Prague, République Tchèque | AFP | jeudi 22/03/2018 - Six personnes ont été tuées et deux autres blessées dans une explosion survenue jeudi dans une usine chimique tchèque à Kralupy-nad-Vltavou, à 30 km au nord de Prague, dans l'accident industriel le plus meurtrier depuis la création de l'Etat tchèque en 1993.
"Six corps ont été retrouvés sur place, il y a eu aussi deux blessés", a déclaré à l'AFP la porte-parole des pompiers de la région de Bohême centrale, Vladimira Kerekova.
La déflagration est survenue selon Mme Kerekova lors des travaux de nettoyage dans un réservoir.
"Une explosion qui n'a pas été suivie d'un incendie s'est produite dans un des réservoirs de la raffinerie de Kralupy-nad-Vltavou" du groupe tchèque Unipetrol majoritairement contrôlé par le polonais PKN Orlen, a déclaré à la mi-journée son porte-parole Pavel Kaidl.
"En ce moment, la situation est sous contrôle, il n'y a plus de danger", a-t-il ajouté.
Les victimes étaient les employés d'une "entreprise extérieure", a aussi dit M. Kaidl sans autre précision.
Des rumeurs selon lesquelles il pourrait s'agir de ressortissants polonais ont été démenties à Varsovie par le ministère des Affaires étrangères, citant la police tchèque.
Les premières informations avaient situé l'explosion dans une usine faisant partie du groupe polonais Synthos. Ce dernier l'a rapidement démenti.
Il s'est agi d'un "accident local" qui n'a provoqué "aucune fuite de matières nocives dans l'atmosphère", selon le maire de Kralupy-nad-Vltavou, Petr Holecek.
L'accident s'est produit au moment d'un arrêt régulier de l'usine au cours duquel un nettoyage des installations était effectué.
"La situation est maîtrisée, rien n'y brûle, rien n'y explose. La vie dans la ville continue", a-t-il aussi affirmé.
La santé des habitants de Kralupy-nad-Vltavou "n'est pas menacée", a de son côté souligné Ales Levy, porte-parole de la mairie de cette ville industrielle de quelque 19.000 habitants.
Les premières informations ont laissé craindre un grand nombre de blessés, poussant l'hôpital de Prague-Vinohrady, dont l'un des départements se spécialise dans le traitement des brûlures, à déclencher un plan d'urgence.
L'un des deux blessés, transportés dans cet hôpital, a subi des "blessures dévastatrices au visage" alors que l'autre, admis dans un autre hôpital pragois, souffre de brûlures sur 10% du corps, selon la porte-parole des services d'urgences, Petra Effenbergerova.
"La blessure du patient admis à la clinique de traitement de brûlures est moyennement grave, ce qui veut dire que ses jours ne sont pas en danger", a déclaré la porte-parole de l'hôpital de Prague-Vinohrady, Jana Roubalova. Son état est "stabilisé".
Dès l'annonce de l'explosion, vers 10H00 locales (09H00 GMT) "nous avons aussitôt lancé une enquête pour en établir toutes les circonstances et les causes", a de son côté indiqué la porte-parole de la police Marketa Johnova.
L'explosion s'est produite 73 ans jour pour jour après que la raffinerie de Kralupy-nad-Vltavou située au bord de la rivière de Vltava, affluent de l'Elbe, fut cible, le 22 mars 1945 soit peu avant la fin de la Seconde guerre mondiale, d'un bombardement américain.
Le territoire de l'actuelle République tchèque, alors "Protectorat de Bohême-Moravie" était occupé par l'Allemagne nazie en 1939-1945.
Environ 300 tonnes de bombes ont alors été larguées sur Kralupy-nad-Vltavou, lors de huit vagues de bombardement effectuées par 124 avions.
Le bombardement a tué 145 Tchèques et une centaine de soldats nazis.
Outre la raffinerie, une grande partie de Kralupy a été touchée: le bombardement a alors rasé ou gravement endommagé, en une demi-heure, deux tiers des immeubles de cette ville surnommée ensuite "Dresde tchèque", en allusion aux bombardements alliés de Dresde (est de l'Allemagne), qui a fait environ 35.000 morts en février 1945.
