Poenaiki Raioha pu tirer son épingle du jeu, pour l'instant
PUNAAUIA, le 31 mai 2015. Le Sapinus Pro, une compétition internationale de stand up paddle surf, a débuté samedi matin à Punaauia par les Trials dans des vagues puissantes. Sur les 18 participants aux Trials, 4 ont pu accéder à la finale, synonyme de qualification pour le round 1 du ‘Main Event’ : le Hawaiien Kealii Mamala, le Tahitien Atamu Conti, le Maori Daniel Kereopa et un autre Tahitien, Tehotu Wong.
Le Sapinus Pro est la 2e étape du Stand Up World Tour, une compétition internationale qui comporte au total 6 étapes. Rappelons que notre meilleur athlète en terme de résultat dans cette discipline est Poenaiki Raioha. Poenaiki est par ailleurs champion du monde 2014 et vice champion 2015 ISA de la discipline.
Rappelons que le SUP dans les vagues est moins ‘développé’ que le SUP de longue distance. Plus facile à organiser, le Sup Race est également plus facilement accessible au plus grand nombre. Le Sup Surf n’en reste pas moins une variante du surf innovante où évoluent de remarquables athlètes.
Le Sapinus Pro est la 2e étape du Stand Up World Tour, une compétition internationale qui comporte au total 6 étapes. Rappelons que notre meilleur athlète en terme de résultat dans cette discipline est Poenaiki Raioha. Poenaiki est par ailleurs champion du monde 2014 et vice champion 2015 ISA de la discipline.
Rappelons que le SUP dans les vagues est moins ‘développé’ que le SUP de longue distance. Plus facile à organiser, le Sup Race est également plus facilement accessible au plus grand nombre. Le Sup Surf n’en reste pas moins une variante du surf innovante où évoluent de remarquables athlètes.
Les Trialistes ont pu bénéficier de vagues consistantes
Après la cérémonie d’ouverture, les compétiteurs des Trials se sont élancés dans les vagues du mythique spot de ‘Sapinus’. Cette vague est considérée comme une petite sœur de Teahupo’o car contrairement à Taapuna qui sature au delà de trois mètres, ‘Sapinus’ peut proposer comme à Teahupo’o des vagues colossales.
Une houle de plus de 2 mètres environ touche actuellement la côte sud ouest de l’île. Vendredi dernier, Vetea David a pu prendre à Teahupo’o une ‘bombe’ en surf tracté, une vague d’environ 8 mètres. C’est ce même train de houle faiblissant qui touchait Sapinus samedi. Pascal Luciani l’organisateur a annoncé que la compétition se déroulerait vraisemblablement entre samedi, dimanche et lundi car ensuite la houle baisserait sensiblement.
Malgré un temps gris, les Trialistes ont pu bénéficier de vagues de bonne taille sur un plan d’eau relativement propre même si l’orientation de la houle n’était pas idéale pour que les différents bols ‘connectent bien’.
Une houle de plus de 2 mètres environ touche actuellement la côte sud ouest de l’île. Vendredi dernier, Vetea David a pu prendre à Teahupo’o une ‘bombe’ en surf tracté, une vague d’environ 8 mètres. C’est ce même train de houle faiblissant qui touchait Sapinus samedi. Pascal Luciani l’organisateur a annoncé que la compétition se déroulerait vraisemblablement entre samedi, dimanche et lundi car ensuite la houle baisserait sensiblement.
Malgré un temps gris, les Trialistes ont pu bénéficier de vagues de bonne taille sur un plan d’eau relativement propre même si l’orientation de la houle n’était pas idéale pour que les différents bols ‘connectent bien’.
Daniel Kereopa le Maori, pour la 1re fois à Tahiti.
Dimanche, les stars du Main Event sont entrées en scène dans des vagues qui ont baissé légèrement, offrant peu de possibilités de tube. Les vagues furent malgré tout puissantes et difficiles à négocier techniquement. Poenaiki Raioha, qui avait été 2e lors de la dernière édition de cette compétition en 2012, a dû passer par les repêchages mais il a pu finalement se qualifier pour le round 3.
