
Encore une fois, le salon du tourisme, qui se tient du 31 janvier au 2 février à Mama'o, a su rassembler les foules. Crédit photo : Thibault Segalard.
Tahiti, le 01 février 2025 - Le salon du tourisme, qui se tient du 31 janvier au 2 février à Mama'o, a attiré une foule nombreuse dès son ouverture. Un engouement qui confirme son statut d'événement incontournable pour les résidents et les professionnels du secteur. Parallèlement, le président du Pays, Moetai Brotherson, a annoncé, au micro de Radio 1, l'attribution de fréquences de vol supplémentaires à Air France et Delta Airlines.
Encore une fois, le salon du tourisme, qui se tient du 31 janvier au 2 février à Mama'o, a su rassembler les foules. Dès l'ouverture vendredi matin, les allées étaient bondées et le parking saturé, signe d'une affluence exceptionnelle pour un premier jour de salon. "D'habitude, les gens arrivent après le travail le vendredi ou préfèrent venir le week-end", confie un exposant habitué, surpris par l'engouement précoce.
Cette fréquentation record confirme, s'il en était besoin, l'ancrage du salon dans les habitudes des résidents. Devenu l'événement touristique majeur de l'année, il attire un public fidèle, désireux de profiter des offres promotionnelles pour organiser leurs escapades dans les îles et activités de l'année. "On vient à chaque édition pour réserver nos week-ends. C'est pratique, même s'il faut s'organiser à l'avance pour éviter de perdre du temps. On achète aussi nos carnets de plongées ou même nos billets de ferry pour Moorea", explique Hani, venue en famille ce samedi.
Plus de visibilité
Pour les professionnels du secteur, le salon n'est plus seulement un levier ponctuel pour booster les ventes hors saison. Il s'est mué depuis longtemps en une véritable institution, où la visibilité est aussi précieuse que les réservations elles-mêmes. Les exposants, qu'ils soient hôteliers ou prestataires d'activités ne viennent plus uniquement pour remplir leur carnet de commandes. La visibilité est devenue une monnaie décisive, et le stand un véritable outil de marketing. "Aujourd'hui, être présent au Salon, c'est exister dans l'esprit des gens, mais aussi dans celui des autres professionnels du secteur", confie un exposant aguerri, "quand un exposant habituel n'est pas là, on se fait la remarque".
Cependant, cette dynamique a ses revers. Certains exposants déplorent que les résidents retardent leurs achats en dehors des périodes de salon, dans l'attente des offres promotionnelles. "Les clients se disent : 'On va attendre le salon pour profiter des promos.' C'est devenu une foire aux rabais. Même si cela nous permet de remplir nos carnets de réservations, cela fragilise les ventes hors-salon", confie un professionnel.
Encore une fois, le salon du tourisme, qui se tient du 31 janvier au 2 février à Mama'o, a su rassembler les foules. Dès l'ouverture vendredi matin, les allées étaient bondées et le parking saturé, signe d'une affluence exceptionnelle pour un premier jour de salon. "D'habitude, les gens arrivent après le travail le vendredi ou préfèrent venir le week-end", confie un exposant habitué, surpris par l'engouement précoce.
Cette fréquentation record confirme, s'il en était besoin, l'ancrage du salon dans les habitudes des résidents. Devenu l'événement touristique majeur de l'année, il attire un public fidèle, désireux de profiter des offres promotionnelles pour organiser leurs escapades dans les îles et activités de l'année. "On vient à chaque édition pour réserver nos week-ends. C'est pratique, même s'il faut s'organiser à l'avance pour éviter de perdre du temps. On achète aussi nos carnets de plongées ou même nos billets de ferry pour Moorea", explique Hani, venue en famille ce samedi.
Plus de visibilité
Pour les professionnels du secteur, le salon n'est plus seulement un levier ponctuel pour booster les ventes hors saison. Il s'est mué depuis longtemps en une véritable institution, où la visibilité est aussi précieuse que les réservations elles-mêmes. Les exposants, qu'ils soient hôteliers ou prestataires d'activités ne viennent plus uniquement pour remplir leur carnet de commandes. La visibilité est devenue une monnaie décisive, et le stand un véritable outil de marketing. "Aujourd'hui, être présent au Salon, c'est exister dans l'esprit des gens, mais aussi dans celui des autres professionnels du secteur", confie un exposant aguerri, "quand un exposant habituel n'est pas là, on se fait la remarque".
