Tahiti, le 16 octobre 2024 - Un acteur français, ancien élève du collège La Mennais, aujourd’hui installé en Espagne, a joué le rôle de Christophe Colomb dans le docu-fiction qui retrace les origines du navigateur et démonte la thèse de sa naissance à Gênes, en Italie.
Le sujet est historique autant qu’épineux : Christophe Colomb ne serait pas Génois et donc d’origine italienne, mais serait un juif espagnol de la région de Valence. L’affaire fait grand bruit au sein de la communauté scientifique et historique alors qu’un documentaire vient de sortir en Espagne, “L’ADN de Colomb”, à ce sujet sur la première chaine du Pays, RTV. Ce reportage historique retrace le parcours scientifique qui a permis d’aboutir à une telle conclusion. Dans le monde, ce sont au moins 25 pays qui se réclament d'une “paternité” de Christophe Colomb.
Pourtant, dans des écrits retrouvés qui semblent être de ce personnage historique, il écrivait en 1498 que sa propriété génoise devait rester aux mains de sa famille sous prétexte qu'il y était né. La question de ses origines semblait ainsi indiscutable. Mais dans cette enquête de 22 ans, réalisée par l’université de Grenade, les scientifiques affirment au contraire que Christophe Colomb était en réalité d’origine juive et non catholique. Pour ce faire, ils ont comparé des échantillons de restes de l’explorateur, enterrés dans la cathédrale de Séville, avec ceux de son fils.
À la surprise générale, l’explorateur qui a découvert les Caraïbes en 1492 serait finalement un juif séfarade espagnol. Une révélation qui vient contredire la théorie traditionnelle selon laquelle Christophe Colomb serait catholique et originaire de Gênes, en Italie. Un séisme historique et culturel que déjà d’autres scientifiques mettent en doute, dans l’attente d’éléments complémentaires.
Le sujet est historique autant qu’épineux : Christophe Colomb ne serait pas Génois et donc d’origine italienne, mais serait un juif espagnol de la région de Valence. L’affaire fait grand bruit au sein de la communauté scientifique et historique alors qu’un documentaire vient de sortir en Espagne, “L’ADN de Colomb”, à ce sujet sur la première chaine du Pays, RTV. Ce reportage historique retrace le parcours scientifique qui a permis d’aboutir à une telle conclusion. Dans le monde, ce sont au moins 25 pays qui se réclament d'une “paternité” de Christophe Colomb.
Pourtant, dans des écrits retrouvés qui semblent être de ce personnage historique, il écrivait en 1498 que sa propriété génoise devait rester aux mains de sa famille sous prétexte qu'il y était né. La question de ses origines semblait ainsi indiscutable. Mais dans cette enquête de 22 ans, réalisée par l’université de Grenade, les scientifiques affirment au contraire que Christophe Colomb était en réalité d’origine juive et non catholique. Pour ce faire, ils ont comparé des échantillons de restes de l’explorateur, enterrés dans la cathédrale de Séville, avec ceux de son fils.
À la surprise générale, l’explorateur qui a découvert les Caraïbes en 1492 serait finalement un juif séfarade espagnol. Une révélation qui vient contredire la théorie traditionnelle selon laquelle Christophe Colomb serait catholique et originaire de Gênes, en Italie. Un séisme historique et culturel que déjà d’autres scientifiques mettent en doute, dans l’attente d’éléments complémentaires.
De La Mennais au cinéma
Au milieu du tumulte provoqué par cette révélation, c’est un ancien élève du collège La Mennais, Jean-Claude Ricquebourg, aujourd’hui acteur installé en Espagne, qui joue précisément le rôle du navigateur dans le docu-fiction réalisé sur la base des éléments établis par l’enquête scientifique. Cette production était diffusée vendredi dernier.
