PARIS, le 13 février 2019. La députée polynésienne a une nouvelle fois interpellé le gouvernement pour que les militaires polynésiens puissent bénéficier d'une indemnité d'installation en métropole. Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, a répondu de manière évasive à cette demande.
En août dernier, Nicole Sanquer avait déjà dénoncé à l'Assemblée nationale l'absence d'indemnité d'installation en métropole pour les militaires polynésiens. "Les engagés originaires des départements d’outre-mer bénéficient d’une indemnité d’installation dans l’Hexagone. Cette indemnité permet notamment au soldat d’être accompagné de sa famille lors de son affectation, car lorsqu’un soldat est recruté, c’est toute la famille qui s’engage", a mis en avant Nicole Sanquer. "Or les engagés originaires du Pacifique ne peuvent prétendre à cette indemnité, alors même qu’un grand nombre de jeunes s’engagent pour la République dans nos territoires : ils étaient 457 en 2017 et plus de 500 en 2018 en Polynésie."
"Cette situation crée entre les soldats une inégalité de traitement fondée sur leur territoire d’origine", a regretté Nicole Sanquer.
C'est Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, qui lui a répondu : "Si une évolution du dispositif indemnitaire devrait être envisagée, elle ne pourrait s’inscrire que dans une révision générale des régimes indemnitaires des militaires". "Elle pourrait, ainsi que vous l’avez suggéré, prendre place dans le cadre de la nouvelle politique de rémunération des militaires que le ministère des Armées entend mettre en œuvre avec la loi de programmation militaire", a-t-elle ajouté.
Les députés polynésiens vont donc devoir encore travailler s'ils veulent que cette disposition soit mise en place dans cette prochaine loi.
En août dernier, Nicole Sanquer avait déjà dénoncé à l'Assemblée nationale l'absence d'indemnité d'installation en métropole pour les militaires polynésiens. "Les engagés originaires des départements d’outre-mer bénéficient d’une indemnité d’installation dans l’Hexagone. Cette indemnité permet notamment au soldat d’être accompagné de sa famille lors de son affectation, car lorsqu’un soldat est recruté, c’est toute la famille qui s’engage", a mis en avant Nicole Sanquer. "Or les engagés originaires du Pacifique ne peuvent prétendre à cette indemnité, alors même qu’un grand nombre de jeunes s’engagent pour la République dans nos territoires : ils étaient 457 en 2017 et plus de 500 en 2018 en Polynésie."
"Cette situation crée entre les soldats une inégalité de traitement fondée sur leur territoire d’origine", a regretté Nicole Sanquer.
C'est Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, qui lui a répondu : "Si une évolution du dispositif indemnitaire devrait être envisagée, elle ne pourrait s’inscrire que dans une révision générale des régimes indemnitaires des militaires". "Elle pourrait, ainsi que vous l’avez suggéré, prendre place dans le cadre de la nouvelle politique de rémunération des militaires que le ministère des Armées entend mettre en œuvre avec la loi de programmation militaire", a-t-elle ajouté.
Les députés polynésiens vont donc devoir encore travailler s'ils veulent que cette disposition soit mise en place dans cette prochaine loi.