Daniel Kereopa, le sympathique Maori rencontré en mars dernier en Nouvelle Zélande lors de l’Ultimate Waterman qu’il a remporté, est passé par le round de repêchage mais il a pu lui aussi en sortir pour se qualifier pour le round 3.
Vetea David, que l’on ne voit que très rarement en compétition, réussit à remporter sa série du round 1 et se qualifie directement pour le round 3. Il connaît Sapinus par cœur et pourrait créer la surprise dans cette étape du World Tour, même si la baisse des conditions de vague ne joue pas en sa faveur.
Daniel Kereopa, le sympathique Maori rencontré en mars dernier en Nouvelle Zélande lors de l’Ultimate Waterman qu’il a remporté, est passé par le round de repêchage mais il a pu lui aussi en sortir pour se qualifier pour le round 3.
Vetea David, que l’on ne voit que très rarement en compétition, réussit à remporter sa série du round 1 et se qualifie directement pour le round 3. Il connaît Sapinus par cœur et pourrait créer la surprise dans cette étape du World Tour, même si la baisse des conditions de vague ne joue pas en sa faveur.
Sapinus, un spot de légende.
Sean Poynter l’Américain, qui vient de remporter le championnat du monde ISA et qui est également le gagnant de l’édition 2012, est passé par les repêchages mais il sera présent au round 3, c’est l’homme à abattre pour le clan tahitien.
Atamu Conti, issu des Trials, rencontrera une autre légende Patrice Chanzy dans un duel fratricide dans le round 3. Ce sont au total 5 Tahitiens qui sont parvenus à se hisser jusqu’au round 3. Grosse déception pour Kai Lenny, le Hawaiien quadruple champion du monde, qui sort de la compétition de manière prématurée, battu par Beau Nixon et Noa Ginella en repêchage.
L’autre légende Arsène Arehoe précurseur du surf tahitien de compétition, ainsi que Dorrence David, neveu de Vetea David, se sont faits sortir au round 2 par les deux jeunes talents Poenaiki Raioha et Nainoa David.
Atamu Conti, issu des Trials, rencontrera une autre légende Patrice Chanzy dans un duel fratricide dans le round 3. Ce sont au total 5 Tahitiens qui sont parvenus à se hisser jusqu’au round 3. Grosse déception pour Kai Lenny, le Hawaiien quadruple champion du monde, qui sort de la compétition de manière prématurée, battu par Beau Nixon et Noa Ginella en repêchage.
L’autre légende Arsène Arehoe précurseur du surf tahitien de compétition, ainsi que Dorrence David, neveu de Vetea David, se sont faits sortir au round 2 par les deux jeunes talents Poenaiki Raioha et Nainoa David.
Pas évident de s'élancer dans de telles monstres avec une rame à la main.
Tama Audibert ne réussira malheureusement pas à tirer son épingle du jeu, il est également éliminé pendant les repêchages, tout comme Guillaume Bourligueux, le local du spot.
Cette compétition était très attendue par Poenaiki Raioha. Notre jeune champion a été 4e à l’issue du World Tour 2014 remporté par Kay Lenny. Poenaiki Raioha a toutes les qualités pour rivaliser avec Kay Lenny et espérer remporter ce championnat un jour. Malgré un résultat moyen lors de la 1re épreuve à Hawai’i, il a encore toutes ses chances pour le championnat 2015.
On ne le répétera jamais assez, la compétition de surf a un côté extrêmement aléatoire lié à la présence ou non dans une série de vagues permettant de ‘scorer’. Le suspense est donc total et quasiment n’importe quel des surfeurs présents dans ce round 3 pourrait remporter la compétition. SB
Cette compétition était très attendue par Poenaiki Raioha. Notre jeune champion a été 4e à l’issue du World Tour 2014 remporté par Kay Lenny. Poenaiki Raioha a toutes les qualités pour rivaliser avec Kay Lenny et espérer remporter ce championnat un jour. Malgré un résultat moyen lors de la 1re épreuve à Hawai’i, il a encore toutes ses chances pour le championnat 2015.
On ne le répétera jamais assez, la compétition de surf a un côté extrêmement aléatoire lié à la présence ou non dans une série de vagues permettant de ‘scorer’. Le suspense est donc total et quasiment n’importe quel des surfeurs présents dans ce round 3 pourrait remporter la compétition. SB