A Tahiti, huit centres proposent des tests de dépistage rapides. On vous pique le bout du doigt. On vous prend quelques gouttes de sang. Puis vous avez le résultat deux minutes plus tard.
PAPEETE, le 30 novembre 2014. Chaque année, près de 10 personnes découvrent au fenua leur séropositivité. La prévention ne doit pas faiblir, en particulier chez les jeunes qui semblent délaisser le préservatif.
« Qui utilise des préservatifs? », demande Lam Nguyen Ngoc, du Centre de consultations spécialisées en maladies infectieuses et tropicales. Deux étudiants sur neuf lèvent la main. Lam Nguyen Ngoc faisait vendredi matin de la prévention à l'université. Beaucoup des étudiants n'ont pas le réflexe de sortir le fameux latex qui protège pourtant des maladies sexuellement transmissibles. « C'est long. Ça fait une coupure entre l'envie et l'acte », répondent en chœur les étudiants pour se justifier. « C'est moins bien. »
Le réflexe de la « capote » n'est pas automatique. « C'est le gros écueil qu'on rencontre », reconnaît Lam Nguyen Ngoc. Il conseille alors aux étudiants : « Intégrez ça dans vos préliminaires comme un jeu. Soyez inventifs! ».
Ce professionnel a constaté « une diminution de l’utilisation des préservatifs au cours des dernières années de façon assez significative ». De plus, le nombre de dépistage du VIH dans les centres de dépistage anonyme et gratuit (CDAG) a beaucoup chuté entre 2009 (1 270 tests) et 2013 (650 tests). Ce chiffre est d’environ 710 depuis le début de l'année.
Agir contre contre le sida en sommeil
Les actions de prévention sont difficiles à mettre en place. « La mise en berne fin octobre des activités de l’association Agir contre le sida, la seule association en Polynésie française à œuvrer dans ce domaine, ne facilite pas les actions de prévention », note Lam Nguyen Ngoc. « L’autorité publique a perdu un partenaire précieux qui servait de rouage de transmission pour les actions de terrain. »
Cette année, des actions ponctuelles sont organisées à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida. Le collège, lycée, Cetad de Atuona aux Marquises se mobilisera ainsi toute la journée autour de ce thème.
Aujourd'hui, 121 personnes au fenua sont séropositives. Depuis le début de l'année, sept personnes (5 hommes et 2 femmes) ont découvert leur séropositivité.
Le VIH reste un sujet tabou pour les malades et leurs familles. « Il y a toujours des non-dits. C'est ça le problème. Les personnes qui ont été récemment dépistées ont tendance à garder le secret avant d’éventuellement en parler à certains membres de la famille seulement et non pas à tout le monde. Les gens ont peur de se faire montrer du doigt surtout d’ailleurs dans les îles. C'est très délicat. »
« Qui utilise des préservatifs? », demande Lam Nguyen Ngoc, du Centre de consultations spécialisées en maladies infectieuses et tropicales. Deux étudiants sur neuf lèvent la main. Lam Nguyen Ngoc faisait vendredi matin de la prévention à l'université. Beaucoup des étudiants n'ont pas le réflexe de sortir le fameux latex qui protège pourtant des maladies sexuellement transmissibles. « C'est long. Ça fait une coupure entre l'envie et l'acte », répondent en chœur les étudiants pour se justifier. « C'est moins bien. »
Le réflexe de la « capote » n'est pas automatique. « C'est le gros écueil qu'on rencontre », reconnaît Lam Nguyen Ngoc. Il conseille alors aux étudiants : « Intégrez ça dans vos préliminaires comme un jeu. Soyez inventifs! ».
Ce professionnel a constaté « une diminution de l’utilisation des préservatifs au cours des dernières années de façon assez significative ». De plus, le nombre de dépistage du VIH dans les centres de dépistage anonyme et gratuit (CDAG) a beaucoup chuté entre 2009 (1 270 tests) et 2013 (650 tests). Ce chiffre est d’environ 710 depuis le début de l'année.
Agir contre contre le sida en sommeil
Les actions de prévention sont difficiles à mettre en place. « La mise en berne fin octobre des activités de l’association Agir contre le sida, la seule association en Polynésie française à œuvrer dans ce domaine, ne facilite pas les actions de prévention », note Lam Nguyen Ngoc. « L’autorité publique a perdu un partenaire précieux qui servait de rouage de transmission pour les actions de terrain. »
Cette année, des actions ponctuelles sont organisées à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida. Le collège, lycée, Cetad de Atuona aux Marquises se mobilisera ainsi toute la journée autour de ce thème.
Aujourd'hui, 121 personnes au fenua sont séropositives. Depuis le début de l'année, sept personnes (5 hommes et 2 femmes) ont découvert leur séropositivité.
Le VIH reste un sujet tabou pour les malades et leurs familles. « Il y a toujours des non-dits. C'est ça le problème. Les personnes qui ont été récemment dépistées ont tendance à garder le secret avant d’éventuellement en parler à certains membres de la famille seulement et non pas à tout le monde. Les gens ont peur de se faire montrer du doigt surtout d’ailleurs dans les îles. C'est très délicat. »