Peut-être une lueur d’espoir pour la SMPP Sogeba. Reçu en fin de journée lundi par le Haut commissaire Richard Didier, le dirigeant de la société Robert Bernut s’est dit « optimiste » à l’issue de la réunion. R. Didier, qui avait rencontré peu avant le directeur de l’AFP en Polynésie, François Giovalucchi, et son successeur Frédéric Audras, a évoqué avec R. Bernut la possibilité d’une aide financière. Elle pourrait venir de l’AFD, ou de la Socredo, dont le directeur de l’AFD est un administrateur. Même si la forme que pourrait prendre cette aide est encore floue, c’est une avancée pour le dirigeant de la SMPP Sogeba, qui fait le siège de la présidence avec ses salariés depuis 22 jours.
Interview.
Comment s’est passée la rencontre ?
Rober Bernut : Nous avons informé le haut commissaire des derniers déroulements de notre affaire, et de notre relation avec le Pays. Le point le plus intéressant c’est que nous avons rendez-vous demain matin avec le directeur de l’AFD qui est un des administrateurs de la Socredo. On va lui exposer notre dossier qui nous semble « bankable ». Cela pourrait permettre de résoudre une partie de notre dossier, notamment sur la question des salaires. Mais j’attends le rendez-vous de demain pour en dire plus, je ne voudrais surtout pas anticiper sur ses décisions.
Quelle forme pourrait prendre cette aide ?
Ce serait une solution financière. Nous, on estime que notre société est « bankable », c’est-à-dire que j’ai trois marchés privés que je n’ai pas encore signés – car je ne veux pas m’engager auprès d’un client si c’est pour arrêter dans deux mois- mais on a trois marchés certains, c’est du plein emploi pour au moins 16 ou 17 mois. On a juste un problème de trésorerie à régler, comme le Pays.
De quelle somme avez-vous besoin pour redémarrer ?
On finalise ça au franc près d’ici demain, et on remettra notre dossier au directeur de l’AFD.
Vous avez senti un soutien fort de l’Etat ?
On a senti le Haut-commissaire très concerné par ce qui se passe. Quelqu’un qui s’occupe d’abord des personnes, de l’homme, ce qu’on n’a pas ressenti avec Oscar Temaru jusqu’à présent. Pour moi c’est très important.
Vous êtes convoqué au tribunal du travail jeudi. De quoi s’agit-il ?
Je suis cité par le représentant FO de mon entreprise qui prétexte, et il a tout à fait raison, le non-versement de son salaire du mois de juillet, car il a été payé en totalité au mois de juin. Pourquoi ai-je affaire à FO ? parce qu’il y a des petites réunions secrètes qui ont lieu au CESC dans le bureau de M. Galenon. J’ai plus d’une vingtaine de mes salariés qui me le disent. Je crois que ce monsieur craint que M. Bernut gagne un franc. Il est prêt à sacrifier 220 emplois pour l’empêcher. Ce monsieur n’a pas sa place au CESE en France.
Vous pensez qu’il vous en veut personnellement ?
C’est ce que les gens me rapportent de manière précise. Moi, vous savez, je suis dans le privé. Je ne suis pas para-gouvernemental FO détaché et payé par le territoire. Moi mon argent je le gagne tout seul. Je ne suis pas sponsorisé.
Interview.
Comment s’est passée la rencontre ?
Rober Bernut : Nous avons informé le haut commissaire des derniers déroulements de notre affaire, et de notre relation avec le Pays. Le point le plus intéressant c’est que nous avons rendez-vous demain matin avec le directeur de l’AFD qui est un des administrateurs de la Socredo. On va lui exposer notre dossier qui nous semble « bankable ». Cela pourrait permettre de résoudre une partie de notre dossier, notamment sur la question des salaires. Mais j’attends le rendez-vous de demain pour en dire plus, je ne voudrais surtout pas anticiper sur ses décisions.
Quelle forme pourrait prendre cette aide ?
Ce serait une solution financière. Nous, on estime que notre société est « bankable », c’est-à-dire que j’ai trois marchés privés que je n’ai pas encore signés – car je ne veux pas m’engager auprès d’un client si c’est pour arrêter dans deux mois- mais on a trois marchés certains, c’est du plein emploi pour au moins 16 ou 17 mois. On a juste un problème de trésorerie à régler, comme le Pays.
De quelle somme avez-vous besoin pour redémarrer ?
On finalise ça au franc près d’ici demain, et on remettra notre dossier au directeur de l’AFD.
Vous avez senti un soutien fort de l’Etat ?
On a senti le Haut-commissaire très concerné par ce qui se passe. Quelqu’un qui s’occupe d’abord des personnes, de l’homme, ce qu’on n’a pas ressenti avec Oscar Temaru jusqu’à présent. Pour moi c’est très important.
Vous êtes convoqué au tribunal du travail jeudi. De quoi s’agit-il ?
Je suis cité par le représentant FO de mon entreprise qui prétexte, et il a tout à fait raison, le non-versement de son salaire du mois de juillet, car il a été payé en totalité au mois de juin. Pourquoi ai-je affaire à FO ? parce qu’il y a des petites réunions secrètes qui ont lieu au CESC dans le bureau de M. Galenon. J’ai plus d’une vingtaine de mes salariés qui me le disent. Je crois que ce monsieur craint que M. Bernut gagne un franc. Il est prêt à sacrifier 220 emplois pour l’empêcher. Ce monsieur n’a pas sa place au CESE en France.
Vous pensez qu’il vous en veut personnellement ?
C’est ce que les gens me rapportent de manière précise. Moi, vous savez, je suis dans le privé. Je ne suis pas para-gouvernemental FO détaché et payé par le territoire. Moi mon argent je le gagne tout seul. Je ne suis pas sponsorisé.
Le Haut-Commissaire a rencontré cet après midi, M. Frédéric AUDRAS, à l'occasion de sa prise de fonction en tant que directeur de l'Agence Française de Développement en Polynésie française, en présence de son prédécesseur M. François GIOVALUCCHI qui va rejoindre l'université d'entreprise du Groupe AFD à Marseille.