La présence de la Polynésie sur l'exposition universelle: une vraie opportunité pour le Pays
Le gouvernement a souligné l’importance du déplacement à Shanghai pour la Polynésie française, tant en matière de développement économique, et notamment touristique, que de promotion des énergies renouvelables et des ressources maritimes. Pour sa part, le Président a insisté sur la nécessité d’aller vers une simplification des procédures d’obtention des visas de séjours pour les futurs touristes chinois, sachant que le potentiel pour notre Pays est de 60 millions de touristes, dont 10 millions très fortunés (gagnant plus de 80 millions de Fcfp par mois).
C’est dans cet objectif de promouvoir notre Fenua que des rencontres importantes ont été réalisées avec nos partenaires institutionnels, économiques et financiers. Sortir de la crise en offrant à notre Fenua de nouvelles voies de développement, tel est le défi que notre gouvernement s’efforce de relever au quotidien.
Pour rappel, l’Exposition universelle de Shanghai dure six mois, avec une attente de 70 à 100 millions de visiteurs. Le stand « Polynésie française – La perle du Pacifique » est visité quotidiennement par 5000 à 10 000 personnes. Il était donc tout naturel pour la Polynésie française d’y être présente et pour les autorités du Pays de poser les bases de nos relations avec l’Asie, haut-lieu stratégique de la construction du monde de demain.
C’est dans cet objectif de promouvoir notre Fenua que des rencontres importantes ont été réalisées avec nos partenaires institutionnels, économiques et financiers. Sortir de la crise en offrant à notre Fenua de nouvelles voies de développement, tel est le défi que notre gouvernement s’efforce de relever au quotidien.
Pour rappel, l’Exposition universelle de Shanghai dure six mois, avec une attente de 70 à 100 millions de visiteurs. Le stand « Polynésie française – La perle du Pacifique » est visité quotidiennement par 5000 à 10 000 personnes. Il était donc tout naturel pour la Polynésie française d’y être présente et pour les autorités du Pays de poser les bases de nos relations avec l’Asie, haut-lieu stratégique de la construction du monde de demain.
Teva ROHFRITSCH:"5000 nouveaux millionnaires par semaine Chine"
A l’occasion de l’inauguration officielle du Pavillon du Pacifique de l’Exposition Universelle 2010, le ministre de la reconversion économique, du commerce extérieur, de l’industrie et de l’entreprise, en charge du développement des technologies vertes, M. Teva ROHFRITSCH, a doublement mis à profit sa mission à Shanghai afin d’améliorer la connaissance du marché chinois nécessaire aux exportateurs polynésiens d’une part, ainsi que celle de la filière photovoltaïque dont on constate l’émergence en Polynésie française d’autre part.
En partenariat avec le ministre du tourisme M. Steeve HAMBLIN, il a successivement rencontré le représentant de l’Etat français M. Thierry MATHOU, Consul Général de France à Shanghai, le chef du service économique du Consulat général M. François BLANC et la directrice de la Mission économique-UBIFRANCE de Chine Mme Isabelle FERNANDEZ.
La montée en puissance de l’économie chinoise se traduit notamment par l’accès à un pouvoir d’achat très fort d’une partie de sa population. En témoigne par exemple le chiffre détonnant de 5000 personnes accédant à un niveau de vie de millionnaire (en dollars US) par semaine. Cela ouvre ainsi à la Polynésie française des perspectives économiques non négligeables en termes de commerce extérieur mais également d’investissement chinois potentiel en Polynésie française.
Partant de ce constat, et sur la volonté d’intensifier les flux d’exportation de la Polynésie française vers la Chine, le ministre Teva ROHFRITSCH a souligné auprès de ses interlocuteurs l’intérêt de positionner les produits polynésiens des principaux secteurs d’activité (perliculture, agro-alimentaire, pêche …), notamment sur le segment marché des produits de luxe.
Il a ainsi obtenu le soutien ferme du Consulat de France et de la Mission économique-UBIFRANCE qui entendent apporter un appui aux entreprises exportatrices polynésiennes pour des opérations collectives et individuelles de promotion commerciale mais également afin de mobiliser l’intérêt des investisseurs chinois sur l’économie de la Polynésie française. Un soutien qui pourrait d’ores et déjà se concrétiser par l’organisation d’une opération économique au second semestre 2010.
Toutefois, la Chine reste un pays protectionniste ; les modalités de distribution des produits étrangers rencontrent quelques difficultés, notamment au niveau douanier. Le ministre Teva ROHFRITSCH a ainsi rencontré le vice-président des 158 magasins Carrefour en Chine afin de partager avec lui son expérience concrète du marché chinois. Un soutien supplémentaire obtenu pour accompagner les entreprises polynésiennes à surmonter ce problème mais également afin de tester leurs produits sur ce marché.
