Paris, France | AFP | lundi 03/04/2017 - Exercice inédit avant un premier tour, les onze candidats à la présidentielle débattent mardi soir sur BFMTV et CNews, autour des thèmes sociaux et de la sécurité, avec le souci d'éviter confusion et "foire d'empoigne".
A 20H40 sur BFMTV et CNews, les candidats à l'élection présidentielle, disposés en arc de cercle, s'approcheront de leur pupitre avec des objectifs différents en fonction de ce que leur prédisent les sondages : ne pas commettre d'erreur et affaiblir les adversaires directs pour les "grands" candidats, se faire connaître pour les "petits" candidats.
A onze, "il va falloir une grande discipline(…) nous allons marcher sur un fil, et en même temps qui avait envie de se priver de cette belle affiche?", explique Céline Pigalle, directrice de la rédaction de BFMTV, interrogée lundi sur France Inter.
Les deux journalistes qui animeront le débat - Ruth Elkrief de BFM-TV et Laurence Ferrari de CNews - seront strictes sur le temps de parole fixé à 17 minutes par personne, avec l'introduction et la conclusion. "On va être fermes, je crois que c'est la clef", prévient Laurence Ferrari auprès de l'AFP.
Il faudra s'attendre, comme pour le précédent débat à cinq du 20 mars dernier, à ce que les présentatrices se placent en arbitre. "On n'est pas dans le cadre d'une interview, on n'est pas au corps à corps avec un candidat", justifie Céline Pigalle, qui parle plutôt d'une "forme de modération: ce sont les candidats entre eux qui peuvent choisir de s'interpeller s'ils le souhaitent".
Pendant les 3 heures 30 de ce "Grand Débat", les candidats devront se concentrer sur trois thèmes -l'emploi, la sécurité et le modèle social- sans avoir eu connaissance à l'avance des questions et sans être autorisés à utiliser leur téléphone portable.
"L'idée c'est de les entendre parler d'autre chose que ce qui pollue la campagne depuis des semaines", explique Laurence Ferrari à propos de ce débat, diffusé également sur RMC et Dailymotion.
Un débat sur les programmes qui laissera tout de même une place au sujet de "la moralisation de la vie publique", assure Ruth Elkrief auprès de l'AFP. M. Fillon, mis en examen pour détournement de fonds publics, avait été plutôt épargné lors du débat à cinq.
A 19 jours du scrutin, cette soirée télévisée sera l'occasion pour François Fillon de "défendre" à nouveau son projet a-t-il rappelé sur BFMTV, même s'il n'a jamais débattu dans un tel format. "C'est une terre inconnue".
Même état d'esprit pour Emmanuel Macron dont l'entourage indiquait ce week-end à l'AFP qu'"il n'y a pas vraiment d'idée parce que c'est un tel bordel à onze...".
Du côté du candidat socialiste, il s'agira d'être plus offensif qu'au premier débat. "Il avait voulu être très pédagogue pour expliquer ses propositions. Là, il souhaite s'inscrire plus dans le débat" confie l'un de ses proches à l'AFP, "il ne sera pas plus mordant ni agressif mais plus réactif".
Marine Le Pen devrait arriver particulièrement préparée sur les questions du chômage, de la santé, de l’immigration et des petites retraites où elle sera "extrêmement concrète" selon Florian Philippot, vice-président du FN.
Pour ne pas contredire sa réputation de tribun, confortée lors du précédent débat, Jean-Luc Mélenchon a travaillé ses répliques. "Notre candidat a l'instinct de la répartie et le sens de la formule. Il se prépare quelques bonnes punchlines!", a laissé entendre lundi au Parisien Danielle Simonnet, porte-parole de La France insoumise.
Nathalie Arthaud, candidate de Lutte ouvrière, prévoit quant à elle d'interpeller M. Mélenchon. Mais elle prévient dans Le Parisien: "N'attendez pas de moi un coup médiatique. Je n'envisage pas un strip-tease".
