MONTPELLIER, 17 novembre 2011 (AFP) - Tel un couteau-suisse numérique, le smartphone est devenu indispensable à des millions de personnes et ne cesse de se sophistiquer.
Mais, au final, il n'est qu'un terminal de plus dans un écosystème où règnent encore télévision et ordinateur, selon les experts réunis au congrès de l'Idate.
En 2015, un téléphone sur deux (47%) dans le monde sera un smartphone, et le trafic mobile devrait être multiplié par trente-trois d'ici 2020, selon les données de l'Institut de l'audiovisuel et des télécoms en Europe, qui tient son congrès annuel mercredi et jeudi à Montpellier.
"Aujourd'hui, les smartphones sont une véritable révolution de par leurs usages et applications, il n'y a plus de limites. Ce sont de véritables couteaux-suisses numériques, et on veut une omni-connectivité, même lorsqu'on attend le tram", a souligné la commissaire européenne chargée des nouvelles technologies, Neelie Kroes, en ouvrant mercredi ce "Digiworld Summit".
"Le smartphone est en train de devenir le centre de tout un écosystème, un peu à la manière de ce qu'était avant le PC, auquel on connectait l'imprimante, l'appareil photo, le lecteur mp3, etc.", analyse Basile Carle, expert de l'Idate.
"Il commence certes à prendre son autonomie mais d'un autre côté, il doit quand même s'appuyer sur d'autres périphériques, par exemple une télévision, car son écran restera toujours limité", ajoute M. Carle.
Et tout téléphone intelligent qu'il est, il se retrouve aussi confronté à la saturation en équipements des familles: "en moyenne, huit terminaux sont connectés dans chaque foyer. Mais la télévision reste la pièce maîtresse", souligne Geneviève Bell, directrice du Laboratoire de recherche "Interaction et expérience" d'Intel, numéro un mondial des microprocesseurs.
"Un terminal ne peut pas se substituer à un autre. Les smartphones représentent une étape tout à fait déterminante, mais qui reste une étape. Et d'ailleurs le succès de la tablette est intéressant dans le sens où personne n'aurait parié dessus il y a quelques années", résume Benoît Gougeon, responsable du secteur télécommunications et média chez IBM.
- "t'es blackberry ou iPhone ?" -
"Aujourd'hui le smartphone est vu comme un élément clé de l'outillage de communication. Mais n'oublions pas qu'un terminal n'est que le vecteur de nouveaux usages. Avant on demandait aux autres s'ils étaient chez Orange, SFR ou Bouygues, maintenant on se dit, tu es Blackberry ou iPhone?", ajoute M. Gougeon.
"Ce qui intéresse les gens, c'est l'usage qu'ils peuvent faire de leur smartphone. Ils peuvent comprendre qu'il y ait une technologie +double-coeur+, tel processeur ou tant de mémoire, mais ce qu'ils veulent c'est regarder de la vidéo sur leur mobile ou avoir de la haute définition", soulige Olivier Bourdeau, manager produits chez le fabricant de téléphones taïwanais HTC.
"Car il ne faudrait pas non plus que le smartphone fasse comme le cerveau et qu'on n'utilise que 10% de ses capacités!", ironise-t-il.
"Chaque client se considère unique et a donc besoin d'une offre qui lui ressemble. Les terminaux n'ont de vraie valeur que si derrière il y a une personnalisation qui s'appuie sur l'analyse du comportement et des préférences du client, c'est un défi déterminant pour les opérateurs", selon Benoît Gougeon d'IBM.
Avis aux gros consommateurs cependant: "il ne faut pas trop faire confiance aux terminaux, car on renonce à son bon sens", prévient Geneviève Bell, illustrant son propos par le GPS auquel le conducteur fait trop souvent une confiance aveugle.
Mais, au final, il n'est qu'un terminal de plus dans un écosystème où règnent encore télévision et ordinateur, selon les experts réunis au congrès de l'Idate.
En 2015, un téléphone sur deux (47%) dans le monde sera un smartphone, et le trafic mobile devrait être multiplié par trente-trois d'ici 2020, selon les données de l'Institut de l'audiovisuel et des télécoms en Europe, qui tient son congrès annuel mercredi et jeudi à Montpellier.
"Aujourd'hui, les smartphones sont une véritable révolution de par leurs usages et applications, il n'y a plus de limites. Ce sont de véritables couteaux-suisses numériques, et on veut une omni-connectivité, même lorsqu'on attend le tram", a souligné la commissaire européenne chargée des nouvelles technologies, Neelie Kroes, en ouvrant mercredi ce "Digiworld Summit".
"Le smartphone est en train de devenir le centre de tout un écosystème, un peu à la manière de ce qu'était avant le PC, auquel on connectait l'imprimante, l'appareil photo, le lecteur mp3, etc.", analyse Basile Carle, expert de l'Idate.
"Il commence certes à prendre son autonomie mais d'un autre côté, il doit quand même s'appuyer sur d'autres périphériques, par exemple une télévision, car son écran restera toujours limité", ajoute M. Carle.
Et tout téléphone intelligent qu'il est, il se retrouve aussi confronté à la saturation en équipements des familles: "en moyenne, huit terminaux sont connectés dans chaque foyer. Mais la télévision reste la pièce maîtresse", souligne Geneviève Bell, directrice du Laboratoire de recherche "Interaction et expérience" d'Intel, numéro un mondial des microprocesseurs.
"Un terminal ne peut pas se substituer à un autre. Les smartphones représentent une étape tout à fait déterminante, mais qui reste une étape. Et d'ailleurs le succès de la tablette est intéressant dans le sens où personne n'aurait parié dessus il y a quelques années", résume Benoît Gougeon, responsable du secteur télécommunications et média chez IBM.
- "t'es blackberry ou iPhone ?" -
"Aujourd'hui le smartphone est vu comme un élément clé de l'outillage de communication. Mais n'oublions pas qu'un terminal n'est que le vecteur de nouveaux usages. Avant on demandait aux autres s'ils étaient chez Orange, SFR ou Bouygues, maintenant on se dit, tu es Blackberry ou iPhone?", ajoute M. Gougeon.
"Ce qui intéresse les gens, c'est l'usage qu'ils peuvent faire de leur smartphone. Ils peuvent comprendre qu'il y ait une technologie +double-coeur+, tel processeur ou tant de mémoire, mais ce qu'ils veulent c'est regarder de la vidéo sur leur mobile ou avoir de la haute définition", soulige Olivier Bourdeau, manager produits chez le fabricant de téléphones taïwanais HTC.
"Car il ne faudrait pas non plus que le smartphone fasse comme le cerveau et qu'on n'utilise que 10% de ses capacités!", ironise-t-il.
"Chaque client se considère unique et a donc besoin d'une offre qui lui ressemble. Les terminaux n'ont de vraie valeur que si derrière il y a une personnalisation qui s'appuie sur l'analyse du comportement et des préférences du client, c'est un défi déterminant pour les opérateurs", selon Benoît Gougeon d'IBM.
Avis aux gros consommateurs cependant: "il ne faut pas trop faire confiance aux terminaux, car on renonce à son bon sens", prévient Geneviève Bell, illustrant son propos par le GPS auquel le conducteur fait trop souvent une confiance aveugle.