L'emprise foncière que nécessite le Tahiti Mahana Beach va au-delà des terres qui sont déjà la propriété du Pays d'où l'ouverture d'une procédure de déclaration d'utilité publique.
PUNAAUIA, le 1er juin 2015. Quasiment deux ans déjà ont passé depuis le lancement du projet Tahiti Mahana Beach. L'implantation d'un vaste complexe touristique, à Tahiti, sur la commune de Punaauia réclame de multiples actions en amont qui sont loin d'être achevées. Notamment pour disposer de la totalité de l'emprise foncière nécessaire.
Trois esquisses d'aménagement proposées par des architectes chinois, hawaiiens et français en juillet 2014 ; cinq groupements internationaux qui ont déposé en mars dernier leur dossier pour participer à la construction de cet imposant complexe touristique dans le cadre de l'appel à manifestation d'intérêts ; un budget estimé autour de 250 milliards de Fcfp pour la réalisation des différents hôtels et structures (casino, logements, marinas, centres de loisirs) du complexe. Le Tahiti Mahana Beach donne régulièrement le tournis, mais avance néanmoins à pas de fourmi.
Il faut dire qu'après un lancement percutant, avec le rachat notamment du Sofitel Maeva Beach qui venait de fermer ses portes, rasé depuis du site, le projet a sacrément ralenti son rythme de croisière. A sa prise de fonction à la présidence du Pays, Edouard Fritch expliquait les causes de ce ralentissement pour ne pas brûler les étapes réglementaires et tenter d'obtenir, autour de ce projet de très grande ampleur, le consensus le plus large possible.
Toutefois, tout le monde n'est pas convaincu par ce gigantesque aménagement, particulièrement une poignée d'irréductibles dont les parcelles de terre, situées en périphérie du projet sont nécessaires pourtant à la bonne conduite du projet. En avril dernier, le gouvernement annonçait que des négociations à l'amiable, pour ces emprises foncières, avaient été tentées mais qu'elles avaient échoué. Il faut donc en passer par une enquête d'utilité publique en vue de récupérer ces terrains par l'expropriation.
Au final deux enquêtes sont lancées par le gouvernement et vont s'ouvrir dès ce jeudi 4 juin. L'une de ces enquêtes est préalable à la déclaration d'utilité publique du projet d'acquisition des terrains nécessaires au projet Tahiti Mahana Beach ; l'autre est une enquête parcellaire en vue de délimiter exactement les parcelles à acquérir pour la réalisation du projet.
Ces enquêtes seront simultanément ouvertes jusqu'au 25 juin prochain dans les bureaux de la mairie de Punaauia. Le dossier de l'enquête préalable à la déclaration d'utilité publique comprend une notice explicative sommaire, un plan de situation du projet, des plans des parcelles à acquérir et une estimation des acquisitions à réaliser. Toute personne qui souhaite s'informer sur le projet pourra consulter le dossier (du lundi au vendredi) de 8 h à 14 h et consigner ses observations sur le registre. Le rapport final du commissaire enquêteur devra être bouclé pour le 25 juillet prochain.
Toujours concernant le Tahiti Mahana Beach, les cinq groupements internationaux candidats à la réalisation du complexe touristique seront auditionnés à partir du 15 juin. Le gouvernement devrait indiquer début juillet qui sera le lauréat retenu pour la phase de construction de ce futur resort qui devra réussir à s'intégrer dans un contexte polynésien, répondre aux standards internationaux du tourisme, correspondre parfaitement aux exigences contractuelles du Pays et s'inscrire dans un développement durable.
Trois esquisses d'aménagement proposées par des architectes chinois, hawaiiens et français en juillet 2014 ; cinq groupements internationaux qui ont déposé en mars dernier leur dossier pour participer à la construction de cet imposant complexe touristique dans le cadre de l'appel à manifestation d'intérêts ; un budget estimé autour de 250 milliards de Fcfp pour la réalisation des différents hôtels et structures (casino, logements, marinas, centres de loisirs) du complexe. Le Tahiti Mahana Beach donne régulièrement le tournis, mais avance néanmoins à pas de fourmi.
Il faut dire qu'après un lancement percutant, avec le rachat notamment du Sofitel Maeva Beach qui venait de fermer ses portes, rasé depuis du site, le projet a sacrément ralenti son rythme de croisière. A sa prise de fonction à la présidence du Pays, Edouard Fritch expliquait les causes de ce ralentissement pour ne pas brûler les étapes réglementaires et tenter d'obtenir, autour de ce projet de très grande ampleur, le consensus le plus large possible.
Toutefois, tout le monde n'est pas convaincu par ce gigantesque aménagement, particulièrement une poignée d'irréductibles dont les parcelles de terre, situées en périphérie du projet sont nécessaires pourtant à la bonne conduite du projet. En avril dernier, le gouvernement annonçait que des négociations à l'amiable, pour ces emprises foncières, avaient été tentées mais qu'elles avaient échoué. Il faut donc en passer par une enquête d'utilité publique en vue de récupérer ces terrains par l'expropriation.
Au final deux enquêtes sont lancées par le gouvernement et vont s'ouvrir dès ce jeudi 4 juin. L'une de ces enquêtes est préalable à la déclaration d'utilité publique du projet d'acquisition des terrains nécessaires au projet Tahiti Mahana Beach ; l'autre est une enquête parcellaire en vue de délimiter exactement les parcelles à acquérir pour la réalisation du projet.
Ces enquêtes seront simultanément ouvertes jusqu'au 25 juin prochain dans les bureaux de la mairie de Punaauia. Le dossier de l'enquête préalable à la déclaration d'utilité publique comprend une notice explicative sommaire, un plan de situation du projet, des plans des parcelles à acquérir et une estimation des acquisitions à réaliser. Toute personne qui souhaite s'informer sur le projet pourra consulter le dossier (du lundi au vendredi) de 8 h à 14 h et consigner ses observations sur le registre. Le rapport final du commissaire enquêteur devra être bouclé pour le 25 juillet prochain.
Toujours concernant le Tahiti Mahana Beach, les cinq groupements internationaux candidats à la réalisation du complexe touristique seront auditionnés à partir du 15 juin. Le gouvernement devrait indiquer début juillet qui sera le lauréat retenu pour la phase de construction de ce futur resort qui devra réussir à s'intégrer dans un contexte polynésien, répondre aux standards internationaux du tourisme, correspondre parfaitement aux exigences contractuelles du Pays et s'inscrire dans un développement durable.