Strasbourg, France | AFP | samedi 11/03/2017 - Entre 400 et 500 personnes selon la police et les organisateurs ont manifesté samedi à Strasbourg pour dire "non" au nucléaire et réclamer la fermeture définitive de la centrale de Fessenheim, à l'occasion des 6 ans de la catastrophe de Fukushima, a constaté un journaliste de l'AFP.
Chasubles jaunes ou tenues blanches d'agent de maintenance du nucléaire, les manifestants venus de tout le Grand Est, d'Allemagne, et de Suisse, ont défilé avec des dizaines de poussettes, tractant des fûts jaunes de déchets nucléaires factices.
Ils entendaient "ramener ces fûts à Fessenheim", où une nouvelle manifestation et un rassemblement sont prévus dimanche, a indiqué Mélysandre Seyzériat, du "Réseau sortir du nucléaire".
Plusieurs manifestations étaient prévues samedi ailleurs en France, notamment à Paris.
Rassemblés devant la maison de la Région, les manifestants ont commencé à défiler à partir de 14H00. Ils ont rallié le centre-ville, dans une ambiance festive, au son de tambours, percussions, et clarinettes, scandant des slogans en français et en allemand ("Abschalten jetzt!", fermeture immédiate).
Les manifestants, venus pour certains en famille, ont observé une minute de silence. Ils ont déposé à mi-parcours une gerbe de fleurs en hommage aux victimes de Fukushima, le 11 mars 2011, sur la place de la République.
Ils devaient dans la soirée allumer des bougies, place Kléber, en hommage aux victimes de la catastrophe nucléaire japonaise.
"Nucléaire ? Pour nos enfants nous n'en voulons plus !", "Bure, poubelle nucléaire jamais !" pouvait-on lire sur des banderoles et sur une pancarte en alsacien, "l'Alsace ne veut pas de "Fukushiheim", contraction de Fukushima et des terminaisons en "heim" des noms des communes alsaciennes.
Une carte géante de la région Grand Est montrait les sites à l'étude ou en fonctionnement liés à la filière nucléaire et recensés par le "Réseau Sortir du nucléaire", notamment le site d'enfouissement de déchets nucléaires de Bure (Meuse).
Des pancartes rappelaient aussi le président François Hollande à sa promesse de campagne de fermer Fessenheim, la plus ancienne centrale en activité en France depuis 1977.
La fermeture de Fessenheim doit en principe intervenir au moment du démarrage de l'EPR de Flamanville, c'est-à-dire en 2018 voire un peu au-delà, a précisé en janvier la ministre de l'Energie Ségolène Royal.
"Il y a encore trop de centrales atomiques branchées au réseau, il faut simplement les fermer, et continuer absolument à développer les énergies renouvelables", a déclaré Sabine Madou, une Allemande de Breisach (sud-ouest de l'Allemagne) venue avec ses deux enfants.
Pour cette mère de famille, l'Allemagne qui prévoit de fermer ses centrales d'ici à 2022, comme la France "n'a pas encore fait assez" pour la sortie du nucléaire. A Fukushima tout est "irradié et souillé. Tout cela ne doit pas tomber dans l'oubli, c'est pourquoi nous sommes tous ici.", dit-elle
lg/DS
© Agence France-Presse
Chasubles jaunes ou tenues blanches d'agent de maintenance du nucléaire, les manifestants venus de tout le Grand Est, d'Allemagne, et de Suisse, ont défilé avec des dizaines de poussettes, tractant des fûts jaunes de déchets nucléaires factices.
Ils entendaient "ramener ces fûts à Fessenheim", où une nouvelle manifestation et un rassemblement sont prévus dimanche, a indiqué Mélysandre Seyzériat, du "Réseau sortir du nucléaire".
Plusieurs manifestations étaient prévues samedi ailleurs en France, notamment à Paris.
Rassemblés devant la maison de la Région, les manifestants ont commencé à défiler à partir de 14H00. Ils ont rallié le centre-ville, dans une ambiance festive, au son de tambours, percussions, et clarinettes, scandant des slogans en français et en allemand ("Abschalten jetzt!", fermeture immédiate).
Les manifestants, venus pour certains en famille, ont observé une minute de silence. Ils ont déposé à mi-parcours une gerbe de fleurs en hommage aux victimes de Fukushima, le 11 mars 2011, sur la place de la République.
Ils devaient dans la soirée allumer des bougies, place Kléber, en hommage aux victimes de la catastrophe nucléaire japonaise.
"Nucléaire ? Pour nos enfants nous n'en voulons plus !", "Bure, poubelle nucléaire jamais !" pouvait-on lire sur des banderoles et sur une pancarte en alsacien, "l'Alsace ne veut pas de "Fukushiheim", contraction de Fukushima et des terminaisons en "heim" des noms des communes alsaciennes.
Une carte géante de la région Grand Est montrait les sites à l'étude ou en fonctionnement liés à la filière nucléaire et recensés par le "Réseau Sortir du nucléaire", notamment le site d'enfouissement de déchets nucléaires de Bure (Meuse).
Des pancartes rappelaient aussi le président François Hollande à sa promesse de campagne de fermer Fessenheim, la plus ancienne centrale en activité en France depuis 1977.
La fermeture de Fessenheim doit en principe intervenir au moment du démarrage de l'EPR de Flamanville, c'est-à-dire en 2018 voire un peu au-delà, a précisé en janvier la ministre de l'Energie Ségolène Royal.
"Il y a encore trop de centrales atomiques branchées au réseau, il faut simplement les fermer, et continuer absolument à développer les énergies renouvelables", a déclaré Sabine Madou, une Allemande de Breisach (sud-ouest de l'Allemagne) venue avec ses deux enfants.
Pour cette mère de famille, l'Allemagne qui prévoit de fermer ses centrales d'ici à 2022, comme la France "n'a pas encore fait assez" pour la sortie du nucléaire. A Fukushima tout est "irradié et souillé. Tout cela ne doit pas tomber dans l'oubli, c'est pourquoi nous sommes tous ici.", dit-elle
lg/DS
© Agence France-Presse