S’opposer par principe à la moralisation de la vie publique en Polynésie ! Cela est possible et la démonstration en est faite par la Sénatrice Tapura Lana Tetuanui ainsi que par Marcel Tuihani président ex-Tahoearaa de l’Assemblée de la Polynésie française.
Plusieurs dispositions du projet de loi pour la confiance dans la vie publique débattu à l’Assemblée nationale vont s’appliquer à la Polynésie française dans les cabinets du président du gouvernement et du président de l’assemblée.
Il ne sera désormais plus possible au président de la Polynésie française, aux membres du gouvernement et au président de l’assemblée de la Polynésie française, mais aussi aux tavana, d’employer dans leurs cabinets leur conjoint (marié ou pacsé), leur concubin, leurs parents, ni les enfants des conjoints, pacsés ou concubins. De plus, il sera interdit aux représentants siégeant à Tarahoi d’exercer des activités de consultant.
Autre garde-fou moralisateur, la création d’un poste de médiateur du crédit aux candidats et aux partis politiques chargé de concourir (…) au financement légal et transparent de la vie politique.
Avec la bénédiction de la branche polynésienne de la République en Marche, l’extension de cette loi à la Polynésie française est voulue par la Présidente de la Commission des lois de l’Assemblée nationale, également députée La République en Marche. Rappelons aussi que cette disposition était inscrite au programme du président de la République.
Dans un communiqué, la sénatrice et représentante Lana Tetuanui déclare son mécontentement des conditions de l’extension à la Polynésie française de ces dispositions visant à renforcer la moralisation de la vie publique, sans doute au nom du respect du principe d’autonomie de la Polynésie française ?!
Le président de l’assemblée, Marcel Tuihani, a de son côté saisi l’Assemblée nationale, le Sénat et le cabinet de la ministre des Outre-mer pour s’émouvoir de cette moralisation qui ne lui convient pas.
Conclusions :
1 : On n’est pas ancien soutien de François Fillon et de Marine Le Pen par hasard.
2 : En Polynésie on peut s’opposer aux principes de la moralisation de la vie publique, par principe…
Plusieurs dispositions du projet de loi pour la confiance dans la vie publique débattu à l’Assemblée nationale vont s’appliquer à la Polynésie française dans les cabinets du président du gouvernement et du président de l’assemblée.
Il ne sera désormais plus possible au président de la Polynésie française, aux membres du gouvernement et au président de l’assemblée de la Polynésie française, mais aussi aux tavana, d’employer dans leurs cabinets leur conjoint (marié ou pacsé), leur concubin, leurs parents, ni les enfants des conjoints, pacsés ou concubins. De plus, il sera interdit aux représentants siégeant à Tarahoi d’exercer des activités de consultant.
Autre garde-fou moralisateur, la création d’un poste de médiateur du crédit aux candidats et aux partis politiques chargé de concourir (…) au financement légal et transparent de la vie politique.
Avec la bénédiction de la branche polynésienne de la République en Marche, l’extension de cette loi à la Polynésie française est voulue par la Présidente de la Commission des lois de l’Assemblée nationale, également députée La République en Marche. Rappelons aussi que cette disposition était inscrite au programme du président de la République.
Dans un communiqué, la sénatrice et représentante Lana Tetuanui déclare son mécontentement des conditions de l’extension à la Polynésie française de ces dispositions visant à renforcer la moralisation de la vie publique, sans doute au nom du respect du principe d’autonomie de la Polynésie française ?!
Le président de l’assemblée, Marcel Tuihani, a de son côté saisi l’Assemblée nationale, le Sénat et le cabinet de la ministre des Outre-mer pour s’émouvoir de cette moralisation qui ne lui convient pas.
Conclusions :
1 : On n’est pas ancien soutien de François Fillon et de Marine Le Pen par hasard.
2 : En Polynésie on peut s’opposer aux principes de la moralisation de la vie publique, par principe…