Les Trials de la Tahiti Pro Teahupo’o, septième étape du championnat du monde de surf proposé par la world surf league, la ligue professionnelle, se sont déroulés à Teahupo’o ce mardi 7 août dans des conditions de vagues idéales. Des vagues de trois à quatre mètres ont permis enfin aux surfeurs locaux de s’exprimer après des années de Trials dans des vagues médiocres.
32 compétiteurs étaient en lice, divisés en huit séries de quatre. A part quelques absents, l’armée tahitienne était bien là, prête à montrer l’étendue de son talent. Les trains de houle du sud qui se sont succédés ces dernières semaines ont permis à nos Tahitiens de s’entrainer sur la vague de Teahupo’o qui, rappelons-le, est aussi belle que dangereuse.
32 compétiteurs étaient en lice, divisés en huit séries de quatre. A part quelques absents, l’armée tahitienne était bien là, prête à montrer l’étendue de son talent. Les trains de houle du sud qui se sont succédés ces dernières semaines ont permis à nos Tahitiens de s’entrainer sur la vague de Teahupo’o qui, rappelons-le, est aussi belle que dangereuse.
Les vagues sont au rendez-vous
Quelques Tahitiens ne parviennent pas à passer le round 1 : Jocelyn Poulou, Edouard Moncheau, Vetea David qui ne sortira pas d’une bombe, Kauli Vaast, Erwan Figuri, Lorenzo Avvenenti, Teaotea Dubois, Ryan Gallina, David Dandois, Enrique Ariitu et O’Neil Massin. Aritz Aranburu ne survivra pas non plus à ce round 1.
Ça passe en revanche pour Tereva David, Mihimana Braye, Matehau Tetopata, Tikanui Smith, Kevin Bourez, Mateia Hiquily, Ruarii Atani, Teva Guillain, Hira Teriinatoofa, Matahi Drollet et le jeune Eimeo Czermak. Mateia Hiquily, qui semble béni des Dieux de Teahupo’o, s’offre le meilleur score du round 1 avec un total sur deux vagues de 16.60 sur 20.
Au round 2, ils ne sont plus que 16 surfeurs divisés en quatre rounds. Comme au round 1, les deux premiers passent en quart de finale en un contre un. Cela passera pour Tikanui Smith, Mihimana Braye, Kévin Bourez, Mateia Hiquily et Matahi Drollet, soit un quota de cinq Tahitiens pour trois étrangers, tous de la « nouvelle génération ».
Quelques Tahitiens ne parviennent pas à passer le round 1 : Jocelyn Poulou, Edouard Moncheau, Vetea David qui ne sortira pas d’une bombe, Kauli Vaast, Erwan Figuri, Lorenzo Avvenenti, Teaotea Dubois, Ryan Gallina, David Dandois, Enrique Ariitu et O’Neil Massin. Aritz Aranburu ne survivra pas non plus à ce round 1.
Ça passe en revanche pour Tereva David, Mihimana Braye, Matehau Tetopata, Tikanui Smith, Kevin Bourez, Mateia Hiquily, Ruarii Atani, Teva Guillain, Hira Teriinatoofa, Matahi Drollet et le jeune Eimeo Czermak. Mateia Hiquily, qui semble béni des Dieux de Teahupo’o, s’offre le meilleur score du round 1 avec un total sur deux vagues de 16.60 sur 20.
Au round 2, ils ne sont plus que 16 surfeurs divisés en quatre rounds. Comme au round 1, les deux premiers passent en quart de finale en un contre un. Cela passera pour Tikanui Smith, Mihimana Braye, Kévin Bourez, Mateia Hiquily et Matahi Drollet, soit un quota de cinq Tahitiens pour trois étrangers, tous de la « nouvelle génération ».
Les quarts de finale
Dans le premier quart, Tikanui Smith est opposé à Mihimana Braye dans un duel fratricide. Mihimana Braye est le surfeur tahitien le mieux classé du monde professionnel (48e WQS), après Michel Bourez. Tikanui Smith est un pro également mais dans le free surf, un spécialiste du gros, il parvient à s’imposer grâce à un total de 15.00 contre 10.40 pour Mihimana Braye. Le « chargeur » de Moorea va malencontreusement se blesser dans cette série.
Dans le deuxième quart, qui aurait pu être une finale des Trials, Kevin Bourez est confronté au Brésilien Bruno Santos, multiple vainqueur des Trials et un des trois rescapés étrangers de ces trials. Kévin obtient de superbes tubes, totalement maitrisés, pour un total de 16.25 mais Bruno Santos, qui surfe front side comme lui, va totaliser 17.30 grâce à un tube noté 10 points.
