PAPEETE, le 6 octobre 2014 - La Polynésie est victime d’une épidémie de diarrhée bénigne mais très embêtante. Plus compliqué, les médecins de la Presque-île commencent à signaler de plus en plus de cas grippaux. La dengue, elle, ne semble pas vouloir se calmer.
Pour l’instant les maladies les plus graves qui circulent dans le Pacifique, principalement le Chikungunya, ne sont pas encore arrivées sur nos îles. Mais ça ne signifie pas que nous sommes indemnes de maladies. Le bulletin de veille sanitaire du ministère de la Santé publié cette semaine confirme ce qui était observé depuis quelques semaines dans les écoles de Polynésie : une forte hausse du nombre de diarrhées ce dernier mois. Cette épidémie est heureusement beaucoup moins grave que celle de la fin de l’année 2013, où jusqu’à 13 bébés et autant d’enfants ou adultes devaient être hospitalisés chaque semaine.
Autre virus à surveiller : la Presque-île pourrait être au début d’une épidémie grippale, bien que les médecins ne soient pas encore certains de ce dont il s'agit ? Cet épisode pourrait disparaitre aussi vite qu’il est apparu. Seule chose de certaine : une vingtaine de patients a été reçue aux urgences de Taravao la semaine dernière pour des symptômes grippaux.
Par contre, la dengue continue de sévir. Le nombre d’hospitalisations a atteint son plus haut niveau depuis deux ans avec une trentaine de patients admis en septembre. Cette épidémie, très inhabituelle, se maintient à un niveau élevé alors que généralement la dengue disparait aussi rapidement qu’elle apparait. Elle semble également provoquer un nombre plus élevé que précédemment d’hospitalisations, que les médecins n’expliquent pas encore.
Les Tonga victimes de trois épidémies
La carte de surveillance des maladies infectieuses dans le Pacifique, établie par le « Pacific Public Health Surveillance Network (PPHSN) » montre que la Polynésie est cernée par plusieurs maladies. Ainsi, la rougeole se répand en Micronésie, en Papouasie Nouvelle Guinée, à Vanuatu et elle a déjà fait des victimes aux îles Salomon avec 2 819 cas recensés et 6 décès. Heureusement, la population polynésienne est vaccinée contre cette maladie, ce qui nous enlève déjà une inquiétude.
Le Pacifique est également touché par la dengue. Si la nôtre est du type 1, les types 2 et 3 circulent chez nos voisins et se rapprochent. C’est d’autant plus inquiétant que la Polynésie n’a pas connu le type 2 depuis plus de 15 ans, et donc que l’immunité de la population a probablement diminué.
Mais le pire est sans doute le Chikungunya, présent aux Samoa et aux Tonga. Le « Chik » n’a plus qu’à traverser les îles Cook pour nous atteindre… Même s’il est encore plus probable qu’il arrive des Caraïbes ou d’Amérique directement par avion.
La carte permet surtout de voir que nos voisins des Tonga sont mal en point, avec trois maladies : la dengue de type 3, la fièvre typhoïde et le chikungunya. Heureusement, toujours aucun cas d’Ebola ou de MERS-CoV dans nos îles, même si ces deux très graves maladies ont atteint l’Europe.
Pour l’instant les maladies les plus graves qui circulent dans le Pacifique, principalement le Chikungunya, ne sont pas encore arrivées sur nos îles. Mais ça ne signifie pas que nous sommes indemnes de maladies. Le bulletin de veille sanitaire du ministère de la Santé publié cette semaine confirme ce qui était observé depuis quelques semaines dans les écoles de Polynésie : une forte hausse du nombre de diarrhées ce dernier mois. Cette épidémie est heureusement beaucoup moins grave que celle de la fin de l’année 2013, où jusqu’à 13 bébés et autant d’enfants ou adultes devaient être hospitalisés chaque semaine.
Autre virus à surveiller : la Presque-île pourrait être au début d’une épidémie grippale, bien que les médecins ne soient pas encore certains de ce dont il s'agit ? Cet épisode pourrait disparaitre aussi vite qu’il est apparu. Seule chose de certaine : une vingtaine de patients a été reçue aux urgences de Taravao la semaine dernière pour des symptômes grippaux.
Par contre, la dengue continue de sévir. Le nombre d’hospitalisations a atteint son plus haut niveau depuis deux ans avec une trentaine de patients admis en septembre. Cette épidémie, très inhabituelle, se maintient à un niveau élevé alors que généralement la dengue disparait aussi rapidement qu’elle apparait. Elle semble également provoquer un nombre plus élevé que précédemment d’hospitalisations, que les médecins n’expliquent pas encore.
Les Tonga victimes de trois épidémies
La carte de surveillance des maladies infectieuses dans le Pacifique, établie par le « Pacific Public Health Surveillance Network (PPHSN) » montre que la Polynésie est cernée par plusieurs maladies. Ainsi, la rougeole se répand en Micronésie, en Papouasie Nouvelle Guinée, à Vanuatu et elle a déjà fait des victimes aux îles Salomon avec 2 819 cas recensés et 6 décès. Heureusement, la population polynésienne est vaccinée contre cette maladie, ce qui nous enlève déjà une inquiétude.
Le Pacifique est également touché par la dengue. Si la nôtre est du type 1, les types 2 et 3 circulent chez nos voisins et se rapprochent. C’est d’autant plus inquiétant que la Polynésie n’a pas connu le type 2 depuis plus de 15 ans, et donc que l’immunité de la population a probablement diminué.
Mais le pire est sans doute le Chikungunya, présent aux Samoa et aux Tonga. Le « Chik » n’a plus qu’à traverser les îles Cook pour nous atteindre… Même s’il est encore plus probable qu’il arrive des Caraïbes ou d’Amérique directement par avion.
La carte permet surtout de voir que nos voisins des Tonga sont mal en point, avec trois maladies : la dengue de type 3, la fièvre typhoïde et le chikungunya. Heureusement, toujours aucun cas d’Ebola ou de MERS-CoV dans nos îles, même si ces deux très graves maladies ont atteint l’Europe.