Paris, France | AFP | lundi 26/08/2024 - L'enquête sur l'attaque de la synagogue de La Grande-Motte (Hérault) se poursuivait lundi et les gardes à vue du principal suspect, qui a été entendu dans la journée, et de deux autres personnes, ont été prolongées, ont indiqué le Parquet national antiterroriste (Pnat) et une source proche du dossier.
Les trois gardes à vue ont été prolongées par le juge des libertés et de la détention lundi, a précisé le Pnat.
En revanche, l'un des suspects interpellés dans l'entourage de l'auteur a été relâché en fin de journée lundi, selon ces deux sources.
"Il s'agissait de l'un des contacts téléphoniques privilégiés du principal suspect", a ajouté la source proche. "A ce stade, aucune charge n'apparaissait susceptible d'être retenue contre lui", selon le Pnat.
Le principal suspect, un Algérien de 33 ans en situation régulière en France qui a été blessé au visage lors de son interpellation samedi soir à Nîmes, n'est plus hospitalisé et a été entendu par les enquêteurs, a souligné la source proche.
L'enquête ouverte samedi par le Pnat pour tentatives d'assassinats terroristes doit également se poursuivre afin de connaître précisément son projet, a-t-elle ajouté.
Les gardes à vue se déroulent dans les locaux de la Sous-direction antiterroriste (Sdat) à Levallois-Perret, près de Paris.
Samedi matin peu avant 08H30, le principal suspect a été filmé par des caméras de vidéosurveillance, le visage découvert et un drapeau palestinien à la ceinture, alors qu'il tentait de mettre le feu à la synagogue, avant l'office matinal du shabbat qui accueille de nombreux fidèles.
"Un drame a été évité" de justesse, a déclaré dimanche soir le ministre de l'Intérieur démissionnaire Gérald Darmanin, dénonçant un "acte antisémite".
Le suspect, qui n'a pas pénétré dans l'édifice religieux mais tenté d'y mettre le feu, "guettait" à l'extérieur la sortie des fidèles, armé d'une "hache" ou d'une "hachette", a-t-il assuré.
Cinq personnes seulement, dont le rabbin, se trouvaient à l'intérieur et le suspect a dû prendre la fuite du fait de l'intervention rapide des forces de l'ordre.
L'analyse des images de vidéosurveillance est en cours afin de déterminer les armes détenues par le suspect.
Une source policière a précisé à l'AFP qu'une hache avait été retrouvée non loin de la synagogue.
Sur les images, on aperçoit notamment ce qui semble être la crosse d'une arme de poing à la ceinture.
L'enquête s'attache aussi à reconstituer les éventuelles complicités du suspect.
Les deux autres personnes entendues par les enquêteurs "ont un lien manifestement avec son périple", a dit M. Darmanin dimanche soir. Mais, selon lui, la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) n'avait "pas documenté" l'existence "d'une organisation extérieure" qui pourrait l'avoir incité à passer à l'acte.
Selon le quotidien régional Midi Libre, parmi elles figure une connaissance qui a récupéré le suspect au Grau-du-Roi, où il s'est rendu après l'attaque incendiaire. Cette information n'a pas été confirmée à l'AFP.
Les trois gardes à vue ont été prolongées par le juge des libertés et de la détention lundi, a précisé le Pnat.
En revanche, l'un des suspects interpellés dans l'entourage de l'auteur a été relâché en fin de journée lundi, selon ces deux sources.
"Il s'agissait de l'un des contacts téléphoniques privilégiés du principal suspect", a ajouté la source proche. "A ce stade, aucune charge n'apparaissait susceptible d'être retenue contre lui", selon le Pnat.
Le principal suspect, un Algérien de 33 ans en situation régulière en France qui a été blessé au visage lors de son interpellation samedi soir à Nîmes, n'est plus hospitalisé et a été entendu par les enquêteurs, a souligné la source proche.
L'enquête ouverte samedi par le Pnat pour tentatives d'assassinats terroristes doit également se poursuivre afin de connaître précisément son projet, a-t-elle ajouté.
Les gardes à vue se déroulent dans les locaux de la Sous-direction antiterroriste (Sdat) à Levallois-Perret, près de Paris.
Samedi matin peu avant 08H30, le principal suspect a été filmé par des caméras de vidéosurveillance, le visage découvert et un drapeau palestinien à la ceinture, alors qu'il tentait de mettre le feu à la synagogue, avant l'office matinal du shabbat qui accueille de nombreux fidèles.
"Un drame a été évité" de justesse, a déclaré dimanche soir le ministre de l'Intérieur démissionnaire Gérald Darmanin, dénonçant un "acte antisémite".
Le suspect, qui n'a pas pénétré dans l'édifice religieux mais tenté d'y mettre le feu, "guettait" à l'extérieur la sortie des fidèles, armé d'une "hache" ou d'une "hachette", a-t-il assuré.
Cinq personnes seulement, dont le rabbin, se trouvaient à l'intérieur et le suspect a dû prendre la fuite du fait de l'intervention rapide des forces de l'ordre.
L'analyse des images de vidéosurveillance est en cours afin de déterminer les armes détenues par le suspect.
Une source policière a précisé à l'AFP qu'une hache avait été retrouvée non loin de la synagogue.
Sur les images, on aperçoit notamment ce qui semble être la crosse d'une arme de poing à la ceinture.
L'enquête s'attache aussi à reconstituer les éventuelles complicités du suspect.
Les deux autres personnes entendues par les enquêteurs "ont un lien manifestement avec son périple", a dit M. Darmanin dimanche soir. Mais, selon lui, la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) n'avait "pas documenté" l'existence "d'une organisation extérieure" qui pourrait l'avoir incité à passer à l'acte.
Selon le quotidien régional Midi Libre, parmi elles figure une connaissance qui a récupéré le suspect au Grau-du-Roi, où il s'est rendu après l'attaque incendiaire. Cette information n'a pas été confirmée à l'AFP.