Vienne, Autriche | AFP | jeudi 06/05/2021 - L'ONG internationale SOS villages d'enfants a annoncé jeudi enquêter sur des cas de violences, notamment sexuelles, et de fraude, commis dès les années 1990 dans une vingtaine de ses structures.
Sa directrice générale Elisabeth Hauser a révélé "des cas de violation grave de la protection des enfants et de mauvaise gestion dans certains pays d'Afrique et d'Asie", dans un communiqué publié depuis le siège à Vienne, se disant "profondément choquée".
"Il y a des faiblesses évidentes dans notre organisation (...) et des accusations selon lesquelles des dirigeants de SOS villages d'enfants étaient au courant de certains incidents mais n'ont pas engagé d'action", a-t-elle ajouté.
Selon une porte-parole contactée par l'AFP, des "abus sexuels" ont été signalés, tandis que les lanceurs d'alerte ont été "écartés" et la parole des mineurs "mise en doute".
A titre d'exemple, Mme Hauser a évoqué devant la presse le cas d'un enfant placé à l'isolement et soumis à une interdiction de rendre visite à ses propres parents, pour cause de mauvais résultats scolaires.
Au sujet de la gestion inappropriée des fonds, la directrice a mentionné des appels d'offres pour des travaux remportés par des proches de responsables de SOS villages d'enfants.
L'association, qui avait lancé un premier examen interne il y a trois ans et ordonné une enquête plus poussée en novembre 2020, a désormais mis en place une commission indépendante destinée à faire la lumière d'ici fin 2022 sur ces événements.
Elle prévoit d'indemniser les victimes, dont le nombre n'est pas précisé, à l'aide d'un fonds de "plusieurs millions d'euros".
Fondée après la Seconde Guerre mondiale en Autriche, l'ONG, aujourd'hui présente dans 137 pays où elle gère environ 550 structures caritatives et compte 40.000 employés, prend en charge 1,2 million d'orphelins ou enfants dans le besoin à travers le monde.
En 2014, elle avait déjà été confrontée à des accusations de maltraitance en Autriche, pendant une période allant des années 1950 à 1990.
Sa directrice générale Elisabeth Hauser a révélé "des cas de violation grave de la protection des enfants et de mauvaise gestion dans certains pays d'Afrique et d'Asie", dans un communiqué publié depuis le siège à Vienne, se disant "profondément choquée".
"Il y a des faiblesses évidentes dans notre organisation (...) et des accusations selon lesquelles des dirigeants de SOS villages d'enfants étaient au courant de certains incidents mais n'ont pas engagé d'action", a-t-elle ajouté.
Selon une porte-parole contactée par l'AFP, des "abus sexuels" ont été signalés, tandis que les lanceurs d'alerte ont été "écartés" et la parole des mineurs "mise en doute".
A titre d'exemple, Mme Hauser a évoqué devant la presse le cas d'un enfant placé à l'isolement et soumis à une interdiction de rendre visite à ses propres parents, pour cause de mauvais résultats scolaires.
Au sujet de la gestion inappropriée des fonds, la directrice a mentionné des appels d'offres pour des travaux remportés par des proches de responsables de SOS villages d'enfants.
L'association, qui avait lancé un premier examen interne il y a trois ans et ordonné une enquête plus poussée en novembre 2020, a désormais mis en place une commission indépendante destinée à faire la lumière d'ici fin 2022 sur ces événements.
Elle prévoit d'indemniser les victimes, dont le nombre n'est pas précisé, à l'aide d'un fonds de "plusieurs millions d'euros".
Fondée après la Seconde Guerre mondiale en Autriche, l'ONG, aujourd'hui présente dans 137 pays où elle gère environ 550 structures caritatives et compte 40.000 employés, prend en charge 1,2 million d'orphelins ou enfants dans le besoin à travers le monde.
En 2014, elle avait déjà été confrontée à des accusations de maltraitance en Autriche, pendant une période allant des années 1950 à 1990.