Le parti de Sandra Levy Agami, Te Mana Toa, s’insurge dans un courrier adressé aux médias contre les propos tenus par Hirohiti Tefaarere dans sa lettre adressée au Président du Pays Oscar Temaru du 27 avril dernier. Dans ce courrier, H. Tefaarere utilise sa qualité de 1er Vice Président de l’Assemblée de la Polynésie française pour "inciter à la haine raciale et à l’épuration ethnique et politique au sein de l’administration du pays" estime S. Levy-Agami, pour qui le représentant UPLD "vise expressément les 'fonctionnaires non polynésiens expatriés ou non' " .
"Choquée que la 3ème institution du Pays soit associée à de tels propos contraires aux valeurs polynésiennes et à celles de la République", Sandra Levy-Agami a déposé plainte auprès du Procureur de la République et de la HALDE (Haute autorité de lutte contre les discriminations).
La représentante non-inscrite fait référence à un courrier adressé le 27 avril 2011 par Hiro Tefaarere au président du pays Oscar Temaru, dans lequel le représentant UPLD, 1er vice-président de l'assemblée de Polynésie française, s'en prenait aux "agents expatriés" et plus spécifiquement à Messieurs Jacques Martininques, Pascal Richoley, Bernard Geoffroy, Pierre Gonnot ou encore Jacques Derue (le courrier est téléchargeable ci-dessous). "Alors que le peuple crie famine (...), il est un groupe de personnes qui dans les coulisses du pouvoir, en toute impunité, abuse de notre légendaire accueil et bienveillance pour (...) vider nos caisses et affamer notre peuple. (...) Je pointe du doigt et j'assume: les agents expatriés" (en gras et surligné dans le texte).
Hiro Tefaarere demandait au gouvernement de transmettre sous 15 jours la liste des membres de cabinet non polynésiens (sic!) avec leurs rémunérations et leurs avantages. Il allait même jusqu'à proposer que ces fonctionnaires non polynésiens affirment publiquement leur engagement à servir notre credo indépendantiste"/
Suite à ce courrier, et à l'absence de réaction du président Oscar Temaru, le directeur de cabinet de Pierre Frébault, Pierre Gonnot, avait présenté sa démission. Interrogé à ce sujet, le président de l'assemblée de la Polynésie française, Jacqui Drollet, s'est contenté d'affirmer qu'il "désapprouvait la forme" mais qu'il ne "fallait pas se voiler la face" et qu'il fallait "privilégier les Polynésiens dans l'administration".
"Choquée que la 3ème institution du Pays soit associée à de tels propos contraires aux valeurs polynésiennes et à celles de la République", Sandra Levy-Agami a déposé plainte auprès du Procureur de la République et de la HALDE (Haute autorité de lutte contre les discriminations).
La représentante non-inscrite fait référence à un courrier adressé le 27 avril 2011 par Hiro Tefaarere au président du pays Oscar Temaru, dans lequel le représentant UPLD, 1er vice-président de l'assemblée de Polynésie française, s'en prenait aux "agents expatriés" et plus spécifiquement à Messieurs Jacques Martininques, Pascal Richoley, Bernard Geoffroy, Pierre Gonnot ou encore Jacques Derue (le courrier est téléchargeable ci-dessous). "Alors que le peuple crie famine (...), il est un groupe de personnes qui dans les coulisses du pouvoir, en toute impunité, abuse de notre légendaire accueil et bienveillance pour (...) vider nos caisses et affamer notre peuple. (...) Je pointe du doigt et j'assume: les agents expatriés" (en gras et surligné dans le texte).
Hiro Tefaarere demandait au gouvernement de transmettre sous 15 jours la liste des membres de cabinet non polynésiens (sic!) avec leurs rémunérations et leurs avantages. Il allait même jusqu'à proposer que ces fonctionnaires non polynésiens affirment publiquement leur engagement à servir notre credo indépendantiste"/
Suite à ce courrier, et à l'absence de réaction du président Oscar Temaru, le directeur de cabinet de Pierre Frébault, Pierre Gonnot, avait présenté sa démission. Interrogé à ce sujet, le président de l'assemblée de la Polynésie française, Jacqui Drollet, s'est contenté d'affirmer qu'il "désapprouvait la forme" mais qu'il ne "fallait pas se voiler la face" et qu'il fallait "privilégier les Polynésiens dans l'administration".
