Les 40 concurrents de la Tahiti Pearl Regatta sont aujourd’hui entrés dans le vif du sujet avec le très attendu parcours de ralliement entre Uturoa (île de Raiatea) et Bora-Bora. 27 milles nautiques d’enchantement le plus absolu, depuis Raietea, l’île sacrée, le long de Tahaa, l’île Vanille, jusqu’à Bora-Bora, la perle des îles Sous-Le-Vent. Les premiers milles disputés à l’intérieur même du lagon pour rejoindre la passe d’accès à l’océan n’ont guère bénéficié des largesses d’Eole, qui laissait aux 250 concurrents d’amples moments de contemplation, avant que l’alizé ne s’installe enfin plus au large. Les voiliers les plus véloces s’étaient alors déjà envolés, et c’est en ordre très dispersé que la flotte mettait avant la mi journée cap sur Moua Pito, la montagne en dents de requin, sommet montagneux qui domine Bora-Bora.
Trois catégories en lice.
Aux côtés des 8 multicoques, un trimaran et 7 catamarans, la flotte de la Tahiti Pearl Regatta compte une trentaine de monocoques de toutes tailles, que le Comité de course a pu selon une règle de jauge très simple, diviser en deux catégories. Trois départs consécutifs ont ainsi pu être donnés tôt ce matin par Georges Khorel et ses équipes du Comité de course. On l’a déjà souligné, 5 petits noeuds de vent attendaient les concurrents sur la ligne de départ mouillée à quelques encablures seulement du port d’Uturoa. Les envois de spi dans cet alizé d’est quelque peu asthmatique donnaient leu à quelques figures de style, et c’est bien à la patience et à la concentration que les meilleurs devaient de s’extraire en premiers de la zone de haut fonds qui séparent Raiatea de Tahaa. Le long bord de portant sous le vent de l’île Vanille était de toute beauté, nombre de bateaux engagés dans d’interminables petits duels de vitesse pure, au plus près des rivages enchanteurs d’une île parfaitement préservée. Spirit, le rapide trimaran battant pavillon des îles Cook, s’échappait rapidement devant Pïerre Cosso et son catamaran Nusa Dusa bien toilé et habituellement à l’aise dans le petit temps, mais désarmé aujourd’hui face à l’ultra léger trimaran.
Pétole au large de Tahaa
Un nouvel épisode sans vent attendait les coureurs en route vers Bora, qui mettait à rude épreuve les nerfs des concurrents très étalés sur le plan d’eau, guettant avec convoitise le moindre souffle d’air, dans l’angoisse de voir à gauche ou à droite s’échapper un voilier plus chanceux. C’est d’une dépression en développement loin dans l’ouest que venait le salut, avec la franche accélération du vent à l’approche de Bora Bora et son pic culminant à plus de 700 mètres. La longue et belle houle du Pacifique gonflait alors le plan d’eau tandis que les spinnackers reprenaient forme et couleur. Les petits airs faisaient le bonheur des unités légères et très toilés, à l’instar des Speed 18 et des Pogo 850 capable de se déhaler rapidement. Ils venaient à l’approche de Bora-Bora s’immiscer dans le sillage immédiat de Tapuni , long voilier armé par les Forces Armées de Polynésie française.
Trois catégories en lice.
Aux côtés des 8 multicoques, un trimaran et 7 catamarans, la flotte de la Tahiti Pearl Regatta compte une trentaine de monocoques de toutes tailles, que le Comité de course a pu selon une règle de jauge très simple, diviser en deux catégories. Trois départs consécutifs ont ainsi pu être donnés tôt ce matin par Georges Khorel et ses équipes du Comité de course. On l’a déjà souligné, 5 petits noeuds de vent attendaient les concurrents sur la ligne de départ mouillée à quelques encablures seulement du port d’Uturoa. Les envois de spi dans cet alizé d’est quelque peu asthmatique donnaient leu à quelques figures de style, et c’est bien à la patience et à la concentration que les meilleurs devaient de s’extraire en premiers de la zone de haut fonds qui séparent Raiatea de Tahaa. Le long bord de portant sous le vent de l’île Vanille était de toute beauté, nombre de bateaux engagés dans d’interminables petits duels de vitesse pure, au plus près des rivages enchanteurs d’une île parfaitement préservée. Spirit, le rapide trimaran battant pavillon des îles Cook, s’échappait rapidement devant Pïerre Cosso et son catamaran Nusa Dusa bien toilé et habituellement à l’aise dans le petit temps, mais désarmé aujourd’hui face à l’ultra léger trimaran.
