Niuhiti Buillard est un de ces rameurs qui s’est intéressé au stand up paddle « race ». Ils sont quelques uns dans ce cas, comme Georges Cronsteadt, Bruno Tauhiro, Steeve Teihotaata ou encore Rete Ebb. La différence avec Steeve ou Rete, c’est que Niuhiti s’est focalisé à 100% sur le SUP, tentant même non sans audace d’en faire son métier. Agé de 23 ans, il est père de deux enfants.
En 2015, alors que Georges Cronsteadt est focalisé sur les courses internationales, il obtient le titre de champion de Polynésie 2015, il parvient dans la foulée à décrocher un contrat de sponsoring avec Air Tahiti Nui afin de pouvoir suivre les traces de Georges Cronsteadt en tentant sa chance à l’international.
Le début de saison 2016 ne va pas se passer comme prévu et il va enchainer les déconvenues mais le SUP race est un sport d’endurance et Niuhiti va prouver qu’il a cette qualité, l’endurance. Il va persévérer, tirer un trait sur le mauvais début de saison et réussir l’exploit d’aller gagner la course de Hawai’i, un des plus gros rendez-vous de l’année. Il s’impose dans la catégorie 14 pieds devant le grand champion américain Danny Ching alors que Kay Lenny s’impose dans la catégorie 17 pieds. SB
En 2015, alors que Georges Cronsteadt est focalisé sur les courses internationales, il obtient le titre de champion de Polynésie 2015, il parvient dans la foulée à décrocher un contrat de sponsoring avec Air Tahiti Nui afin de pouvoir suivre les traces de Georges Cronsteadt en tentant sa chance à l’international.
Le début de saison 2016 ne va pas se passer comme prévu et il va enchainer les déconvenues mais le SUP race est un sport d’endurance et Niuhiti va prouver qu’il a cette qualité, l’endurance. Il va persévérer, tirer un trait sur le mauvais début de saison et réussir l’exploit d’aller gagner la course de Hawai’i, un des plus gros rendez-vous de l’année. Il s’impose dans la catégorie 14 pieds devant le grand champion américain Danny Ching alors que Kay Lenny s’impose dans la catégorie 17 pieds. SB
Niuhiti Buillard depuis Hawai’i :
Un début d’année compliqué ?
« Oui, cela a commencé en arrivant à l’aéroport de Auckland, en Nouvelle Zélande, quand j’ai appris le décès de ma grand mère paternelle, cela m’a cassé, j’ai quand même fait la course et j’ai gagné. La semaine d’après, toujours en étant en deuil, j’ai fait la course du Waterman Tahiti Tour où je me suis cassé le doigt de pied en arrivant deuxième, derrière Georges. Après, lors de la course du Festival de SUP, j’ai été disqualifié après ma victoire au 9 km alors que l’inscription avait été acceptée. »
Comment as-tu donc abordé la course de Hawai’i ?
« Après le Festival de SUP, j’ai essayé de faire le vide après tous ces « downs » qui m’avaient mis à plat. Je suis parti faire l’étape de Rangiroa du Tahiti Waterman Tour, vu que je suis originaire de là-bas. Je suis parti me ressourcer, cela m’a bien aidé, je suis revenu confiant pour me préparer pour la Moloka’i. Je m’étais inscrit en janvier, on avait eu alors qu’une heure pour s’inscrire, car tout le monde veut faire cette course. »
Quelques mots sur la course de Hawai’i ?
« La participation était bloquée à 200 compétiteurs. C’est compliqué cette course, si ton bateau accompagnateur tombe en panne et que tu continues, tu ne pourras plus jamais participer. Vu que l’année dernière j’avais participé, avec une 2e place à la clé, cette année je connaissais le parcours. Il y avait du gros surf et plein de grands champions. J’ai pris un départ assez lent, je me suis placé dans le Top 20. Quand j’ai vu qu’il y avait de la houle j’ai commencé à « envoyer », car je savais qu’il y avait de bons surfeurs, des Australiens, des Hawaiiens. J’ai pu les rattraper. »
Tu es satisfait ? Tu penses participer l’année prochaine en 17 pieds ?
