L'incident, qui s'est déroulé voici deux semaines dans la petite ville de Porrentruy a soulevé une vive émotion, a reconnu Florian Dubail, un officier de la police locale.
"Ca nous a interpellés parce qu'on a vraiment eu le sentiment que la poulation a été choquée par cet acte crétin", a-t-il dit à l'AFP.
Mais la polémique a pris une nouvelle dimension avec la création la semaine d'un groupe sur Facebook --"agneau massacré : peines maximales"-- avec plus de 1.200 membres et sur lequel s'est exprimée sans retenue la haine contre les jeunes coupables de la mort de l'animal.
Dans certains cas, que la presse suisse a qualifié de "lynchage digital", des menaces évoquent des chambres à gaz, des exécutions par balles ou par lapidation. L'identité de certains jeunes a été révélée, en violation de la loi suisse, même si les noms ont ensuite été retirés.
"Il y'en a qui vont un peu loin dans leurs propos", a reconnu Florian Dubail.
La police a arrêté une dizaine de jeunes après la mise à mort de l'agneau dans la nuit du 17 au 18 avril, après que la presse locale eut révélé le vol de bouteilles de vins et des détériorations de véhicules à Porrentruy.
L'animal, volé dans une ferme des alentours, a été tué sauvagement et jeté dans un feu de camp.
Mme Geneviève Bugnon, procureur général du canton du Jura, s'est déclarée surprise par certains commentaires "excessifs et abusifs".
La magistrate a mis en garde les internautes en soulignant qu'ils pourraient être poursuivis, même si aucune plainte n'a pour le moment été enregistrée, selon le policier. "Ils ne sont pas à l'abri" derrière leur écran, a averti Mme Bugnon.
"Ca nous a interpellés parce qu'on a vraiment eu le sentiment que la poulation a été choquée par cet acte crétin", a-t-il dit à l'AFP.
Mais la polémique a pris une nouvelle dimension avec la création la semaine d'un groupe sur Facebook --"agneau massacré : peines maximales"-- avec plus de 1.200 membres et sur lequel s'est exprimée sans retenue la haine contre les jeunes coupables de la mort de l'animal.
Dans certains cas, que la presse suisse a qualifié de "lynchage digital", des menaces évoquent des chambres à gaz, des exécutions par balles ou par lapidation. L'identité de certains jeunes a été révélée, en violation de la loi suisse, même si les noms ont ensuite été retirés.
"Il y'en a qui vont un peu loin dans leurs propos", a reconnu Florian Dubail.
La police a arrêté une dizaine de jeunes après la mise à mort de l'agneau dans la nuit du 17 au 18 avril, après que la presse locale eut révélé le vol de bouteilles de vins et des détériorations de véhicules à Porrentruy.
L'animal, volé dans une ferme des alentours, a été tué sauvagement et jeté dans un feu de camp.
Mme Geneviève Bugnon, procureur général du canton du Jura, s'est déclarée surprise par certains commentaires "excessifs et abusifs".
La magistrate a mis en garde les internautes en soulignant qu'ils pourraient être poursuivis, même si aucune plainte n'a pour le moment été enregistrée, selon le policier. "Ils ne sont pas à l'abri" derrière leur écran, a averti Mme Bugnon.