Pointe-à-Pitre, France | AFP | mardi 14/03/2017 - La ministre de l'Environnement Ségolène Royal, en visite mardi en Guadeloupe, a salué un projet de centrale thermique porté par les élus de Marie-Galante, en opposition à un autre projet du groupe Albioma sur lequel "des points restent à éclaircir".
La ministre a salué un projet de centrale thermique adossée à l'usine sucrière de Marie-Galante, porté par les élus locaux et qui propose un "autre modèle en cohérence avec la programmation pluriannuelle de l’Energie (PPE)", qui doit être voté fin mars à la Région Guadeloupe.
Ce projet de centrale s'intègre dans un plan de développement du territoire, labellisé Démonstrateur industriel de la ville durable (DIVD) qui pourrait amener jusqu’à 1 milliard d’euros d’investissement sur Marie-Galante.
En revanche, "des points restent à éclaircir" sur un autre projet porté par Albioma depuis 2006, a ajouté la ministre qui a donné 12 à 18 mois pour "lancer une inspection industrielle et environnementale" et un audit environnemental sur le projet.
Les élus marie-galantais ont crié "à la victoire". La "ministre a su nous entendre et le projet des élus de Marie-Galante se fera avec l'accompagnement et le soutien de l’État", a affirmé leur chef de file Maryse Etzol, présidente de la communauté de communes de Marie-Galante (CCMG).
En revanche, pour Athanase Coquin, président du conseil d’administration de l’usine de sucre SRMG, associé au projet Albioma : "On est toujours au même point, il faut encore attendre une réelle décision sur le projet pour avoir de la visibilité sur la pérennité de la filière canne", a-t-il dit à l'AFP.
L'Etat avait opté, en janvier dernier, pour le projet Albioma. Quant au projet DIVD, son contenu et son calendrier restent encore très flous.
Le désaccord autour de ces deux projets avait bloqué en début d'année le démarrage de la campagne sucrière. Une convention de partenariat avait ensuite été signée entre État, collectivités et acteurs économiques de Marie-Galante, sauvant in extremis la campagne 2017.
La ministre a salué un projet de centrale thermique adossée à l'usine sucrière de Marie-Galante, porté par les élus locaux et qui propose un "autre modèle en cohérence avec la programmation pluriannuelle de l’Energie (PPE)", qui doit être voté fin mars à la Région Guadeloupe.
Ce projet de centrale s'intègre dans un plan de développement du territoire, labellisé Démonstrateur industriel de la ville durable (DIVD) qui pourrait amener jusqu’à 1 milliard d’euros d’investissement sur Marie-Galante.
En revanche, "des points restent à éclaircir" sur un autre projet porté par Albioma depuis 2006, a ajouté la ministre qui a donné 12 à 18 mois pour "lancer une inspection industrielle et environnementale" et un audit environnemental sur le projet.
Les élus marie-galantais ont crié "à la victoire". La "ministre a su nous entendre et le projet des élus de Marie-Galante se fera avec l'accompagnement et le soutien de l’État", a affirmé leur chef de file Maryse Etzol, présidente de la communauté de communes de Marie-Galante (CCMG).
En revanche, pour Athanase Coquin, président du conseil d’administration de l’usine de sucre SRMG, associé au projet Albioma : "On est toujours au même point, il faut encore attendre une réelle décision sur le projet pour avoir de la visibilité sur la pérennité de la filière canne", a-t-il dit à l'AFP.
L'Etat avait opté, en janvier dernier, pour le projet Albioma. Quant au projet DIVD, son contenu et son calendrier restent encore très flous.
Le désaccord autour de ces deux projets avait bloqué en début d'année le démarrage de la campagne sucrière. Une convention de partenariat avait ensuite été signée entre État, collectivités et acteurs économiques de Marie-Galante, sauvant in extremis la campagne 2017.