Tahiti, le 10 février 2021 - Sur l'échantillon de 450 personnes visées par l'étude de séroprévalence, 117 ont déjà été prélevées depuis le 8 février, selon les responsables de la plateforme Covid lors d'un point presse sur la situation sanitaire.
Depuis le lancement de l’étude de séroprévalence (qui reflète un contact passé avec le virus) le 8 février, 117 prélèvements sanguins ont déjà été réalisés. "On n'avance pas mal" résume l’épidémiologiste de la plateforme Covid, Pierre-Henri Mallet, lors d'un point presse sur la situation sanitaire. L’étude, qui vise 450 personnes en tout, dont 350 à Tahiti et 100 à Moorea, doit s’étendre sur trois semaines avec, pour objectif principal, d’estimer la proportion de la population adulte (18 ans et plus) de Tahiti et Moorea ayant été infectée par le virus depuis le début de l’épidémie. "450, c’est un minimum, on pourrait prendre plus mais on ne gagnerait pas en précision" indique le médecin.
Dans un second temps, il s’agit d’identifier les facteurs individuels et environnementaux associés à l’infection à Sars-CoV-2 : âge, sexe, habitat, activité professionnelle. Plusieurs équipes d’enquêteurs et infirmiers se rendent ainsi dans des foyers sélectionnés au hasard pour conduire un court questionnaire à une personne tirée au sort au sein du foyer et lui prélever un petit échantillon de sang. "Ce n’est pas toujours évident parce que si les gens ne sont pas là, il faut revenir" reprend l’épidémiologiste. D’où un taux d’échec de 35%. "Il faut visiter trois maisons pour en avoir deux."
Si seulement 8% de la population a déjà été infectée à ce jour, elle ne représente selon la plateforme qu’une petite part de la réalité. Les projections tablent ainsi sur deux à cinq fois plus de personnes qui l’ont déjà réellement attrapé, soit entre 20 et 40% des Polynésiens. La connaissance du taux réel d’infection dans la population permettra ensuite d’orienter les politiques de santé et les actions de riposte contre la maladie Covid-19.
Rappelons que la participation se fait sur la base du volontariat et que les résultats des analyses sont bien sûr communiqués aux participants.
Depuis le lancement de l’étude de séroprévalence (qui reflète un contact passé avec le virus) le 8 février, 117 prélèvements sanguins ont déjà été réalisés. "On n'avance pas mal" résume l’épidémiologiste de la plateforme Covid, Pierre-Henri Mallet, lors d'un point presse sur la situation sanitaire. L’étude, qui vise 450 personnes en tout, dont 350 à Tahiti et 100 à Moorea, doit s’étendre sur trois semaines avec, pour objectif principal, d’estimer la proportion de la population adulte (18 ans et plus) de Tahiti et Moorea ayant été infectée par le virus depuis le début de l’épidémie. "450, c’est un minimum, on pourrait prendre plus mais on ne gagnerait pas en précision" indique le médecin.
Dans un second temps, il s’agit d’identifier les facteurs individuels et environnementaux associés à l’infection à Sars-CoV-2 : âge, sexe, habitat, activité professionnelle. Plusieurs équipes d’enquêteurs et infirmiers se rendent ainsi dans des foyers sélectionnés au hasard pour conduire un court questionnaire à une personne tirée au sort au sein du foyer et lui prélever un petit échantillon de sang. "Ce n’est pas toujours évident parce que si les gens ne sont pas là, il faut revenir" reprend l’épidémiologiste. D’où un taux d’échec de 35%. "Il faut visiter trois maisons pour en avoir deux."
Si seulement 8% de la population a déjà été infectée à ce jour, elle ne représente selon la plateforme qu’une petite part de la réalité. Les projections tablent ainsi sur deux à cinq fois plus de personnes qui l’ont déjà réellement attrapé, soit entre 20 et 40% des Polynésiens. La connaissance du taux réel d’infection dans la population permettra ensuite d’orienter les politiques de santé et les actions de riposte contre la maladie Covid-19.
Rappelons que la participation se fait sur la base du volontariat et que les résultats des analyses sont bien sûr communiqués aux participants.