Samedi 15 mars 2013. Le week end dernier se déroulait la première journée du championnat des ‘sports maohi’ au Mahana Park de Paea . Des épreuves de « levées de pierre », de « lancer de javelot » et de « grimper au cocotier » étaient au programme.
D’autres disciplines seront proposées par la fédération ultérieurement : Décorticage de coco, courses de porteurs de fruits ou encore pirogue à voile traditionnelle.
Enoch Laughlin le président de la fédération des sports et jeux traditionnels au micro de Tahiti Infos :
« Nous avons trois journées de prévues pour le championnat de Tahiti, c’est aussi et surtout des journées de préparation pour le Heiva puisque, comme nous, les îles ont lancé leur championnat. Cela permet à tout le monde de se retrouver, de s’entraîner, de se préparer. »
« On fait tout pour que les athlètes soient prêts, que les performances soient au mieux pour le Heiva. Cela permet de sélectionner les athlètes qui vont représenter telle ou telle île. »
« On a quelques contacts dans le Pacifique Sud et on espère avoir les moyens suffisants pour que certaines îles du Pacifique puissent participer aussi. En grimper de cocotier, on voit qu’ils sont forts. Vanuatu, Salomon, ils sont excellents, même en coprah. »
« Cette année on aura de nouvelles activités comme les courses avec sac de coprah, avant cela se faisait beaucoup dans les îles. On travaille aussi sur d’autres choses, la lutte, certains jeux comme la toupie, les courses avec des nia’u tressés autour de soi… »
« Il y a l’aspect sportif mais il y a aussi l’aspect traditionnel. Il faut essayer d’avoir une belle présentation avec pare’u, couronnes, c’est ce que l’on souhaite vraiment. »
Pepino Tuhakamaru de l’équipe gagnante ex-aequo Te hau Amui :
« Toutes les années on participe par équipe, trois fois par an. On manque d’entraînement alors parfois le résultat est moyen, le coco reste tout seul (rires). C’est notre sport depuis l’enfance, nos parents nous l’on légué, on est là pour eux aussi. »
« Pour la performance, il faut l ‘envie mais il n’y pas de secret, c’est l’entrainement. Depuis des années on est au trois premières places, jusqu’à aujourd’hui. La relève est là, le fiston, le cousin. C’est une histoire de famille. »
René Arai de l’équipe gagnante ex-aequo Na tama a Maruia :
« Dans beaucoup d’îles des Tuamotu on ‘pique’ le coco. Nous on joue au javelot pour notre île de Napuka contre Anaa, Tepoto, Niau…Toujours garder cette culture traditionnelle des Tuamotu, le ‘patia fa’, pour ne pas qu’on oublie ce sport là. On vit ici, on a quitté notre île depuis petits mais on continue à s’entraîner pour préparer le 14 juillet. Le poteau est à 9,50m de hauteur à 22m de distance, avec le soleil ce n’est pas facile. »
SB
D’autres disciplines seront proposées par la fédération ultérieurement : Décorticage de coco, courses de porteurs de fruits ou encore pirogue à voile traditionnelle.
Enoch Laughlin le président de la fédération des sports et jeux traditionnels au micro de Tahiti Infos :
« Nous avons trois journées de prévues pour le championnat de Tahiti, c’est aussi et surtout des journées de préparation pour le Heiva puisque, comme nous, les îles ont lancé leur championnat. Cela permet à tout le monde de se retrouver, de s’entraîner, de se préparer. »
« On fait tout pour que les athlètes soient prêts, que les performances soient au mieux pour le Heiva. Cela permet de sélectionner les athlètes qui vont représenter telle ou telle île. »
« On a quelques contacts dans le Pacifique Sud et on espère avoir les moyens suffisants pour que certaines îles du Pacifique puissent participer aussi. En grimper de cocotier, on voit qu’ils sont forts. Vanuatu, Salomon, ils sont excellents, même en coprah. »
« Cette année on aura de nouvelles activités comme les courses avec sac de coprah, avant cela se faisait beaucoup dans les îles. On travaille aussi sur d’autres choses, la lutte, certains jeux comme la toupie, les courses avec des nia’u tressés autour de soi… »
« Il y a l’aspect sportif mais il y a aussi l’aspect traditionnel. Il faut essayer d’avoir une belle présentation avec pare’u, couronnes, c’est ce que l’on souhaite vraiment. »
Pepino Tuhakamaru de l’équipe gagnante ex-aequo Te hau Amui :
« Toutes les années on participe par équipe, trois fois par an. On manque d’entraînement alors parfois le résultat est moyen, le coco reste tout seul (rires). C’est notre sport depuis l’enfance, nos parents nous l’on légué, on est là pour eux aussi. »
« Pour la performance, il faut l ‘envie mais il n’y pas de secret, c’est l’entrainement. Depuis des années on est au trois premières places, jusqu’à aujourd’hui. La relève est là, le fiston, le cousin. C’est une histoire de famille. »
René Arai de l’équipe gagnante ex-aequo Na tama a Maruia :
« Dans beaucoup d’îles des Tuamotu on ‘pique’ le coco. Nous on joue au javelot pour notre île de Napuka contre Anaa, Tepoto, Niau…Toujours garder cette culture traditionnelle des Tuamotu, le ‘patia fa’, pour ne pas qu’on oublie ce sport là. On vit ici, on a quitté notre île depuis petits mais on continue à s’entraîner pour préparer le 14 juillet. Le poteau est à 9,50m de hauteur à 22m de distance, avec le soleil ce n’est pas facile. »
SB
