Le huitième stage de 'ori tahiti ouvert aux pratiquants étrangers a débuté tambour battant, lundi après-midi, dans la grande salle de danse traditionnelle du conservatoire (CAPF), Te Fare Upa Rau.
Durant une semaine, 14 passionnées inscrites pour la session de Printemps travailleront chaque matinée à partir de 8h30 les bases de la danse traditionnelle, son vocabulaire et sa chorégraphie tout en étant initiées aux percussions, les pehe, et aux cordes avec le Ukulele. Saluées par la grande dame de la danse, Mamie Louise Kimitete qui a remis à chacune des participantes une petite fleur en guise de cadeau de bienvenue, les pratiquantes ont par la suite reçu les salutations officielles de Fabien Dinard, qui a tout spécialement félicité cinq danseuses dont trois américaines, Leandra, Desiree et Magdalena et deux japonaises, Yoshiko et Eriko, qui reviennent à Tahiti pour la cinquième fois. Le directeur de Te Fare Upa Rau a rappelé l'importance de la mission de valorisation de la culture, et de la nécessaire justesse dans l'apprentissage du fleuron de notre patrimoine. Le CAPF a reçu près de 150 pratiquantes depuis le début de ces sessions, il y a quatre ans. Le prochain stage se déroulera durant le Hura Tapairu, de manière à permettre aux danseuses de vivre un grand moment dans la vie de la danse traditionnelle.
Durant une semaine, 14 passionnées inscrites pour la session de Printemps travailleront chaque matinée à partir de 8h30 les bases de la danse traditionnelle, son vocabulaire et sa chorégraphie tout en étant initiées aux percussions, les pehe, et aux cordes avec le Ukulele. Saluées par la grande dame de la danse, Mamie Louise Kimitete qui a remis à chacune des participantes une petite fleur en guise de cadeau de bienvenue, les pratiquantes ont par la suite reçu les salutations officielles de Fabien Dinard, qui a tout spécialement félicité cinq danseuses dont trois américaines, Leandra, Desiree et Magdalena et deux japonaises, Yoshiko et Eriko, qui reviennent à Tahiti pour la cinquième fois. Le directeur de Te Fare Upa Rau a rappelé l'importance de la mission de valorisation de la culture, et de la nécessaire justesse dans l'apprentissage du fleuron de notre patrimoine. Le CAPF a reçu près de 150 pratiquantes depuis le début de ces sessions, il y a quatre ans. Le prochain stage se déroulera durant le Hura Tapairu, de manière à permettre aux danseuses de vivre un grand moment dans la vie de la danse traditionnelle.
DISCOURS DE BIENVENUE DE LA DIRECTION
Mesdames, mesdemoiselles messieurs ;
Mesdames les enseignantes, chère Mamie Louise ;
Messieurs les musiciens, mesdames les stagiaires ;
IA ORA NA et bienvenue au conservatoire, TE FARE UPA RAU, à l’occasion de l’ouverture de ce huitième stage d’initiation et de pratique des arts traditionnels polynésiens. Ce stage regroupe, cette année, deux groupes : un groupe de débutantes, un groupe de danseuses expérimentées.
Je voudrais tout d’abord saluer la fidélité et la constance des stagiaires qui viennent certaines pour la cinquième fois pratiquer au sein de notre école. C’EST EXCEPTIONNEL, et cette constance traduit, dans l’esprit, une réelle volonté de se former aux sources du ‘ori tahiti. Léandra, Yoshiko, Eriko, Desiree et Magdalena, vous cinq qui venez d’Amérique du Nord et du Japon, recevez d’ores et déjà les félicitations de toute notre équipe. Je crois qu’on peut les applaudir très fort, elles le méritent. Vous êtes devenues, avec le temps, de véritables ambassadrices du Fenua.
Je voudrais également que nous applaudissions les huit stagiaires qui nous viennent du Japon, et qui vont découvrir, comme tant d’autres pratiquantes du Pays du Soleil Levant, la rigueur et la beauté de l’enseignement du Ori. Nous avons développé avec ce beau Pays des liens très forts, et sommes heureux de constater que ces liens restent vivaces et se renforcent avec le temps. Et je vous demande enfin d‘applaudir notre dernière participante, qui nous vient de métropole et qui cultive également une passion pour la pratique des arts traditionnels.
