La Haye, Pays-Bas | AFP | lundi 18/09/2017 - Les soldats déployés par les Pays-Bas pour assurer la sécurité sur la partie néerlandaise de l'île de Saint-Martin après le passage dévastateur de l'ouragan Irma n'ont rien fait pour stopper les pilleurs, a déploré lundi le Premier ministre de ce territoire.
"Le couvre-feu installé n'a pas été contrôlé, des gens pillaient, les soldats les ont regardé faire et ne sont pas intervenus", a lancé William Marlin dans une interview publiée lundi par le quotidien néerlandais NRC.
Le Premier ministre a dit avoir personnellement conclu un accord sur la sécurité avec le chef de la police locale et le commandant de la Marine néerlandaise, "avant même l'ouragan" Irma.
Mais "quelque chose a mal tourné dans la communication" entre eux, a-t-il déclaré.
"Ce sont des âneries", a répondu sur Twitter le commandant des forces navales néerlandaises Rob Verkerk, ajoutant que ses soldats déployés sur l'île complètement ravagée "avaient agi dans les limites de leurs possibilités".
Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte avait averti les auteurs de pillages trois jours après le passage d'Irma que la police et l'armée étaient prêtes à agir pour réprimer ces actes.
M. Marlin a ensuite nié lundi avoir donné l'interview au journal NRC, au cours d'une conversation téléphonique avec le ministre de l'Intérieur néerlandais, Ronald Plasterk.
"C'est très étrange. Je ne reviendrai pas dessus", a commenté M. Plasterk au micro de la Radio 1, déjà concentré sur l'arrivée de Maria, un autre ouragan qui menace la région caribéenne.
Selon les dernières prévisions, Maria passera à un stade d'ouragan de catégorie 3 à une distance d'environ 150 km des îles franco-néerlandaises de Saint-Martin et française de Saint-Barthélemy.
"On ne peut cependant totalement exclure un passage plus près, à 100 km ou moins", selon Météo France.
cvo/jkb/shm/bds
"Le couvre-feu installé n'a pas été contrôlé, des gens pillaient, les soldats les ont regardé faire et ne sont pas intervenus", a lancé William Marlin dans une interview publiée lundi par le quotidien néerlandais NRC.
Le Premier ministre a dit avoir personnellement conclu un accord sur la sécurité avec le chef de la police locale et le commandant de la Marine néerlandaise, "avant même l'ouragan" Irma.
Mais "quelque chose a mal tourné dans la communication" entre eux, a-t-il déclaré.
"Ce sont des âneries", a répondu sur Twitter le commandant des forces navales néerlandaises Rob Verkerk, ajoutant que ses soldats déployés sur l'île complètement ravagée "avaient agi dans les limites de leurs possibilités".
Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte avait averti les auteurs de pillages trois jours après le passage d'Irma que la police et l'armée étaient prêtes à agir pour réprimer ces actes.
M. Marlin a ensuite nié lundi avoir donné l'interview au journal NRC, au cours d'une conversation téléphonique avec le ministre de l'Intérieur néerlandais, Ronald Plasterk.
"C'est très étrange. Je ne reviendrai pas dessus", a commenté M. Plasterk au micro de la Radio 1, déjà concentré sur l'arrivée de Maria, un autre ouragan qui menace la région caribéenne.
Selon les dernières prévisions, Maria passera à un stade d'ouragan de catégorie 3 à une distance d'environ 150 km des îles franco-néerlandaises de Saint-Martin et française de Saint-Barthélemy.
"On ne peut cependant totalement exclure un passage plus près, à 100 km ou moins", selon Météo France.
cvo/jkb/shm/bds