Pétole au large de Tahaa
Un nouvel épisode sans vent attendait les coureurs en route vers Bora, qui mettait à rude épreuve les nerfs des concurrents très étalés sur le plan d’eau, guettant avec convoitise le moindre souffle d’air, dans l’angoisse de voir à gauche ou à droite s’échapper un voilier plus chanceux. C’est d’une dépression en développement loin dans l’ouest que venait le salut, avec la franche accélération du vent à l’approche de Bora Bora et son pic culminant à plus de 700 mètres. La longue et belle houle du Pacifique gonflait alors le plan d’eau tandis que les spinnackers reprenaient forme et couleur. Les petits airs faisaient le bonheur des unités légères et très toilés, à l’instar des Speed 18 et des Pogo 850 capable de se déhaler rapidement. Ils venaient à l’approche de Bora-Bora s’immiscer dans le sillage immédiat de Tapuni , long voilier armé par les Forces Armées de Polynésie française.
GAu bonheur d’Agathe
L’Agathe, le rapide A 40 à Jean Pierre Basse se présentait devant Bora-Bora et son lagon aux sept variations de bleu, loin devant la flotte des multicoques et des monocoques en tout début d’après-midi, au terme de près de 5 heures d’une navigation éprouvante entre les trous d’air, sous un soleil de plomb. Tout l’équipage exultait au passage de la ligne, accompagné comme par magie par un banc de dauphins très joueurs . Tapuni, le 45 pieds armé par les Forces Armées de Polynésie Française n’était pourtant pas très loin, et en capacité de s’emparer en temps compensé de la première place.
Toute la flotte ralliait ainsi Bora-Bora et son lagon magique. Les 250 régatiers allaient toute une partie de la nuit profiter de la fête Polynésienne organisée à l’Hôtel Méridien Bora-Bora. Nouveau morceau de bravoure dès demain matin avec un nouveau ralliement vers Tahaa.
Un Mini dans la course
La Tahiti Pearl Regatta accueille avec plaisir tous les supports. Seul dans sa classe, Patrick Lefebvre concourre cette année avec fierté à bord de son Mini 6,50 Pogo 2, dénommé Fenua AC Cleaner. Patrick, skipper professionnel en Polynésie depuis plus de 15 ans, rêvait d’un voilier simple d’entretien, et rapîe. Le Mini l’inspirait tant que voici deux ans, il décidait de passer commande au chantier Structure à Bénodet. Ne restait plus qu’à ramener le bateau dans ses îles chéries. Qu’à cela ne tienne, Lefèvre, accompagnée d’une amie Tahitienne Maeva entreprenait de convoyer lui même son Mini, de Bénodet en Martinique, puis Panama et son canal, avant les Marquises et Tahiti. Etonnante histoire d’un étonnant petit bateau !
Le saviez-vous?
Le nom Bora-Bora ne serait qu’une maladroite interprétation occidentale du nom Polynésien de Pora-Pora. La lettre B n’existe pas dans l’alphabet Tahitien, et c’est aux Américains que l’on devrait cette petite entorse alphabétique. Mais les puristes avancent le nom de Vavau comme appellation originelle de l’île.
Les Forces Armées de Polynésie Française dans la course
Deux voiliers ont été armés cette année par les FAPF, très impliqués dans le développement du nautisme en Polynésie, et qui apportent un soutien inconditionnel à la Tahiti Pearl regatta. Un remorqueur côtier, le Maroa assure la sécurité de la course et les voileirs 3Tapuni » et « Canelle » embarquent des memebres des Forces armées. On décompet ainsi parmi ces soldats régateirs, 6 memebres de la Marine Nationale, 4 de l’Armée de l’air, 1 de l’armée de terre, un gendarme et un représentant du Service de Santé.
Ils ont dit :
Jean-Pierre Basse, L’Agathe
« Ce fut long ! mais que ce fut bon ! c’est une jolie victoire quyi nous fait tous plaisir car nous avons fait peu d’erreur en navigation. Nous terminons avec une belle avance mais nous devons une heure à nos principaux adversaires du fait de notre rating… »
Patrick Lefebvre, Fenua AC Cleaner
"Nous prenons un bon départ et nous tombons dès la sortie de la passe dans un trou de vent. On s'est fait dépasser à ce moment. C'est assez rageant."
La Météo du Jour :Vendredi 18 mai 2012
La phase anticyclonique se réinstalle avec un baromètre en hausse. pas plmus de 4 à 5 noueds de vent annoncés sur la ligne de départ à Bora-Bora. Léger renforcement attendu dans l'après midi.
L’expression Tahitienne du jour :
« Manino » = temps calme
Le programme :
Sur mer :
Vendredi 18 mai - manche 3
8h30 Bora Bora > Taha’a (21,8 MN)
Samedi 19 mai - manche 4 & 5
8h30 Raiatea Banana (5,7 MN)
12h30 Tour de Taha’a (19 MN)
A terre :
Vendredi 18 mai, polynesian night
Motu Céran, Taha’a
Fluo Coconut Challenge, Sunset Cocktail, four tahitien, show de danse, Beach Party
Dresscode : «Fluo» Mouillage : au nord du motu Céran
Samedi 19 mai, soirée des équipages
Motu Pearl Village, Taha’a
Cocktail, remise des Prix, repas, défilé des équipages, concerts by Raiatea Connection & Playful Robots, No Moon Party...