Les onze candidats n'auront peut-être que ce débat à onze pour s'apostropher directement, la date du 20 avril prévue par France Télévisions pour un "match retour" étant jugée trop proche du premier tour par plusieurs candidats.
A 20H40 sur BFMTV et CNews, les candidats à l'élection présidentielle, disposés en arc de cercle, s'approcheront de leur pupitre avec des objectifs différents en fonction de ce que leur prédisent les sondages : ne pas commettre d'erreur et affaiblir les adversaires directs pour les "grands" candidats, se faire connaître pour les "petits" candidats.
A onze, "il va falloir une grande discipline(…) nous allons marcher sur un fil, et en même temps qui avait envie de se priver de cette belle affiche?", explique Céline Pigalle, directrice de la rédaction de BFMTV, interrogée lundi sur France Inter.
Les deux journalistes qui animeront le débat - Ruth Elkrief de BFM-TV et Laurence Ferrari de CNews - seront strictes sur le temps de parole fixé à 17 minutes par personne, avec l'introduction et la conclusion. "On va être fermes, je crois que c'est la clef", prévient Laurence Ferrari auprès de l'AFP.
Il faudra s'attendre, comme pour le précédent débat à cinq du 20 mars dernier, à ce que les présentatrices se placent en arbitre. "On n'est pas dans le cadre d'une interview, on n'est pas au corps à corps avec un candidat", justifie Céline Pigalle, qui parle plutôt d'une "forme de modération: ce sont les candidats entre eux qui peuvent choisir de s'interpeller s'ils le souhaitent".
Pendant les 3 heures 30 de ce "Grand Débat", les candidats devront se concentrer sur trois thèmes -l'emploi, la sécurité et le modèle social- sans avoir eu connaissance à l'avance des questions et sans être autorisés à utiliser leur téléphone portable.
"L'idée c'est de les entendre parler d'autre chose que ce qui pollue la campagne depuis des semaines", explique Laurence Ferrari à propos de ce débat, diffusé également sur RMC et Dailymotion.
Un débat sur les programmes qui laissera tout de même une place au sujet de "la moralisation de la vie publique", assure Ruth Elkrief auprès de l'AFP. M. Fillon, mis en examen pour détournement de fonds publics, avait été plutôt épargné lors du débat à cinq.
- Mélenchon prévoit de "bonnes punchlines" -
A 19 jours du scrutin, cette soirée télévisée sera l'occasion pour François Fillon de "défendre" à nouveau son projet a-t-il rappelé sur BFMTV, même s'il n'a jamais débattu dans un tel format. "C'est une terre inconnue".
Même état d'esprit pour Emmanuel Macron dont l'entourage indiquait ce week-end à l'AFP qu'"il n'y a pas vraiment d'idée parce que c'est un tel bordel à onze...".
Du côté du candidat socialiste, il s'agira d'être plus offensif qu'au premier débat. "Il avait voulu être très pédagogue pour expliquer ses propositions. Là, il souhaite s'inscrire plus dans le débat" confie l'un de ses proches à l'AFP, "il ne sera pas plus mordant ni agressif mais plus réactif".
Marine Le Pen devrait arriver particulièrement préparée sur les questions du chômage, de la santé, de l’immigration et des petites retraites où elle sera "extrêmement concrète" selon Florian Philippot, vice-président du FN.
Pour ne pas contredire sa réputation de tribun, confortée lors du précédent débat, Jean-Luc Mélenchon a travaillé ses répliques. "Notre candidat a l'instinct de la répartie et le sens de la formule. Il se prépare quelques bonnes punchlines!", a laissé entendre lundi au Parisien Danielle Simonnet, porte-parole de La France insoumise.
Nathalie Arthaud, candidate de Lutte ouvrière, prévoit quant à elle d'interpeller M. Mélenchon. Mais elle prévient dans Le Parisien: "N'attendez pas de moi un coup médiatique. Je n'envisage pas un strip-tease".
Les onze candidats n'auront peut-être que ce débat à onze pour s'apostropher directement, la date du 20 avril prévue par France Télévisions pour un "match retour" étant jugée trop proche du premier tour par plusieurs candidats.