PAPEETE, le 07 Août 2012: Tahiti-Infos l'avait annoncé jeudi dernier, la direction l'a confirmé aujourd'hui, l'hôtel Sofitel-Tahiti fermera bien ses portes le 30 novembre prochain. C'est une très mauvaise nouvelle pour le Pays, pour les fournisseurs et pour les résidents, mais surtout pour les 105 personnes employées dans l'établissement. Mr Thierry de Jaham, Directeur Régional Sofitel Polynésie et Directeur Général du Sofitel Tahiti Maeva Beach Resort, ainsi que Mr Atonia Terii Nohorai, Secrétaire Général de la Confédération Syndicale O oe to oe rima recevaient la presse ce mardi matin au terme d'une réunion de CE extraordinaire.
La raison est liée essentiellement à un contexte économique défavorable avec une chute de fréquentation vertigineuse depuis 2000. Alors que les chiffres du tourisme s'effondraient inexorablement, les taxes, le coût de l'energie, le smic, les charges en général n'ont cessé d'augmenter amenant l'hôtel à des pertes cumulées depuis 2006 de l'ordre de 1,253 milliards!
"La seule chose que nous demandions aux autorités publiques, clame Thierry de Jaham, c'est qu'il y ait des touristes, que des mesures soient prises pour relancer l'activité touristique. Avec un billet Papeete/Paris à 700 Euros, nous remplirions nos établissements, il faut ouvrir le ciel polynésien!" explique-t-il encore avant de mettre en garde contre la fermeture probable d'autres hôtels à Tahiti. " Si rien est fait il y en aura d'autres, le tourisme à Tahiti est sinistré, et nous ne voyons poindre aucune perspective d'amélioration".
C'est le constat d'un contexte économique et touristique des plus difficiles et de résultats financiers alarmants qui a amené le groupe ACCOR à prendre cette décision irrévocable: Fermer l'établissement qui venait tout juste de fêter ses 40 ans d'existence.
La raison est liée essentiellement à un contexte économique défavorable avec une chute de fréquentation vertigineuse depuis 2000. Alors que les chiffres du tourisme s'effondraient inexorablement, les taxes, le coût de l'energie, le smic, les charges en général n'ont cessé d'augmenter amenant l'hôtel à des pertes cumulées depuis 2006 de l'ordre de 1,253 milliards!
"La seule chose que nous demandions aux autorités publiques, clame Thierry de Jaham, c'est qu'il y ait des touristes, que des mesures soient prises pour relancer l'activité touristique. Avec un billet Papeete/Paris à 700 Euros, nous remplirions nos établissements, il faut ouvrir le ciel polynésien!" explique-t-il encore avant de mettre en garde contre la fermeture probable d'autres hôtels à Tahiti. " Si rien est fait il y en aura d'autres, le tourisme à Tahiti est sinistré, et nous ne voyons poindre aucune perspective d'amélioration".
C'est le constat d'un contexte économique et touristique des plus difficiles et de résultats financiers alarmants qui a amené le groupe ACCOR à prendre cette décision irrévocable: Fermer l'établissement qui venait tout juste de fêter ses 40 ans d'existence.
" SOFITEL est monté d'une gamme au niveau international, et a été repositionné en hôtellerie de luxe et par conséquent les investissements nécessaires pour mettre cet hôtel aux normes de Sofitel sont considérables, alors que la visibilité que nous avons sur Tahiti n'est pas bonne!" Interrogé sur l'option de dégrader l'hôtel en le ramenant à une gamme moindre, le directeur répond que dans ce cas-là, il faudrait également baisser le prix des chambres " nous ne nous en sortons pas avec les prix actuels, alors en baissant les prix encore plus...." explique-t-il encore avant d'assurer que toutes les pistes ont été explorées pour éviter le pire.
Thierry de Jaham a précisé que les établissements de Moorea et Bora-Bora n'étaient pas concernés par ces mesures: Si à Moorea, les chiffres stagnent, à Bora Bora est ils sont en progression de 8%, alors que Tahiti chute de 4%.
Atonia Terii Nohorai, représentant syndical estime quant à lui que la situation ne pouvait être sauvée " les pertes étaient énormes explique-t-il, pire encore que pour le Hilton! Ce n'était plus possible! Tout ce que nous espérons maintenant c'est qu'il y ait un repreneur!"
Depuis l'annonce faite jeudi dernier, quelques candidats à la reprise se sont fait connaître, s'est félicité la direction : "Aujourd'hui, nous espérons trouver un repreneur, nous commençons à rencontrer certaines personnes qui se sont manifestées, mais nous n'en sommes qu'au début des négociations, nous avons un peu plus de trois mois pour trouver"
Thierry de Jaham a précisé que les établissements de Moorea et Bora-Bora n'étaient pas concernés par ces mesures: Si à Moorea, les chiffres stagnent, à Bora Bora est ils sont en progression de 8%, alors que Tahiti chute de 4%.
- Un Accord a été mis en place avec les représentants du personnel qui prévoit:
Un entretien particulier sera fait avec tous les salariés, pour savoir ce que chacun d'entre eux souhaite faire
Un travail de reclassement est effectué sur les hôtels de Moorea ou de Bora Bora, voire même dans d'autres hôtels du groupe.
Des contacts ont été pris avec les concurrents pour proposer le travail des salariés.
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Départs à la retraite volontaire.
Atonia Terii Nohorai, représentant syndical estime quant à lui que la situation ne pouvait être sauvée " les pertes étaient énormes explique-t-il, pire encore que pour le Hilton! Ce n'était plus possible! Tout ce que nous espérons maintenant c'est qu'il y ait un repreneur!"
Depuis l'annonce faite jeudi dernier, quelques candidats à la reprise se sont fait connaître, s'est félicité la direction : "Aujourd'hui, nous espérons trouver un repreneur, nous commençons à rencontrer certaines personnes qui se sont manifestées, mais nous n'en sommes qu'au début des négociations, nous avons un peu plus de trois mois pour trouver"