PAPEETE, 26 mai 2019 - Pour Maire Sabre, 2e vice-présidente du Tahoera'a Huiraatira, la faiblesse du vote en faveur de la liste Les Républicains au scrutin des Européennes en Polynésie est le fait d'une confusion de l'électorat orange après le soutien apporté à Marine Le Pen à la Présidentielle de 2017.
Le résultat que totalise le vote Les Républicains en Polynésie, malgré le soutien du Tahoera’a Huiraatira, c’est une déception pour vous ?
Oui et non. En regardant bien le résultat du Rassemblement National, notamment dans les archipels, on se rend qu’ils sont en tête aux Tuamotu, ce qui est très étonnant compte tenu de la composition du corps électoral (Puka Puka, Reao, Tumaraa, Anaa, Fangatau, etc.). Je crois que ce sont nos électeurs… Je me dis que nos électeurs n’ont pas compris. Quand je compare, par rapport aux chiffres des précédentes élections, ce sont clairement les électeurs du Tahoera’a.
Ensuite, sur les grandes communes, il y a certainement des électeurs qui ont voté en conscience pour le Rassemblement National.
Vous pensez que ce phénomène est dû à une insuffisance de la campagne électorale du Tahoera’a ?
Comme on n’était pas les représentants directs Les Républicains en Polynésie, que l’on n’avait ni flyers, ni affiches, ça a été compliqué.
Quant aux résultats obtenus localement par la liste d’Europe écologie Les Verts, je n’attribuerai pas ce bon score à Jacky Bryant. Je pense au contraire qu’ils sont le reflet d’une prise de conscience générale.
Comment analysez-vous ces résultats au regard des prochaines échéances électorales, notamment les municipale dans moins d’un an ?
Je n’ai pas fini de faire mes analyses et mes calculs. Je m’attendais à cette vague en faveur du Tapura. Il y a eu une forte mobilisation aux Territoriales. Ensuite, il y avait un candidat du parti sur la liste LREM et ça a fait toute la différence. Les gens ont besoin de s’identifier à une personne. Il faut de la proximité.
C’est difficile d’extrapoler. Tous comptes faits, le taux de participation n’est pas énorme, à part dans certaines communes des archipels.
On n’a pas fait vraiment campagne. Donc on ne peut pas dire que l’on soit déçu. Si nous avions fait une campagne forte, ce résultat aurait été décevant. Mais ça n’a pas été le cas.
Le résultat que totalise le vote Les Républicains en Polynésie, malgré le soutien du Tahoera’a Huiraatira, c’est une déception pour vous ?
Oui et non. En regardant bien le résultat du Rassemblement National, notamment dans les archipels, on se rend qu’ils sont en tête aux Tuamotu, ce qui est très étonnant compte tenu de la composition du corps électoral (Puka Puka, Reao, Tumaraa, Anaa, Fangatau, etc.). Je crois que ce sont nos électeurs… Je me dis que nos électeurs n’ont pas compris. Quand je compare, par rapport aux chiffres des précédentes élections, ce sont clairement les électeurs du Tahoera’a.
Ensuite, sur les grandes communes, il y a certainement des électeurs qui ont voté en conscience pour le Rassemblement National.
Vous pensez que ce phénomène est dû à une insuffisance de la campagne électorale du Tahoera’a ?
Comme on n’était pas les représentants directs Les Républicains en Polynésie, que l’on n’avait ni flyers, ni affiches, ça a été compliqué.
Quant aux résultats obtenus localement par la liste d’Europe écologie Les Verts, je n’attribuerai pas ce bon score à Jacky Bryant. Je pense au contraire qu’ils sont le reflet d’une prise de conscience générale.
Comment analysez-vous ces résultats au regard des prochaines échéances électorales, notamment les municipale dans moins d’un an ?
Je n’ai pas fini de faire mes analyses et mes calculs. Je m’attendais à cette vague en faveur du Tapura. Il y a eu une forte mobilisation aux Territoriales. Ensuite, il y avait un candidat du parti sur la liste LREM et ça a fait toute la différence. Les gens ont besoin de s’identifier à une personne. Il faut de la proximité.
C’est difficile d’extrapoler. Tous comptes faits, le taux de participation n’est pas énorme, à part dans certaines communes des archipels.
On n’a pas fait vraiment campagne. Donc on ne peut pas dire que l’on soit déçu. Si nous avions fait une campagne forte, ce résultat aurait été décevant. Mais ça n’a pas été le cas.