"Six corps ont été retrouvés sur place, il y a eu aussi deux blessés", a déclaré à l'AFP la porte-parole des pompiers de la région de Bohême centrale, Vladimira Kerekova.
La déflagration est survenue selon Mme Kerekova lors des travaux de nettoyage dans un réservoir.
"Une explosion qui n'a pas été suivie d'un incendie s'est produite dans un des réservoirs de la raffinerie de Kralupy-nad-Vltavou" du groupe tchèque Unipetrol majoritairement contrôlé par le polonais PKN Orlen, a déclaré à la mi-journée son porte-parole Pavel Kaidl.
"En ce moment, la situation est sous contrôle, il n'y a plus de danger", a-t-il ajouté.
Les victimes étaient les employés d'une "entreprise extérieure", a aussi dit M. Kaidl sans autre précision.
Des rumeurs selon lesquelles il pourrait s'agir de ressortissants polonais ont été démenties à Varsovie par le ministère des Affaires étrangères, citant la police tchèque.
Les premières informations avaient situé l'explosion dans une usine faisant partie du groupe polonais Synthos. Ce dernier l'a rapidement démenti.
-"Accident local"-
Il s'est agi d'un "accident local" qui n'a provoqué "aucune fuite de matières nocives dans l'atmosphère", selon le maire de Kralupy-nad-Vltavou, Petr Holecek.
L'accident s'est produit au moment d'un arrêt régulier de l'usine au cours duquel un nettoyage des installations était effectué.
"La situation est maîtrisée, rien n'y brûle, rien n'y explose. La vie dans la ville continue", a-t-il aussi affirmé.
La santé des habitants de Kralupy-nad-Vltavou "n'est pas menacée", a de son côté souligné Ales Levy, porte-parole de la mairie de cette ville industrielle de quelque 19.000 habitants.
Les premières informations ont laissé craindre un grand nombre de blessés, poussant l'hôpital de Prague-Vinohrady, dont l'un des départements se spécialise dans le traitement des brûlures, à déclencher un plan d'urgence.
L'un des deux blessés, transportés dans cet hôpital, a subi des "blessures dévastatrices au visage" alors que l'autre, admis dans un autre hôpital pragois, souffre de brûlures sur 10% du corps, selon la porte-parole des services d'urgences, Petra Effenbergerova.
"La blessure du patient admis à la clinique de traitement de brûlures est moyennement grave, ce qui veut dire que ses jours ne sont pas en danger", a déclaré la porte-parole de l'hôpital de Prague-Vinohrady, Jana Roubalova. Son état est "stabilisé".
Dès l'annonce de l'explosion, vers 10H00 locales (09H00 GMT) "nous avons aussitôt lancé une enquête pour en établir toutes les circonstances et les causes", a de son côté indiqué la porte-parole de la police Marketa Johnova.
-Anniversaire d'un bombardement-
L'explosion s'est produite 73 ans jour pour jour après que la raffinerie de Kralupy-nad-Vltavou située au bord de la rivière de Vltava, affluent de l'Elbe, fut cible, le 22 mars 1945 soit peu avant la fin de la Seconde guerre mondiale, d'un bombardement américain.
Le territoire de l'actuelle République tchèque, alors "Protectorat de Bohême-Moravie" était occupé par l'Allemagne nazie en 1939-1945.
Environ 300 tonnes de bombes ont alors été larguées sur Kralupy-nad-Vltavou, lors de huit vagues de bombardement effectuées par 124 avions.
Le bombardement a tué 145 Tchèques et une centaine de soldats nazis.
Outre la raffinerie, une grande partie de Kralupy a été touchée: le bombardement a alors rasé ou gravement endommagé, en une demi-heure, deux tiers des immeubles de cette ville surnommée ensuite "Dresde tchèque", en allusion aux bombardements alliés de Dresde (est de l'Allemagne), qui a fait environ 35.000 morts en février 1945.