Encore une performance exceptionnelle de Mateia Hiquily qui totalise 19.15 sur 20 dans le troisième quart de finale. Opposé à l’excellent Hawaiien Baron Mamiya, qui réussit à pomper dans le tube tout en tenant sa planche et qui obtiendra un total de 16.55, Mateia se fait servir deux bombes qu’il va surfer à la perfection, se plaçant au millimètre à chaque fois. Dans le dernier quart, Matahi Drollet, un autre jeune spécialiste de la vague, élimine le Hawaiien Sheldon Paishon-Eichert, le vainqueur du Rangi Pro, invité lors de ces Trials.
Dans le premier quart, Tikanui Smith est opposé à Mihimana Braye dans un duel fratricide. Mihimana Braye est le surfeur tahitien le mieux classé du monde professionnel (48e WQS), après Michel Bourez. Tikanui Smith est un pro également mais dans le free surf, un spécialiste du gros, il parvient à s’imposer grâce à un total de 15.00 contre 10.40 pour Mihimana Braye. Le « chargeur » de Moorea va malencontreusement se blesser dans cette série.
Dans le deuxième quart, qui aurait pu être une finale des Trials, Kevin Bourez est confronté au Brésilien Bruno Santos, multiple vainqueur des Trials et un des trois rescapés étrangers de ces trials. Kévin obtient de superbes tubes, totalement maitrisés, pour un total de 16.25 mais Bruno Santos, qui surfe front side comme lui, va totaliser 17.30 grâce à un tube noté 10 points.
Encore une performance exceptionnelle de Mateia Hiquily qui totalise 19.15 sur 20 dans le troisième quart de finale. Opposé à l’excellent Hawaiien Baron Mamiya, qui réussit à pomper dans le tube tout en tenant sa planche et qui obtiendra un total de 16.55, Mateia se fait servir deux bombes qu’il va surfer à la perfection, se plaçant au millimètre à chaque fois. Dans le dernier quart, Matahi Drollet, un autre jeune spécialiste de la vague, élimine le Hawaiien Sheldon Paishon-Eichert, le vainqueur du Rangi Pro, invité lors de ces Trials.
Trois Tahitiens en demi-finale
Dans la première demi-finale, Tikanui Smith, blessé, se paye le luxe de réussir une mission quasi impossible : sortir Bruno Santos. Il réussit cet exploit en maitrisant l’art du tube back side à la perfection, avec son genou strappé posé sur la planche. La vague n’était pas énorme mais son long tube est logiquement bien noté. Il totalise 12.40 contre 11.25 pour Bruno Santos.
Dans l’autre demi-finale, Mateia Hiquily totalise 13.50 et élimine Matahi Drollet qui lui score 12.90, une victoire méritée au vu des scores de Mateia dans les séries précédentes. La finale sera sans enjeu, car les deux Tahitiens sont qualifiés pour le Main Event et Tikanui est blessé. Mateia obtiendra 13.67 contre 4.50 pour Tikanui Smith. Les deux surfeurs sont ovationnés par la foule présente. SB
Dans la première demi-finale, Tikanui Smith, blessé, se paye le luxe de réussir une mission quasi impossible : sortir Bruno Santos. Il réussit cet exploit en maitrisant l’art du tube back side à la perfection, avec son genou strappé posé sur la planche. La vague n’était pas énorme mais son long tube est logiquement bien noté. Il totalise 12.40 contre 11.25 pour Bruno Santos.
Dans l’autre demi-finale, Mateia Hiquily totalise 13.50 et élimine Matahi Drollet qui lui score 12.90, une victoire méritée au vu des scores de Mateia dans les séries précédentes. La finale sera sans enjeu, car les deux Tahitiens sont qualifiés pour le Main Event et Tikanui est blessé. Mateia obtiendra 13.67 contre 4.50 pour Tikanui Smith. Les deux surfeurs sont ovationnés par la foule présente. SB
Parole à Mateia Hiquily :
Tes impressions après cette finale ?
« Je ne trouve pas les mots…Avant même de commencer la finale, on s’est dit avec Tika « ça y est, on a réalisé notre rêve, on passe tous les deux, cool ! » Je suis super content. Bon Tika s’est blessé au genou donc il n’a pas pu surfer comme il le fait normalement. J’ai pris les petites vagues près du bord, on s’est juste amusés. »
Une journée magique ?
