Antibes, France | AFP | lundi 10/09/2018 - Le comédien Samuel le Bihan a présenté lundi à Antibes (Alpes-Maritimes) le prototype d'une machine visant à transformer les déchets plastiques en carburants, développée par une association dont il est le fondateur,.
Baptisée Chrysalis, la machine a été inventée et développée par un technicien salarié de l’association Earthwake, Christopher Costes. Earthwake assure qu'elle est déjà capable de traiter un kilo de plastique par heure et de fournir ainsi de 500 à 600 grammes de diesel.
"Le but de l’association, c’est de développer des technologies pour revaloriser les déchets plastiques et stimuler le ramassage, et donc de valoriser les déchets pour créer une économie, car selon moi la vraie solution à ce problème des déchets sera économique", a indiqué le comédien de 52 ans.
Le principe est simple : une fois broyé, le plastique (polyéthylène et polypropilène) est chauffé à haute température avant d'être distillé. De l’eau pour le refroidissement et une petite alimentation électrique sont également nécessaires au processus. Le diesel est quant à lui récupéré comme carburant pour un moteur de bateau, de voiture ou pour un générateur.
"L’étape suivante, d’ici 3 à 6 mois, est de fabriquer une machine plus grande, de la taille d’un demi-container et donc facilement transportable sur une zone polluée, qui sera capable de traiter 70 kg de déchets par heure", a assuré Samuel Le Bihan, qui estime à 50.000 euros le coût de fabrication d’une telle installation et son amortissement à moins d’un an.
"Nous-mêmes allons l’utiliser pour des applications vertueuses en la mettant à disposition de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) et ainsi lui fournir du carburant, mais on peut aussi imaginer dans les pays émergents d’en installer une dans un village qui serait submergé par les déchets et qui pourrait ainsi alimenter un générateur, par exemple pour une école", a expliqué encore M. Le Bihan.
Son association, Earthwake, qui dispose aujourd’hui de financements de la part de fondations familiales, pourrait à terme adopter un statut d’entrprise de manière à développer ce type de solutions, a enfin précisé le comédien.
En juin a déjà été mis à l'eau un prototype de bateau de 6 mètres de long, préfigurant un catamaran de 25 mètres qui doit être mis à l'eau en 2020, propulsé grâce à des déchets plastiques transformé en carburant. Construit notamment pour tester ce système de plastique-carburant, le démonstrateur Ulysse est d'ailleurs "le premier bateau au monde à avancer aux déchets plastiques", selon ses concepteurs. Le prototype a une capacité de 5 kg/heure de plastique traité, pour une production de 3 litres de diesel et 2 litres d’essence maximum.
Baptisée Chrysalis, la machine a été inventée et développée par un technicien salarié de l’association Earthwake, Christopher Costes. Earthwake assure qu'elle est déjà capable de traiter un kilo de plastique par heure et de fournir ainsi de 500 à 600 grammes de diesel.
"Le but de l’association, c’est de développer des technologies pour revaloriser les déchets plastiques et stimuler le ramassage, et donc de valoriser les déchets pour créer une économie, car selon moi la vraie solution à ce problème des déchets sera économique", a indiqué le comédien de 52 ans.
Le principe est simple : une fois broyé, le plastique (polyéthylène et polypropilène) est chauffé à haute température avant d'être distillé. De l’eau pour le refroidissement et une petite alimentation électrique sont également nécessaires au processus. Le diesel est quant à lui récupéré comme carburant pour un moteur de bateau, de voiture ou pour un générateur.
"L’étape suivante, d’ici 3 à 6 mois, est de fabriquer une machine plus grande, de la taille d’un demi-container et donc facilement transportable sur une zone polluée, qui sera capable de traiter 70 kg de déchets par heure", a assuré Samuel Le Bihan, qui estime à 50.000 euros le coût de fabrication d’une telle installation et son amortissement à moins d’un an.
"Nous-mêmes allons l’utiliser pour des applications vertueuses en la mettant à disposition de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) et ainsi lui fournir du carburant, mais on peut aussi imaginer dans les pays émergents d’en installer une dans un village qui serait submergé par les déchets et qui pourrait ainsi alimenter un générateur, par exemple pour une école", a expliqué encore M. Le Bihan.
Son association, Earthwake, qui dispose aujourd’hui de financements de la part de fondations familiales, pourrait à terme adopter un statut d’entrprise de manière à développer ce type de solutions, a enfin précisé le comédien.
En juin a déjà été mis à l'eau un prototype de bateau de 6 mètres de long, préfigurant un catamaran de 25 mètres qui doit être mis à l'eau en 2020, propulsé grâce à des déchets plastiques transformé en carburant. Construit notamment pour tester ce système de plastique-carburant, le démonstrateur Ulysse est d'ailleurs "le premier bateau au monde à avancer aux déchets plastiques", selon ses concepteurs. Le prototype a une capacité de 5 kg/heure de plastique traité, pour une production de 3 litres de diesel et 2 litres d’essence maximum.