Mosaïque réalisée par les patients du service psychiatrique de Taaone, dans le cadre d'une activité d'ergothérapie.
La mosaïque de 7 m2 réalisée par les patients de l’hôpital psychiatrique de Taaone, dans le cadre d’une activité de thérapie par le travail, a été présentée mardi 28 février. Elle est installée dans le couloir de la zone de sécurité de l’établissement spécialisé. Il s’agit de la représentation d’une scène subaquatique, réalisée à partir d’éclats de carrelage et de pâte de verre. Le projet a été conçu au cours des douze derniers mois sous la direction de Guy Bernardin, mosaïste. Une centaine de patients se sont relayés par groupes de quatre à six, pour la réaliser.
Des projets de cet ordre sont régulièrement menés à l’hôpital psychiatrique dans un cadre thérapeutique. Celui-ci a été encadré par l’ergothérapeute Morgane Robert.
« C’est un soin qui permet en psychiatrie à la fois d’évaluer le patient, ses capacités cognitives, sa praxie, mais aussi la nature de ses relations à l’égard des autres patients et du personnel soignant », souligne le Dr. Audemard, psychiatre. « L’ergothérapie permet également un travail spécifique sur l’alliance thérapeutique : le patient voit différemment l’hôpital et le soin. Cela permet également de travailler des compétences spécifiques : concentration, capacités d’adaptation. Au travers d’une activité comme celle-ci (réalisation de la mosaïque, NDLR), on peut aussi se permettre d’avoir une relation privilégiée avec des patients qui ont parfois du mal à se livrer et qui, au travers d’un travail manuel, vont plus facilement parler de leurs soucis personnels, de leur pathologie ».
L’hôpital psychiatrique de Taaone accueille actuellement une soixantaine de malades.
Des projets de cet ordre sont régulièrement menés à l’hôpital psychiatrique dans un cadre thérapeutique. Celui-ci a été encadré par l’ergothérapeute Morgane Robert.
« C’est un soin qui permet en psychiatrie à la fois d’évaluer le patient, ses capacités cognitives, sa praxie, mais aussi la nature de ses relations à l’égard des autres patients et du personnel soignant », souligne le Dr. Audemard, psychiatre. « L’ergothérapie permet également un travail spécifique sur l’alliance thérapeutique : le patient voit différemment l’hôpital et le soin. Cela permet également de travailler des compétences spécifiques : concentration, capacités d’adaptation. Au travers d’une activité comme celle-ci (réalisation de la mosaïque, NDLR), on peut aussi se permettre d’avoir une relation privilégiée avec des patients qui ont parfois du mal à se livrer et qui, au travers d’un travail manuel, vont plus facilement parler de leurs soucis personnels, de leur pathologie ».
L’hôpital psychiatrique de Taaone accueille actuellement une soixantaine de malades.
