PARIS, 17 jan 2013 (AFP) - La "militarisation" du cyberespace, menée par les Etats pour se prémunir d'attaques informatiques d'ampleur, a marqué l'année 2012, qui a également vu une forte appétance des cybercriminels pour les smartphones, selon le rapport annuel de l'association de référence Clusif.
"La militarisation du cyberespace est enclenchée. Elle passe par un renforcement des capacités défensives, voire offensives des Etats qui recrutent des spécialistes, publient des documents stratégiques, affinent leur communication et mènent des cyber-exercices", résume le Panorama mondial du Clusif publié jeudi.
"Même si en 2012, aucune cyberattaque n'a été revendiquée ou clairement attribuée à un Etat, l'approche décomplexée de certains d'entre eux en la matière, promet d'importants bouleversements", prévient l'association.
Selon François Paget, secrétaire général du Clusif, "à la fin 2012, les Etats ne sont plus seulement vus comme protecteurs, spectateurs ou victimes, mais aussi, et c'est nouveau, comme concepteurs de cyber-armes".
"L'implication des Etats à des fins d'espionnage a souvent été invoquée après ces découvertes, mais les commanditaires n'ont jamais été à ce jour clairement identifiés", souligne le rapport, qui note cependant "une corrélation entre ces attaques et des tensions préexistantes (géopolitiques, économiques, militaires, sociétales) entre les protagonistes supposés".
D'une façon générale, les attaques informatiques "ciblées" se sont amplifiées en 2012, "tant par leur nombre que par la richesse de leurs modes opératoires ou par leur gravité".
L'année écoulée a également été marquée par "une spectaculaire envolée des +malware+ bancaires sur mobiles", note le Clusif.
"Après des mois de prospection, les cybercriminels semblent avoir trouvé le filon et se ruent à présent sur les données personnelles et financières des utilisateurs de smartphone", relève-t-il.
Le développement exponentiel du marché de la téléphonie mobile, "allié aux nouvelles vulnérabilités induites par le paiement sans contact, ouvre un nouveau territoire de chasse qui n'a rien à envier à l'internet d'il y a 10 ans", juge le rapport.
"La militarisation du cyberespace est enclenchée. Elle passe par un renforcement des capacités défensives, voire offensives des Etats qui recrutent des spécialistes, publient des documents stratégiques, affinent leur communication et mènent des cyber-exercices", résume le Panorama mondial du Clusif publié jeudi.
"Même si en 2012, aucune cyberattaque n'a été revendiquée ou clairement attribuée à un Etat, l'approche décomplexée de certains d'entre eux en la matière, promet d'importants bouleversements", prévient l'association.
Selon François Paget, secrétaire général du Clusif, "à la fin 2012, les Etats ne sont plus seulement vus comme protecteurs, spectateurs ou victimes, mais aussi, et c'est nouveau, comme concepteurs de cyber-armes".
"L'implication des Etats à des fins d'espionnage a souvent été invoquée après ces découvertes, mais les commanditaires n'ont jamais été à ce jour clairement identifiés", souligne le rapport, qui note cependant "une corrélation entre ces attaques et des tensions préexistantes (géopolitiques, économiques, militaires, sociétales) entre les protagonistes supposés".
D'une façon générale, les attaques informatiques "ciblées" se sont amplifiées en 2012, "tant par leur nombre que par la richesse de leurs modes opératoires ou par leur gravité".
L'année écoulée a également été marquée par "une spectaculaire envolée des +malware+ bancaires sur mobiles", note le Clusif.
"Après des mois de prospection, les cybercriminels semblent avoir trouvé le filon et se ruent à présent sur les données personnelles et financières des utilisateurs de smartphone", relève-t-il.
Le développement exponentiel du marché de la téléphonie mobile, "allié aux nouvelles vulnérabilités induites par le paiement sans contact, ouvre un nouveau territoire de chasse qui n'a rien à envier à l'internet d'il y a 10 ans", juge le rapport.