A 5h, pour les vaillants : Soupe à l’oignon ; Dresscode : «Déguisés» ; Mouillage : au nord du motu Céran
Crédit photo : Tor Johnson - Bertrand Duquenne
L’Agathe, le rapide A 40 à Jean Pierre Basse se présentait devant Bora-Bora et son lagon aux sept variations de bleu, loin devant la flotte des multicoques et des monocoques en tout début d’après-midi, au terme de près de 5 heures d’une navigation éprouvante entre les trous d’air, sous un soleil de plomb. Tout l’équipage exultait au passage de la ligne, accompagné comme par magie par un banc de dauphins très joueurs . Tapuni, le 45 pieds armé par les Forces Armées de Polynésie Française n’était pourtant pas très loin, et en capacité de s’emparer en temps compensé de la première place.
Toute la flotte ralliait ainsi Bora-Bora et son lagon magique. Les 250 régatiers allaient toute une partie de la nuit profiter de la fête Polynésienne organisée à l’Hôtel Méridien Bora-Bora. Nouveau morceau de bravoure dès demain matin avec un nouveau ralliement vers Tahaa.
Un Mini dans la course
La Tahiti Pearl Regatta accueille avec plaisir tous les supports. Seul dans sa classe, Patrick Lefebvre concourre cette année avec fierté à bord de son Mini 6,50 Pogo 2, dénommé Fenua AC Cleaner. Patrick, skipper professionnel en Polynésie depuis plus de 15 ans, rêvait d’un voilier simple d’entretien, et rapîe. Le Mini l’inspirait tant que voici deux ans, il décidait de passer commande au chantier Structure à Bénodet. Ne restait plus qu’à ramener le bateau dans ses îles chéries. Qu’à cela ne tienne, Lefèvre, accompagnée d’une amie Tahitienne Maeva entreprenait de convoyer lui même son Mini, de Bénodet en Martinique, puis Panama et son canal, avant les Marquises et Tahiti. Etonnante histoire d’un étonnant petit bateau !
Le saviez-vous?
Le nom Bora-Bora ne serait qu’une maladroite interprétation occidentale du nom Polynésien de Pora-Pora. La lettre B n’existe pas dans l’alphabet Tahitien, et c’est aux Américains que l’on devrait cette petite entorse alphabétique. Mais les puristes avancent le nom de Vavau comme appellation originelle de l’île.
Les Forces Armées de Polynésie Française dans la course
Deux voiliers ont été armés cette année par les FAPF, très impliqués dans le développement du nautisme en Polynésie, et qui apportent un soutien inconditionnel à la Tahiti Pearl regatta. Un remorqueur côtier, le Maroa assure la sécurité de la course et les voileirs 3Tapuni » et « Canelle » embarquent des memebres des Forces armées. On décompet ainsi parmi ces soldats régateirs, 6 memebres de la Marine Nationale, 4 de l’Armée de l’air, 1 de l’armée de terre, un gendarme et un représentant du Service de Santé.
Ils ont dit :
Jean-Pierre Basse, L’Agathe
« Ce fut long ! mais que ce fut bon ! c’est une jolie victoire quyi nous fait tous plaisir car nous avons fait peu d’erreur en navigation. Nous terminons avec une belle avance mais nous devons une heure à nos principaux adversaires du fait de notre rating… »
Patrick Lefebvre, Fenua AC Cleaner
"Nous prenons un bon départ et nous tombons dès la sortie de la passe dans un trou de vent. On s'est fait dépasser à ce moment. C'est assez rageant."
La Météo du Jour :Vendredi 18 mai 2012
La phase anticyclonique se réinstalle avec un baromètre en hausse. pas plmus de 4 à 5 noueds de vent annoncés sur la ligne de départ à Bora-Bora. Léger renforcement attendu dans l'après midi.
L’expression Tahitienne du jour :
« Manino » = temps calme
Le programme :
Sur mer :
Vendredi 18 mai - manche 3
8h30 Bora Bora > Taha’a (21,8 MN)
Samedi 19 mai - manche 4 & 5
8h30 Raiatea Banana (5,7 MN)
12h30 Tour de Taha’a (19 MN)
A terre :
Vendredi 18 mai, polynesian night
Motu Céran, Taha’a
Fluo Coconut Challenge, Sunset Cocktail, four tahitien, show de danse, Beach Party
Dresscode : «Fluo» Mouillage : au nord du motu Céran
Samedi 19 mai, soirée des équipages
Motu Pearl Village, Taha’a
Cocktail, remise des Prix, repas, défilé des équipages, concerts by Raiatea Connection & Playful Robots, No Moon Party...
A 5h, pour les vaillants : Soupe à l’oignon ; Dresscode : «Déguisés» ; Mouillage : au nord du motu Céran
Crédit photo : Tor Johnson - Bertrand Duquenne