Nous souhaitons à toutes nos stagiaires de trouver ce qu’elles sont venues chercher : le travail des bases et des pas justes, le travail chorégraphique, l’inspiration mais surtout, l’amour de notre beau Pays.
Et nous voudrions rendre un hommage à nos formidables enseignants, avec en premier lieu Mamie Louise KIMITETE, Vanina EHU, Erena UURA (Moon), pour leur travail, leur patience et leur amour de la danse; c’est grâce à cet amour que notre art fait le tour de la terre.
Il faut également saluer nos musiciens, dirigés par Roger TAAE, et qui composent probablement l’orchestre le plus expérimenté du Pays. Un orchestre qui a terminé l’enregistrement, avec les techniciens de la maison de la culture, de pehe traditionnels qui seront bientôt en vente, et qui seront une bonne base de travail pour tous les pratiquants, d’ici et d’au-delà nos frontières. Nos salutations vont enfin à nos enseignants de percussions, Moana URIMA et de cordes, MM. Kimitete et FIEDLER VALENTA, qui complètent la formation en solidifiant ses bases. C’est grâce aux relations si particulières entre le ‘ori et le Fenua, sa nature, sa générosité, sa sensualité, que nous pouvons espérer en des jours rayonnants pour notre si merveilleuse culture. Bon stage à chacun, et à vendredi, pour les évaluations.
La direction
Mesdames les enseignantes, chère Mamie Louise ;
Messieurs les musiciens, mesdames les stagiaires ;
IA ORA NA et bienvenue au conservatoire, TE FARE UPA RAU, à l’occasion de l’ouverture de ce huitième stage d’initiation et de pratique des arts traditionnels polynésiens. Ce stage regroupe, cette année, deux groupes : un groupe de débutantes, un groupe de danseuses expérimentées.
Je voudrais tout d’abord saluer la fidélité et la constance des stagiaires qui viennent certaines pour la cinquième fois pratiquer au sein de notre école. C’EST EXCEPTIONNEL, et cette constance traduit, dans l’esprit, une réelle volonté de se former aux sources du ‘ori tahiti. Léandra, Yoshiko, Eriko, Desiree et Magdalena, vous cinq qui venez d’Amérique du Nord et du Japon, recevez d’ores et déjà les félicitations de toute notre équipe. Je crois qu’on peut les applaudir très fort, elles le méritent. Vous êtes devenues, avec le temps, de véritables ambassadrices du Fenua.
Je voudrais également que nous applaudissions les huit stagiaires qui nous viennent du Japon, et qui vont découvrir, comme tant d’autres pratiquantes du Pays du Soleil Levant, la rigueur et la beauté de l’enseignement du Ori. Nous avons développé avec ce beau Pays des liens très forts, et sommes heureux de constater que ces liens restent vivaces et se renforcent avec le temps. Et je vous demande enfin d‘applaudir notre dernière participante, qui nous vient de métropole et qui cultive également une passion pour la pratique des arts traditionnels.
Nous souhaitons à toutes nos stagiaires de trouver ce qu’elles sont venues chercher : le travail des bases et des pas justes, le travail chorégraphique, l’inspiration mais surtout, l’amour de notre beau Pays.
Et nous voudrions rendre un hommage à nos formidables enseignants, avec en premier lieu Mamie Louise KIMITETE, Vanina EHU, Erena UURA (Moon), pour leur travail, leur patience et leur amour de la danse; c’est grâce à cet amour que notre art fait le tour de la terre.
Il faut également saluer nos musiciens, dirigés par Roger TAAE, et qui composent probablement l’orchestre le plus expérimenté du Pays. Un orchestre qui a terminé l’enregistrement, avec les techniciens de la maison de la culture, de pehe traditionnels qui seront bientôt en vente, et qui seront une bonne base de travail pour tous les pratiquants, d’ici et d’au-delà nos frontières. Nos salutations vont enfin à nos enseignants de percussions, Moana URIMA et de cordes, MM. Kimitete et FIEDLER VALENTA, qui complètent la formation en solidifiant ses bases. C’est grâce aux relations si particulières entre le ‘ori et le Fenua, sa nature, sa générosité, sa sensualité, que nous pouvons espérer en des jours rayonnants pour notre si merveilleuse culture. Bon stage à chacun, et à vendredi, pour les évaluations.
La direction