Par ailleurs, le ministre M. Teva ROHFRITSCH a participé avec le ministre du tourisme à la signature du contrat entre l’OSB, filiale de la Banque Socredo, et la China Union Pay (CUP) actant ainsi l’ouverture d’acceptation des cartes CUP en Polynésie française. Un contrat particulièrement profitable puisque la CUP couvre un réseau client de 700 millions de chinois.
Enfin, le ministre en charge des technologies vertes a effectué une série de visites et d’entretiens auprès d’importants acteurs privés chinois de la filière photovoltaïque. Ces multiples déplacements ont permis au ministre une prise d’informations directe auprès de spécialistes reconnus parmi lesquels des producteurs intégrés de panneaux photovoltaïques mais aussi des opérateurs de négoces d’équipements de production d’énergies renouvelables au fait de la diversité des offres et des prix réels de marché.
L’objet de ces échanges visait à initier de futures relations avec ces opérateurs spécialisés de la filière. Ces actions permettront en effet de bénéficier de leur expertise dans un domaine en plein émergence en Polynésie avec l’adoption récente de mesures réglementaires incitatives en faveur du développement de l’énergie solaire et l’approbation récente de 27 projets de centrales photovoltaïques sur l’ensemble du territoire.
Ces prises de contacts devront permettre de définir et de fixer une série de critères techniques, économiques et financiers dans l’élaboration des prochaines procédures d’agréments des grands projets photovoltaïques à Tahiti et dans les îles.
Dans le cadre des différentes discussions engagées, les problématiques d’injection des productions photovoltaïques dans les réseaux, de stockage de l’électricité produite et encore les tendances actuelles et futures en terme de prix des panneaux ou d’efficacité énergétique furent longuement abordées.
Le ministre dressera un bilan de la mission avec les professionnels des domaines concernés dans les semaines à venir.
En partenariat avec le ministre du tourisme M. Steeve HAMBLIN, il a successivement rencontré le représentant de l’Etat français M. Thierry MATHOU, Consul Général de France à Shanghai, le chef du service économique du Consulat général M. François BLANC et la directrice de la Mission économique-UBIFRANCE de Chine Mme Isabelle FERNANDEZ.
La montée en puissance de l’économie chinoise se traduit notamment par l’accès à un pouvoir d’achat très fort d’une partie de sa population. En témoigne par exemple le chiffre détonnant de 5000 personnes accédant à un niveau de vie de millionnaire (en dollars US) par semaine. Cela ouvre ainsi à la Polynésie française des perspectives économiques non négligeables en termes de commerce extérieur mais également d’investissement chinois potentiel en Polynésie française.
Partant de ce constat, et sur la volonté d’intensifier les flux d’exportation de la Polynésie française vers la Chine, le ministre Teva ROHFRITSCH a souligné auprès de ses interlocuteurs l’intérêt de positionner les produits polynésiens des principaux secteurs d’activité (perliculture, agro-alimentaire, pêche …), notamment sur le segment marché des produits de luxe.
Il a ainsi obtenu le soutien ferme du Consulat de France et de la Mission économique-UBIFRANCE qui entendent apporter un appui aux entreprises exportatrices polynésiennes pour des opérations collectives et individuelles de promotion commerciale mais également afin de mobiliser l’intérêt des investisseurs chinois sur l’économie de la Polynésie française. Un soutien qui pourrait d’ores et déjà se concrétiser par l’organisation d’une opération économique au second semestre 2010.
Toutefois, la Chine reste un pays protectionniste ; les modalités de distribution des produits étrangers rencontrent quelques difficultés, notamment au niveau douanier. Le ministre Teva ROHFRITSCH a ainsi rencontré le vice-président des 158 magasins Carrefour en Chine afin de partager avec lui son expérience concrète du marché chinois. Un soutien supplémentaire obtenu pour accompagner les entreprises polynésiennes à surmonter ce problème mais également afin de tester leurs produits sur ce marché.
Par ailleurs, le ministre M. Teva ROHFRITSCH a participé avec le ministre du tourisme à la signature du contrat entre l’OSB, filiale de la Banque Socredo, et la China Union Pay (CUP) actant ainsi l’ouverture d’acceptation des cartes CUP en Polynésie française. Un contrat particulièrement profitable puisque la CUP couvre un réseau client de 700 millions de chinois.
Enfin, le ministre en charge des technologies vertes a effectué une série de visites et d’entretiens auprès d’importants acteurs privés chinois de la filière photovoltaïque. Ces multiples déplacements ont permis au ministre une prise d’informations directe auprès de spécialistes reconnus parmi lesquels des producteurs intégrés de panneaux photovoltaïques mais aussi des opérateurs de négoces d’équipements de production d’énergies renouvelables au fait de la diversité des offres et des prix réels de marché.
