Puatea Ellis a brillé aux Pacific Games
Puatea Ellis est un exemple de détermination. Elle a voulu relever plusieurs défis cette année et cela lui a plutôt bien. Elle obtient trois titres de championne dans trois disciplines liées à l’océan : le bodysurf, le SUP race, et le Waterman Tahiti Tour. Mais ce n’est pas tout, le 2 octobre dernier, Puatea ajoutait deux nouvelles médailles d’or à son palmarès, elle remportait deux courses en catégorie open lors des Pacific Paddle Games, la plus importante compétition de stand up paddle au monde. Cette athlète au moral d’acier nous raconte ses joies, mais aussi ses tristesses. Sport Tahiti
Puatea a commencé par la natation
Parole à Puatea Ellis :
Comment as-tu commencé à participer au Waterman Tahiti Tour ?
« Mon frère y participait déjà. Il m’a poussé à faire le championnat, ce qui voulait dire faire du SUP et du prone. C’est comme ça que j’ai commencé les deux disciplines. Après un an de pratique, je me suis donné un objectif, celui de devenir championne de Polynésie de SUP race. »
Pourquoi t’être donné cet objectif ?
« Le SUP était ma lacune. Le 1er janvier, j’ai décidé que j’allais être championne de Polynésie du SUP race. Personne ne m’a cru. Je me suis investie à fond dans le stand up paddle. Je n’ai pas eu un seul weekend de libre cette année, il y avait toujours une course à faire. »
Dans quel état d’esprit t’es-tu inscrite aux Pacific Paddle Games ?
« En fait, j’étais partie pour m’amuser parce que j’ai fini la saison locale fatiguée. J’avais une tendinite à force de ramer tous les jours. On m’a inscrite en Open, je n’ai pas intégré les pros parce que c’était ma première fois. Comme l’évènement se faisait dans les vagues, ça m’a donné un gros avantage sur les autres filles et c’est ce qui m’a permis de gagner. »
Comment as-tu commencé à participer au Waterman Tahiti Tour ?
« Mon frère y participait déjà. Il m’a poussé à faire le championnat, ce qui voulait dire faire du SUP et du prone. C’est comme ça que j’ai commencé les deux disciplines. Après un an de pratique, je me suis donné un objectif, celui de devenir championne de Polynésie de SUP race. »
Pourquoi t’être donné cet objectif ?
« Le SUP était ma lacune. Le 1er janvier, j’ai décidé que j’allais être championne de Polynésie du SUP race. Personne ne m’a cru. Je me suis investie à fond dans le stand up paddle. Je n’ai pas eu un seul weekend de libre cette année, il y avait toujours une course à faire. »
Dans quel état d’esprit t’es-tu inscrite aux Pacific Paddle Games ?
« En fait, j’étais partie pour m’amuser parce que j’ai fini la saison locale fatiguée. J’avais une tendinite à force de ramer tous les jours. On m’a inscrite en Open, je n’ai pas intégré les pros parce que c’était ma première fois. Comme l’évènement se faisait dans les vagues, ça m’a donné un gros avantage sur les autres filles et c’est ce qui m’a permis de gagner. »
Tu dois être satisfaite de ton résultat…
« Je suis carrément contente parce que rien n’est impossible, enfin ça dépend de ses limites, mais il y a toujours moyen. Les Tahitiens ont bien été représentés là bas. On a toutes nos chances à l’international. »
Est-ce que cette victoire t’a donné de nouveaux objectifs ?
« Pour le moment, j’ai été mis au repos par mon chiropracteur. Je reprends les entraînements de natation en bassin. Je vais réitérer l’expérience l’année prochaine, je voudrais faire des courses à l’international. Je pense pouvoir mieux me préparer. Je suis suivie par certaines personnes cette fois-ci et je vais essayer de me faire sponsoriser au niveau musculation et planche de SUP. Cette année a été très dure, il y en a eu des larmes, je me suis retrouvée plusieurs fois au milieu de l’océan en train de pleurer. »
Des remerciements ?
« Je veux remercier mon « tane » Angelo, mon petit garçon et toute ma famille. Je remercie également Stéphane Lambert, la Fédération tahitienne de surf, Lewis Sulpice, mon coach de SUP et la team Tahitian Warrior, Chris, Teiva Livine, Kahaia et Almary. »
« Je suis carrément contente parce que rien n’est impossible, enfin ça dépend de ses limites, mais il y a toujours moyen. Les Tahitiens ont bien été représentés là bas. On a toutes nos chances à l’international. »
Est-ce que cette victoire t’a donné de nouveaux objectifs ?
« Pour le moment, j’ai été mis au repos par mon chiropracteur. Je reprends les entraînements de natation en bassin. Je vais réitérer l’expérience l’année prochaine, je voudrais faire des courses à l’international. Je pense pouvoir mieux me préparer. Je suis suivie par certaines personnes cette fois-ci et je vais essayer de me faire sponsoriser au niveau musculation et planche de SUP. Cette année a été très dure, il y en a eu des larmes, je me suis retrouvée plusieurs fois au milieu de l’océan en train de pleurer. »
Des remerciements ?
« Je veux remercier mon « tane » Angelo, mon petit garçon et toute ma famille. Je remercie également Stéphane Lambert, la Fédération tahitienne de surf, Lewis Sulpice, mon coach de SUP et la team Tahitian Warrior, Chris, Teiva Livine, Kahaia et Almary. »