“Je suis un ancien du collège La Mennais. Mon père était responsable de la Setil et j’ai donc fait une bonne partie de ma scolarité ici. Après mes études, je me suis rapproché d’Agen, où j’avais une partie de ma famille, avant de partir m’installer en Espagne”, explique Jean-Claude Ricquebourg, qui a déjà à son actif une trentaine de films et séries dans sa carrière. “J’y ai encore beaucoup d’amitiés et je vais peut-être venir en décembre d’ailleurs”, confie-t-il.
Le fait de jouer Christophe Colomb, dans le docu-fiction retraçant l’enquête autour de son origine, l’a porté à s’intéresser à son tour au personnage au sujet duquel il parle avec passion : “Le docteur Lorente, père spirituel du projet, a retracé le parcours de la dépouille de Christophe Colomb, celle de son frère, Diego, et celle de son fils, Hernando, pour les comparer.” Le corps de Christophe Colomb a été transporté de Valladolid à Séville en passant par Saint-Domingue et La Havane. Ne restaient alors en la cathédrale de Séville qu’une quinzaine de fragments d’os à analyser.
L’étude débutée en 2003 avec l’exhumation des os de Colomb dans la cathédrale de Séville ont conduit Lorente à s’écarter de l’origine génoise supposée du navigateur pour se diriger vers une communauté juive séfarade de Valence : “Pour ce documentaire, j’ai tourné avec sept costumes différents, sept perruques différentes, dans des décors d’époque et sur un tournage assez long”, explique Jean-Claude Ricquebourg. “On retrace son parcours dans des lieux emblématiques comme Huelva dans l’église St Georges où il a reçu la bénédiction avant de partir. On a tourné dans de vieilles caravelles, en haute mer.”
Le documentaire explique qu’au XVe siècle, les communautés juives et musulmanes étaient persécutées et forcées de se convertir ou de quitter le pays. Pour éviter l'exil et l'Inquisition, l'explorateur se serait converti, cachant ses véritables origines. C'est l’hypothèse que propose le documentaire.
“Je suis un ancien du collège La Mennais. Mon père était responsable de la Setil et j’ai donc fait une bonne partie de ma scolarité ici. Après mes études, je me suis rapproché d’Agen, où j’avais une partie de ma famille, avant de partir m’installer en Espagne”, explique Jean-Claude Ricquebourg, qui a déjà à son actif une trentaine de films et séries dans sa carrière. “J’y ai encore beaucoup d’amitiés et je vais peut-être venir en décembre d’ailleurs”, confie-t-il.
Le fait de jouer Christophe Colomb, dans le docu-fiction retraçant l’enquête autour de son origine, l’a porté à s’intéresser à son tour au personnage au sujet duquel il parle avec passion : “Le docteur Lorente, père spirituel du projet, a retracé le parcours de la dépouille de Christophe Colomb, celle de son frère, Diego, et celle de son fils, Hernando, pour les comparer.” Le corps de Christophe Colomb a été transporté de Valladolid à Séville en passant par Saint-Domingue et La Havane. Ne restaient alors en la cathédrale de Séville qu’une quinzaine de fragments d’os à analyser.
L’étude débutée en 2003 avec l’exhumation des os de Colomb dans la cathédrale de Séville ont conduit Lorente à s’écarter de l’origine génoise supposée du navigateur pour se diriger vers une communauté juive séfarade de Valence : “Pour ce documentaire, j’ai tourné avec sept costumes différents, sept perruques différentes, dans des décors d’époque et sur un tournage assez long”, explique Jean-Claude Ricquebourg. “On retrace son parcours dans des lieux emblématiques comme Huelva dans l’église St Georges où il a reçu la bénédiction avant de partir. On a tourné dans de vieilles caravelles, en haute mer.”
Le documentaire explique qu’au XVe siècle, les communautés juives et musulmanes étaient persécutées et forcées de se convertir ou de quitter le pays. Pour éviter l'exil et l'Inquisition, l'explorateur se serait converti, cachant ses véritables origines. C'est l’hypothèse que propose le documentaire.