FAAA, le 20 juin 2016 - Une énorme grille d'aération de 2x3 mètres, qui surplombe la salle des embarquements domestiques de l'aéroport de Tahiti Faa'a, s'est écroulée ce lundi peu avant 13 heures sur cinq passagers en attente. La chute a provoqué cinq blessés légers parmi les usagers qui attendaient dans la salle. Quatre victimes ont été transportées au centre hospitalier du Taaone, parmi elles un couple de touristes japonais.
Ce puit de lumière hébergeait deux bouches d'aération métalliques de forme triangulaire. L'une d'elles s'est effondrée ce lundi sur cinq passagers.
L'accident s'est produit alors qu'un vol vers Rangiroa et Fakarava se préparait à embarquer. Une bouche d'aération de forme triangulaire, installée dans un puit de lumière de la salle d'embarquement du terminal domestique, a mal résisté à une bourrasque et ses fixations ont lâché : à 12h45, l'ouvrage de métal s'effondrait sur cinq passagers.
Quatre ont été blessés, dont un couple de touristes japonais, une métropolitaine et un local. Ils souffrent, selon les informations du haut-commissariat, de "commotions qui n'engagent pas le pronostic vital". Le plus gravement atteint est le Japonais, atteint à la tête. Les autres ont pris des coups au dos et à la tête à cause des barres de métal de la bouche d'aération tombée de cinq mètres de haut. Les quatre blessés légers ont été évacués vers le CHPF. La cinquième victime a préféré rentrer chez elle et prendre son vol vers Fakarava malgré un coup reçu au dos.
Les pompiers de l'aéroport, rapidement aidés des pompiers de Faa'a et de Punaauia, sont intervenus auprès des blessés, tandis que les équipes techniques de l'aéroport démontaient les trois autres grilles d'aérations du même modèle dans cette salle, aux fixations apparemment trop fragiles pour les rafales (la station Météo France de Faa'a enregistrait un vent à 42km/h à 14h ce lundi).
Deux enquêtes auront lieu
Quatre ont été blessés, dont un couple de touristes japonais, une métropolitaine et un local. Ils souffrent, selon les informations du haut-commissariat, de "commotions qui n'engagent pas le pronostic vital". Le plus gravement atteint est le Japonais, atteint à la tête. Les autres ont pris des coups au dos et à la tête à cause des barres de métal de la bouche d'aération tombée de cinq mètres de haut. Les quatre blessés légers ont été évacués vers le CHPF. La cinquième victime a préféré rentrer chez elle et prendre son vol vers Fakarava malgré un coup reçu au dos.
Les pompiers de l'aéroport, rapidement aidés des pompiers de Faa'a et de Punaauia, sont intervenus auprès des blessés, tandis que les équipes techniques de l'aéroport démontaient les trois autres grilles d'aérations du même modèle dans cette salle, aux fixations apparemment trop fragiles pour les rafales (la station Météo France de Faa'a enregistrait un vent à 42km/h à 14h ce lundi).
Deux enquêtes auront lieu
Eric Dumas, directeur d'Aéroport de Tahiti, le concessionnaire en charge de la gestion de l'aéroport
Eric Dumas, directeur général du concessionnaire Aéroport de Tahiti, explique qu'il y a "deux enquêtes qui vont être faites. Il y a des victimes, donc il y aura forcément une enquête policière qui va se mettre en place pour déterminer les causes et les responsabilités. Et nous de notre côté, nous allons immédiatement lancer une campagne de vérification des installations du même type. Nous avons d'autres puits de lumière qui s'y apparentent et qui vont être vérifiés dans les heures qui viennent pour être sûr que tout danger est écarté. L'enquête le dira, mais la responsabilité civile de l'aéroport peut être engagée."
Le directeur se félicite tout de même de la réactivité des agents de sécurité de l'aéroport et remercie également les pompiers de l'aéroport, ceux de Faa'a et ceux de Punaauia qui ont mobilisé leurs ambulances pour assurer une réponse rapide à l'accident qui aurait pu être encore plus grave.
Notons de notre côté que les familles des passagers du vol concerné auraient eu bien du mal à avoir des nouvelles de leurs proches. Appelés à 14h30 soit 90 minutes après l'événement, la Direction de la police nationale aux frontières, en charge de la sécurité publique de l'aéroport, nous a déclaré "nous ne pouvons communiquer aucune information pour le moment" et ne pouvait même pas confirmer que l'accident avait eu lieu, et renvoyait vers le haut-commissariat. Le standard de l'aéroport avait encore moins d'informations, de quoi alimenter les pires hypothèses.
Le directeur d'AdT assure enfin que les deux heures de retard qu'ont connus les vols d'Air Tahiti ce lundi après-midi n'étaient "pas du tout liées à cet incident". Le responsable d'escale d'Air Tahiti le confirme : "oui, nous avons eu un ATR qui a rencontré un problème technique, ce qui a provoqué ces retards."
Le directeur se félicite tout de même de la réactivité des agents de sécurité de l'aéroport et remercie également les pompiers de l'aéroport, ceux de Faa'a et ceux de Punaauia qui ont mobilisé leurs ambulances pour assurer une réponse rapide à l'accident qui aurait pu être encore plus grave.
Notons de notre côté que les familles des passagers du vol concerné auraient eu bien du mal à avoir des nouvelles de leurs proches. Appelés à 14h30 soit 90 minutes après l'événement, la Direction de la police nationale aux frontières, en charge de la sécurité publique de l'aéroport, nous a déclaré "nous ne pouvons communiquer aucune information pour le moment" et ne pouvait même pas confirmer que l'accident avait eu lieu, et renvoyait vers le haut-commissariat. Le standard de l'aéroport avait encore moins d'informations, de quoi alimenter les pires hypothèses.
Le directeur d'AdT assure enfin que les deux heures de retard qu'ont connus les vols d'Air Tahiti ce lundi après-midi n'étaient "pas du tout liées à cet incident". Le responsable d'escale d'Air Tahiti le confirme : "oui, nous avons eu un ATR qui a rencontré un problème technique, ce qui a provoqué ces retards."