Mogadiscio, Somalie | AFP | lundi 01/02/2021 - Au moins cinq civils sont morts et dix ont été blessés dans une attaque menée dimanche à Mogadiscio, la capitale de la Somalie, par des islamistes radicaux shebab, qui ont expliqué viser un ancien général à la retraite.
Dimanche dans l'après-midi, une voiture piégée a explosé devant l'hôtel Afrik, situé près de l'aéroport, puis des hommes armés ont investi le bâtiment et échangé des coups de feu avec les personnels de sécurité.
Le siège de l'hôtel s'est poursuivi jusqu'aux alentours de minuit, les forces armées somaliennes se battant contre les quatre assaillants, retranchés dans une pièce du bâtiment principal, et secourant les clients.
"Parmi les morts, nous comptons cinq civils et les tireurs - trois d'entre eux ont été tués et un autre s'est fait exploser. Le bilan sera peut-être plus élevé et certains des blessés pourraient succomber", a déclaré peu après minuit Sadik Dudishe, le porte-parole de la police, lors d'une conférence de presse.
Il a ajouté que dix personnes étaient blessées.
Le ministère de l'Information a précisé dans un communiqué qu'une des victimes était Mohamed Nur Galal, un ancien général très connu en Somalie.
Les shebab, qui ont revendiqué l'attaque dès dimanche, ont affirmé lundi que ce militaire, âgé de 80 ans et qui fut commandant des forces armées et ministre, était leur principale cible.
"Galal était entraîné et engagé depuis très longtemps dans le combat contre la charia, utilisant ses connaissances et son expérience du renseignement militaire pour combattre les moujahidine", déclarent-ils dans un communiqué.
Les shebab tiennent M. Galal pour responsable de la mort d'un de leurs chefs, Adan Hashi Ayro, qui fut pourtant tué par un missile américain en 2008.
L'hôtel Afrik, situé près du KM4, un carrefour très fréquenté du centre de Mogadiscio, est notamment populaire auprès des officiels somaliens, des membres des forces de sécurité et des leaders communautaires.
L'attaque a démarré selon la police aux alentours de 17h00 et s'est poursuivie pendant environ six heures.
"Je n'ai jamais assisté à un tel niveau de dévastation. Nous avons trouvé le corps de mon collègue devant sa chambre mais je ne sais pas s'ils l'ont tué ou si il a été touché par une grenade", a affirmé à l'AFP Ali Ato, un témoin.
Les shebab ont contrôlé Mogadiscio, capitale d'une Somalie plongée dans le chaos depuis 30 ans, avant d'en être évincés en 2011 par les troupes de l'Union africaine (UA) qui soutiennent le fragile gouvernement fédéral. Ils contrôlent toujours de vastes zones rurales d'où ils mènent leurs opérations.
La Somalie devait tenir des élections présidentielle et législative avant le 8 février, mais ce processus s'est embourbé dans des désaccords entre le gouvernement, soutenu par la communauté internationale, et les États régionaux somaliens.
Dimanche dans l'après-midi, une voiture piégée a explosé devant l'hôtel Afrik, situé près de l'aéroport, puis des hommes armés ont investi le bâtiment et échangé des coups de feu avec les personnels de sécurité.
Le siège de l'hôtel s'est poursuivi jusqu'aux alentours de minuit, les forces armées somaliennes se battant contre les quatre assaillants, retranchés dans une pièce du bâtiment principal, et secourant les clients.
"Parmi les morts, nous comptons cinq civils et les tireurs - trois d'entre eux ont été tués et un autre s'est fait exploser. Le bilan sera peut-être plus élevé et certains des blessés pourraient succomber", a déclaré peu après minuit Sadik Dudishe, le porte-parole de la police, lors d'une conférence de presse.
Il a ajouté que dix personnes étaient blessées.
Le ministère de l'Information a précisé dans un communiqué qu'une des victimes était Mohamed Nur Galal, un ancien général très connu en Somalie.
Les shebab, qui ont revendiqué l'attaque dès dimanche, ont affirmé lundi que ce militaire, âgé de 80 ans et qui fut commandant des forces armées et ministre, était leur principale cible.
"Galal était entraîné et engagé depuis très longtemps dans le combat contre la charia, utilisant ses connaissances et son expérience du renseignement militaire pour combattre les moujahidine", déclarent-ils dans un communiqué.
Les shebab tiennent M. Galal pour responsable de la mort d'un de leurs chefs, Adan Hashi Ayro, qui fut pourtant tué par un missile américain en 2008.
L'hôtel Afrik, situé près du KM4, un carrefour très fréquenté du centre de Mogadiscio, est notamment populaire auprès des officiels somaliens, des membres des forces de sécurité et des leaders communautaires.
L'attaque a démarré selon la police aux alentours de 17h00 et s'est poursuivie pendant environ six heures.
"Je n'ai jamais assisté à un tel niveau de dévastation. Nous avons trouvé le corps de mon collègue devant sa chambre mais je ne sais pas s'ils l'ont tué ou si il a été touché par une grenade", a affirmé à l'AFP Ali Ato, un témoin.
Les shebab ont contrôlé Mogadiscio, capitale d'une Somalie plongée dans le chaos depuis 30 ans, avant d'en être évincés en 2011 par les troupes de l'Union africaine (UA) qui soutiennent le fragile gouvernement fédéral. Ils contrôlent toujours de vastes zones rurales d'où ils mènent leurs opérations.
La Somalie devait tenir des élections présidentielle et législative avant le 8 février, mais ce processus s'est embourbé dans des désaccords entre le gouvernement, soutenu par la communauté internationale, et les États régionaux somaliens.