Cependant, cette dynamique a ses revers. Certains exposants déplorent que les résidents retardent leurs achats en dehors des périodes de salon, dans l'attente des offres promotionnelles. "Les clients se disent : 'On va attendre le salon pour profiter des promos.' C'est devenu une foire aux rabais. Même si cela nous permet de remplir nos carnets de réservations, cela fragilise les ventes hors-salon", confie un professionnel.

Certains exposants déplorent que les résidents retardent leurs achats en dehors des périodes de salon. Crédit photo : Thibault Segalard.

Moetai Brotherson a confirmé l'attribution de fréquences supplémentaires à Air France et Delta Airlines pour la saison prochaine. Crédit photo : Archives TI.
Feu vert pour Air France et Delta
C'est dans l'effervescence du Salon que Moetai Brotherson, président du Pays, a profité d'une interview pour annoncer à nos confrères de Radio 1, une décision stratégique attendue avec une certaine appréhension par le secteur aérien local. Il a confirmé l'attribution de fréquences supplémentaires à Air France et Delta Airlines pour la saison prochaine, une annonce qui ravive les débats autour de la fragile santé financière d'Air Tahiti Nui (ATN).
Les demandes, déposées en septembre dernier, concernent l'extension des trois rotations hebdomadaires de Delta entre Los Angeles et Papeete jusqu'au 7 juin 2025, tandis qu'Air France ambitionne d'augmenter sa cadence de cinq à sept vols hebdomadaires entre juin et septembre. "C'est la preuve de leur intérêt pour notre destination", s'est félicité Moetai Brotherson, au micro de Radio 1. Si cette ouverture des cieux est perçue comme un signe d'attractivité croissante pour la Polynésie, elle soulève néanmoins des inquiétudes quant à la concurrence accrue pour Air Tahiti Nui, déjà fragilisée. En fin d'année dernière, la compagnie avait dû bénéficier d'une subvention de 3,2 milliards de francs CFP pour pallier ses difficultés financières.
Le président du Pays, loin de minimiser ces préoccupations, se veut rassurant : "Il faut bien sûr qu’on maintienne les équilibres avec notre compagnie aérienne mais tout ça c’est une question de stratégie et de capacité offensive et commerciale". Des paroles qui se veulent rassurantes, alors qu'aucune information concrète n’a été dévoilée quant à un potentiel partenariat pour renforcer ATN. Seule certitude : une étude confiée au cabinet Arthur D. Little est en cours pour explorer de nouvelles routes et fréquences, dont les conclusions devraient préciser l’impact sur la flotte et l’organisation interne de la compagnie.
C'est dans l'effervescence du Salon que Moetai Brotherson, président du Pays, a profité d'une interview pour annoncer à nos confrères de Radio 1, une décision stratégique attendue avec une certaine appréhension par le secteur aérien local. Il a confirmé l'attribution de fréquences supplémentaires à Air France et Delta Airlines pour la saison prochaine, une annonce qui ravive les débats autour de la fragile santé financière d'Air Tahiti Nui (ATN).
Les demandes, déposées en septembre dernier, concernent l'extension des trois rotations hebdomadaires de Delta entre Los Angeles et Papeete jusqu'au 7 juin 2025, tandis qu'Air France ambitionne d'augmenter sa cadence de cinq à sept vols hebdomadaires entre juin et septembre. "C'est la preuve de leur intérêt pour notre destination", s'est félicité Moetai Brotherson, au micro de Radio 1. Si cette ouverture des cieux est perçue comme un signe d'attractivité croissante pour la Polynésie, elle soulève néanmoins des inquiétudes quant à la concurrence accrue pour Air Tahiti Nui, déjà fragilisée. En fin d'année dernière, la compagnie avait dû bénéficier d'une subvention de 3,2 milliards de francs CFP pour pallier ses difficultés financières.
Le président du Pays, loin de minimiser ces préoccupations, se veut rassurant : "Il faut bien sûr qu’on maintienne les équilibres avec notre compagnie aérienne mais tout ça c’est une question de stratégie et de capacité offensive et commerciale". Des paroles qui se veulent rassurantes, alors qu'aucune information concrète n’a été dévoilée quant à un potentiel partenariat pour renforcer ATN. Seule certitude : une étude confiée au cabinet Arthur D. Little est en cours pour explorer de nouvelles routes et fréquences, dont les conclusions devraient préciser l’impact sur la flotte et l’organisation interne de la compagnie.