L’objet de ces échanges visait à initier de futures relations avec ces opérateurs spécialisés de la filière. Ces actions permettront en effet de bénéficier de leur expertise dans un domaine en plein émergence en Polynésie avec l’adoption récente de mesures réglementaires incitatives en faveur du développement de l’énergie solaire et l’approbation récente de 27 projets de centrales photovoltaïques sur l’ensemble du territoire.
Ces prises de contacts devront permettre de définir et de fixer une série de critères techniques, économiques et financiers dans l’élaboration des prochaines procédures d’agréments des grands projets photovoltaïques à Tahiti et dans les îles.
Dans le cadre des différentes discussions engagées, les problématiques d’injection des productions photovoltaïques dans les réseaux, de stockage de l’électricité produite et encore les tendances actuelles et futures en terme de prix des panneaux ou d’efficacité énergétique furent longuement abordées.
Le ministre dressera un bilan de la mission avec les professionnels des domaines concernés dans les semaines à venir.
Steeve HAMBLIN : "Il faut sortir la Poynésie de l' espace Schengen"
Steeve Hamblin présente une page consacrée au stand Polynésien dans le plus grand quotidien de Shanghai
A l'occasion des différents échanges qu'il a put avoir avec les institutionnels chinois, le Ministre du tourisme, Steeve Hamblin a constaté que 3 facteurs pouvaient nuire au développement du tourisme en provenance de Chine, trois pistes sur lesquelles il est impératif de travailler pour favoriser le considérable potentiel que représentent les touristes chinois pour le Pays:
Steeve Hamblin a terminé son intervention en rappelant le rôle très important que jouent des partenaires tel que ATOUT FRANCE ainsi que la présence permanente d'un agent au sein du GIE tourisme sur place dans le développement de la promotion du tourisme polynésien en Chine.
- l[Avec 700 Millions de porteurs, la carte CUP représente une carte de paiement incontournable pour les chinois. Il existe 1.8 Milliards de cartes de ce type en circulation et jusqu'à présent les terminaux disponibles en Polynésie ne l'acceptaient pas. Sur ce point des mesures ont été immédiatement entérinées avec l'OSB afin d'adapter les terminaux de paiement en Polynésie et accepter les cartes CUP.
- l[En matière de liaison aérienne, l'escale à Tokio représente un frein pour bon nombre de touristes chinois, en particuliers pour les plus aisés d'entre eux qui pourraient envisager des séjours de courte durée sur la Polynésie. En outre avec un potentiel de 12000 ressortissants français vivant sur le sol chinois, une fluidification des liaisons pourrait être avantageuse. Un test assurant une liaison directe " Pékin- Papeete" pourrait être envisagé dans le courant du second trimestre, mais le Ministre a tenu à préciser que cela n'était pour l'instant qu'au stade de l'étude.
- l[Enfin Steeve Hamblin a soulevé le problème de l'obtention des visas rendue particulièrement compliquée par les accords de Schengen. Il a interpellé sur ce point le Président Gaston Tong Sang, précisant qu'il serait bon, après avoir étudié quelles pourraient être les conséquences d'une telle mesure bien-sûr, de procéder à un retrait de la Polynésie de l'espace de Schengen.
Steeve Hamblin a terminé son intervention en rappelant le rôle très important que jouent des partenaires tel que ATOUT FRANCE ainsi que la présence permanente d'un agent au sein du GIE tourisme sur place dans le développement de la promotion du tourisme polynésien en Chine.
Temauri FOSTER: Le marché de la Perle pourrait retrouver ses lettres de noblesse
Le Ministre des ressources Maritimes, Temaurii Foster a profité de son déplacement pour se rendre, en compagnie de M. Edouard Fritsch à Kobé ou se déroulait le très prestigieux salon CITIZEN. Il s'est dit impressionné par le niveau particulièrement "haut-de gamme" de ce salon ou la Perle de Tahiti était très honorablement représentée.
Il s'est dit néanmoins surpris, suite à une visite chez des importateurs, de découvrir que pour des produits de qualité égale, certains sont plus chers ici, à Tahiti que sur les marchés étrangers. Ceci démontre, à son sens, un dysfonctionnement commercial qui mérite une étude approfondie.
Le Ministre a profité de son intervention pour déplorer le fait que, suite à la disparition du GIE tourisme, la maison de la perle qui l'a remplacé ne disposait pas de suffisamment de moyens pour promouvoir convenablement cette ressource.
Il s'est dit néanmoins surpris, suite à une visite chez des importateurs, de découvrir que pour des produits de qualité égale, certains sont plus chers ici, à Tahiti que sur les marchés étrangers. Ceci démontre, à son sens, un dysfonctionnement commercial qui mérite une étude approfondie.
Le Ministre a profité de son intervention pour déplorer le fait que, suite à la disparition du GIE tourisme, la maison de la perle qui l'a remplacé ne disposait pas de suffisamment de moyens pour promouvoir convenablement cette ressource.