détaille Roland Bopp qui reconnaît n’avoir jamais travaillé précédemment dans le secteur du tourisme. Tahiti Tourism Authority rassemble une trentaine de personnes, agents territoriaux de la fonction publique, pour ces missions.
