Poenaiki Raioha a déjà un palmarès bien fourni : Champion de Polynésie de stand up paddle surf, champion du monde amateur de la discipline (ISA)…Originaire de Papenoo, Poenaiki Raioha a commencé par le surf, le longboard et le bodyboard à travers les compétitions locales organisées par la fédération tahitienne de surf. En 2011, il passe au stand up paddle encouragé par son grand-père Jean Michel Raioha. Son frère Mauiki est également un excellent surfeur.
Poenaiki est arrivé deuxième au championnat du monde professionnel en 2018. Il a déjà remporté des compétitions du championnat du monde professionnel comme à Huntington et Gran Canaria mais Sunset Beach manquait à son palmarès, c’est désormais chose faite. Il empoche ainsi les 5 000 dollars US de prize money. Il lui reste désormais l’objectif ultime, celui d’être champion du monde professionnel. Il reste encore trois autres épreuves pour boucler le circuit. SB
Poenaiki est arrivé deuxième au championnat du monde professionnel en 2018. Il a déjà remporté des compétitions du championnat du monde professionnel comme à Huntington et Gran Canaria mais Sunset Beach manquait à son palmarès, c’est désormais chose faite. Il empoche ainsi les 5 000 dollars US de prize money. Il lui reste désormais l’objectif ultime, celui d’être champion du monde professionnel. Il reste encore trois autres épreuves pour boucler le circuit. SB
Magnifique victoire pour Poenaiki Raioha
Parole à Poenaiki Raioha :
Quelques mots sur la compétition ?
« Pour moi la compétition s’est très bien passée. Lors de ma première série, j’ai cassé ma planche, ma « magic board », du coup cela m’a déstabilisé un peu. On a réussi à faire réparer ma planche pour la compétition de mardi à Sunset. Je suis vraiment content, j’ai fait un bon résultat. Ca a toujours été mon rêve de gagner ici à Hawai’i. C’était vraiment dur. Il y avait de bonnes conditions mais le vent était trop fort alors il fallait faire attention sur les grosses manœuvres. Il ne fallait pas taper trop haut au risque de voir la planche s’envoler. Il fallait vraiment assurer car mes adversaires étaient forts. Ils étaient venus aussi pour gagner alors il ne fallait pas lâcher, tenir jusqu’à la fin et ça a payé. »
Et la finale ?
« Lors de la finale, sur ma première vague, je suis tombé mais je n’ai pas lâché, j’ai attendu la bonne vague et je l’ai eue, j’ai eu un 9.77. J’ai entendu le score alors que j’étais au large, cela m’a rendu plus confiant pour la suite. Je suis resté calme à attendre les bonnes vagues mais soit je tombais, soit je n’arrivais pas à prendre la vague. Heureusement qu’à sept minutes de la fin, j’ai eu ma deuxième bonne vague, notée 7.50 je crois, et je les ai tous mis combo. C’était la fin, ils ne pouvaient plus rien faire. »
Tes objectifs ?
« Mon projet cette année est de gagner le World Tour, c’est mon plus grand rêve depuis que je fais du paddle. C’est la plus grande compétition de stand up, l’APP World Tour, une compétition professionnelle. »
Comment vois-tu l’avenir de cette discipline ?
« Pour ce qui est de l’avenir de cette discipline, il faut continuer à promouvoir ce sport pour attirer plus de monde, voilà, motiver avec les compétitions, faire des vidéos, des images pour montrer que le stand up est toujours là. La plupart des personnes que je vois se sont mises au foil. Le matériel a beaucoup évolué. Il y a cinquante personnes, ici à Hawai’i, quand tu vas à des spots de foil, il y a de moins en moins de paddle. »
« Pour ce qui est du stand up paddle race, je vais participer à un festival à Santa Cruz où je ferai ma première course mais c’est une invitation, cela ne compte pas dans le Tour. Je verrais quoi faire ensuite en fonction de mon résultat. Normalement, je serais là pour le Air France Paddle Festival et je participerai aussi à la PPG. (NDLR Pacific Paddle Games, la plus grosse course de Sup Race) »
Quelques mots sur la compétition ?
« Pour moi la compétition s’est très bien passée. Lors de ma première série, j’ai cassé ma planche, ma « magic board », du coup cela m’a déstabilisé un peu. On a réussi à faire réparer ma planche pour la compétition de mardi à Sunset. Je suis vraiment content, j’ai fait un bon résultat. Ca a toujours été mon rêve de gagner ici à Hawai’i. C’était vraiment dur. Il y avait de bonnes conditions mais le vent était trop fort alors il fallait faire attention sur les grosses manœuvres. Il ne fallait pas taper trop haut au risque de voir la planche s’envoler. Il fallait vraiment assurer car mes adversaires étaient forts. Ils étaient venus aussi pour gagner alors il ne fallait pas lâcher, tenir jusqu’à la fin et ça a payé. »
Et la finale ?