« Oui, cela fait quelques mois que je m’entraine ici avec les meilleurs, Matahi, Matehau, Tika…Tous ceux d’ici. J’avais eu des vagues mais là j’avais mis la barre plus haut parce qu’il y avait les water patrol pour couvrir nos arrières, je me suis dit « donne-toi à 100%, cela fait longtemps que tu t’entraines là alors saisis ta chance. »
Tu as eu plusieurs grosses vagues ?
« Tout le monde me disait « Allez, c’est toi qui va gagner », j’ai essayé de calmer un peu le truc en me disant d’avoir confiance en moi sans trop me mettre de pression. Et à chaque vague, cela passait ! »
Comment envisages-tu le Main Event ?
« C’est toujours la même histoire, tu vas dans l’eau, tu essayes d’avoir une première bonne vague le plus rapidement possible, tu scores vite une deuxième vague et après tu bloques, tu bloques (rires). Tu essayes de passer série après série pour aller le plus loin possible. C’est vraiment une chance pour moi de faire cette étape du world championship tour. »
Tu vas mettre à profit ton expérience de compétiteur ?
« Je n’ai pas trop envie de dire ça parce qu’eux ce sont les meilleurs du monde. Après, c’est vrai que Teahupo’o c’est la loterie, tout peut changer très vite. Il faut y croire jusqu’à la fin et mettre les chances de son côté. »
Tes impressions après cette finale ?
« Je ne trouve pas les mots…Avant même de commencer la finale, on s’est dit avec Tika « ça y est, on a réalisé notre rêve, on passe tous les deux, cool ! » Je suis super content. Bon Tika s’est blessé au genou donc il n’a pas pu surfer comme il le fait normalement. J’ai pris les petites vagues près du bord, on s’est juste amusés. »
Une journée magique ?
« Oui, cela fait quelques mois que je m’entraine ici avec les meilleurs, Matahi, Matehau, Tika…Tous ceux d’ici. J’avais eu des vagues mais là j’avais mis la barre plus haut parce qu’il y avait les water patrol pour couvrir nos arrières, je me suis dit « donne-toi à 100%, cela fait longtemps que tu t’entraines là alors saisis ta chance. »
Tu as eu plusieurs grosses vagues ?
« Tout le monde me disait « Allez, c’est toi qui va gagner », j’ai essayé de calmer un peu le truc en me disant d’avoir confiance en moi sans trop me mettre de pression. Et à chaque vague, cela passait ! »
Comment envisages-tu le Main Event ?
« C’est toujours la même histoire, tu vas dans l’eau, tu essayes d’avoir une première bonne vague le plus rapidement possible, tu scores vite une deuxième vague et après tu bloques, tu bloques (rires). Tu essayes de passer série après série pour aller le plus loin possible. C’est vraiment une chance pour moi de faire cette étape du world championship tour. »
Tu vas mettre à profit ton expérience de compétiteur ?
« Je n’ai pas trop envie de dire ça parce qu’eux ce sont les meilleurs du monde. Après, c’est vrai que Teahupo’o c’est la loterie, tout peut changer très vite. Il faut y croire jusqu’à la fin et mettre les chances de son côté. »
Parole à Tikanui Smith :
Tes impressions après cette finale ?
« Je n’y crois pas, on va dans le Main Event de la Tahiti Pro, yes ! Et malgré ma blessure ! J’ai le genou en vrac, c’est hot. J’ai voulu lay back dans mon quart de finale et le lip a cassé sur moi. Cela a plié mon genou et j’ai eu une élongation ou une entorse. On m’a strappé le genou et j’ai résisté pendant ma demi-finale parce que cela arrive une fois dans une vie, et c’est passé, yes ! En plus avec des vagues au top qui tubent. »
Une journée exceptionnelle ?
« Je pense que cette année, les locaux ont eu le power. Le tahitian power était là. On a eu une finale 100% tahitienne, du coup c’est que du bonheur. On se retrouve pour le Main Event ! »
Tes impressions après cette finale ?
« Je n’y crois pas, on va dans le Main Event de la Tahiti Pro, yes ! Et malgré ma blessure ! J’ai le genou en vrac, c’est hot. J’ai voulu lay back dans mon quart de finale et le lip a cassé sur moi. Cela a plié mon genou et j’ai eu une élongation ou une entorse. On m’a strappé le genou et j’ai résisté pendant ma demi-finale parce que cela arrive une fois dans une vie, et c’est passé, yes ! En plus avec des vagues au top qui tubent. »
Une journée exceptionnelle ?
« Je pense que cette année, les locaux ont eu le power. Le tahitian power était là. On a eu une finale 100% tahitienne, du coup c’est que du bonheur. On se retrouve pour le Main Event ! »