« Oui, c’est très satisfaisant car c’est un titre de champion du monde mais l’année prochaine je ne pense pas passer à la catégorie suivante parce que pour 404, la boite qui me sponsorise, c’est plus contraignant d’amener des planches de 17 pieds. En plus, à Tahiti il n’y a aucune course en 17 pieds, du coup me préparer pour une course dans l’année, je ne sais pas…Je vais sans doute essayer de gonfler mon palmarès en 14 pieds pour l’instant, et pourquoi pas faire une « dream team » pour l’année prochaine, en venant à plusieurs. »
Un dernier mot, un remerciement ?
« Je remercie Air Tahiti Nui, 404 paddle boards, Bomber, Manuia, Noni Enegy et Heirani Nouveau avec Interoute, ainsi que Viper Va’a et Teipora Noni et un grand merci à Tahiti Infos pour cette interview. » Propos recueillis par SB
Un début d’année compliqué ?
« Oui, cela a commencé en arrivant à l’aéroport de Auckland, en Nouvelle Zélande, quand j’ai appris le décès de ma grand mère paternelle, cela m’a cassé, j’ai quand même fait la course et j’ai gagné. La semaine d’après, toujours en étant en deuil, j’ai fait la course du Waterman Tahiti Tour où je me suis cassé le doigt de pied en arrivant deuxième, derrière Georges. Après, lors de la course du Festival de SUP, j’ai été disqualifié après ma victoire au 9 km alors que l’inscription avait été acceptée. »
Comment as-tu donc abordé la course de Hawai’i ?
« Après le Festival de SUP, j’ai essayé de faire le vide après tous ces « downs » qui m’avaient mis à plat. Je suis parti faire l’étape de Rangiroa du Tahiti Waterman Tour, vu que je suis originaire de là-bas. Je suis parti me ressourcer, cela m’a bien aidé, je suis revenu confiant pour me préparer pour la Moloka’i. Je m’étais inscrit en janvier, on avait eu alors qu’une heure pour s’inscrire, car tout le monde veut faire cette course. »
Quelques mots sur la course de Hawai’i ?
« La participation était bloquée à 200 compétiteurs. C’est compliqué cette course, si ton bateau accompagnateur tombe en panne et que tu continues, tu ne pourras plus jamais participer. Vu que l’année dernière j’avais participé, avec une 2e place à la clé, cette année je connaissais le parcours. Il y avait du gros surf et plein de grands champions. J’ai pris un départ assez lent, je me suis placé dans le Top 20. Quand j’ai vu qu’il y avait de la houle j’ai commencé à « envoyer », car je savais qu’il y avait de bons surfeurs, des Australiens, des Hawaiiens. J’ai pu les rattraper. »
Tu es satisfait ? Tu penses participer l’année prochaine en 17 pieds ?
« Oui, c’est très satisfaisant car c’est un titre de champion du monde mais l’année prochaine je ne pense pas passer à la catégorie suivante parce que pour 404, la boite qui me sponsorise, c’est plus contraignant d’amener des planches de 17 pieds. En plus, à Tahiti il n’y a aucune course en 17 pieds, du coup me préparer pour une course dans l’année, je ne sais pas…Je vais sans doute essayer de gonfler mon palmarès en 14 pieds pour l’instant, et pourquoi pas faire une « dream team » pour l’année prochaine, en venant à plusieurs. »
Un dernier mot, un remerciement ?
« Je remercie Air Tahiti Nui, 404 paddle boards, Bomber, Manuia, Noni Enegy et Heirani Nouveau avec Interoute, ainsi que Viper Va’a et Teipora Noni et un grand merci à Tahiti Infos pour cette interview. » Propos recueillis par SB