« Lors de la finale, sur ma première vague, je suis tombé mais je n’ai pas lâché, j’ai attendu la bonne vague et je l’ai eue, j’ai eu un 9.77. J’ai entendu le score alors que j’étais au large, cela m’a rendu plus confiant pour la suite. Je suis resté calme à attendre les bonnes vagues mais soit je tombais, soit je n’arrivais pas à prendre la vague. Heureusement qu’à sept minutes de la fin, j’ai eu ma deuxième bonne vague, notée 7.50 je crois, et je les ai tous mis combo. C’était la fin, ils ne pouvaient plus rien faire. »
Tes objectifs ?
« Mon projet cette année est de gagner le World Tour, c’est mon plus grand rêve depuis que je fais du paddle. C’est la plus grande compétition de stand up, l’APP World Tour, une compétition professionnelle. »
Comment vois-tu l’avenir de cette discipline ?
« Pour ce qui est de l’avenir de cette discipline, il faut continuer à promouvoir ce sport pour attirer plus de monde, voilà, motiver avec les compétitions, faire des vidéos, des images pour montrer que le stand up est toujours là. La plupart des personnes que je vois se sont mises au foil. Le matériel a beaucoup évolué. Il y a cinquante personnes, ici à Hawai’i, quand tu vas à des spots de foil, il y a de moins en moins de paddle. »
« Pour ce qui est du stand up paddle race, je vais participer à un festival à Santa Cruz où je ferai ma première course mais c’est une invitation, cela ne compte pas dans le Tour. Je verrais quoi faire ensuite en fonction de mon résultat. Normalement, je serais là pour le Air France Paddle Festival et je participerai aussi à la PPG. (NDLR Pacific Paddle Games, la plus grosse course de Sup Race) »
Quelques mots sur ta préparation ?
« Au niveau entrainement, je fais beaucoup de salle en ce moment, sinon du vélo avec mon grand-père. Gym Zone, Varua Crossfit avec Manu Buchin. Cela m’a beaucoup aidé au niveau cardio, endurance et puissance. Les prochaines étapes seront New York, Barbados et la finale à Gran Canaria. »
Un dernier mot, un remerciement ?
« J’aimerais remercier tout d’abord ma famille, mes amis, ma copine qui m’encourage lors de mes entrainements comme mes déplacements à l’international. J’aimerais remercier mes sponsors, F-One, Air Tahiti Nui, Virus, Crossfit Varua, Manera, Heiva Tahiti Cosmetics, Relais de la Maroto qui m’aident beaucoup pour mes déplacements à l’international, mauruuru roa. »
« Tous ceux qui veulent se lancer dans le paddle, dans la compétition, il n’est jamais trop tard. L’APP World Tour accueille tout le monde. Comme dans le surf, il y a des trials qui permettent d’accéder au Main Event. Je suis le seul Tahitien à représenter Tahiti dans le World Tour Pro, si on était une équipe ce serait mieux, avec plus de Tahitiens on serait plus forts. » Propos recueillis par SB
« Au niveau entrainement, je fais beaucoup de salle en ce moment, sinon du vélo avec mon grand-père. Gym Zone, Varua Crossfit avec Manu Buchin. Cela m’a beaucoup aidé au niveau cardio, endurance et puissance. Les prochaines étapes seront New York, Barbados et la finale à Gran Canaria. »
Un dernier mot, un remerciement ?
« J’aimerais remercier tout d’abord ma famille, mes amis, ma copine qui m’encourage lors de mes entrainements comme mes déplacements à l’international. J’aimerais remercier mes sponsors, F-One, Air Tahiti Nui, Virus, Crossfit Varua, Manera, Heiva Tahiti Cosmetics, Relais de la Maroto qui m’aident beaucoup pour mes déplacements à l’international, mauruuru roa. »
« Tous ceux qui veulent se lancer dans le paddle, dans la compétition, il n’est jamais trop tard. L’APP World Tour accueille tout le monde. Comme dans le surf, il y a des trials qui permettent d’accéder au Main Event. Je suis le seul Tahitien à représenter Tahiti dans le World Tour Pro, si on était une équipe ce serait mieux, avec plus de Tahitiens on serait plus forts. » Propos recueillis par SB