L’ailier Fidjien Noa Nakaitaci, 22 ans, 1 mètre 90 pour 94 Kg : présélectionné pour le XV de France.
PARIS, mercredi 15 mai 2013 (Flash d’Océanie) – Philippe Saint-André, le manager de l’équipe de France de rugby à XV, a annoncé mardi une liste de quelque 35 joueurs pressentis pour une sélection à l’occasion de la prochaine tournée en Nouvelle-Zélande, en juin, parmi lesquels se trouve, pour la première fois, un Fidjien, le jeune Noa Nakaitaci.
L’ailier Fidjien, qui évolue dans le club de l'ASM Clermont Auvergne depuis 2011, dans le Top 14, fait partie d’un petit groupe de huit joueurs novices qui n’avaient jusqu’ici jamais été sélectionnés en équipe de France.
Tout comme lui, deux autres joueurs, dans cette sélection, sont d’origine étrangère et en l’occurrence sud-africains : le pilier droit de Clermont Daniel Kötze et le troisième ligne du Racing-Métro Bernard Le Roux.
Noa Nakaitaci, 22 ans, mesure 1 mètre 90 pour 94 Kg.
Le XV de France jouera trois matches test, successivement contre les All Blacks (les 8, 15 et 22 juin 2013, respectivement à Auckland, Christchurch et New Plymouth) et l’équipe néo-zélandaise des Auckland Blues (le 11 juin 2013 à New Plymouth).
Au cours des dix dernières années, le nombre de joueurs fidjiens et plus généralement océaniens (tongiens, samoans ou encore wallisiens) évoluant dans les clubs français n’a cessé de croître, pour atteindre, selon les estimations, la barre symbolique des 200.
Pour les seuls Fidjiens, le nombre de joueurs évoluant au sein du Top 14 est d’une petite vingtaine.
Devenus la composante incontournable de toute équipe professionnelle ambitieuse dans le Top 14, prisés pour leurs qualités physiques et leur jeun instinctif, certains de ces joueurs ont été identifiés très tôt dans leur carrière, dans leur pays d’origine, puis formés dans les centres français.
C’est le cas de Noa Nakaitaci et de Vereimi Vakatawa (20 ans), qui constituent une nouvelle génération de Fidjiens passés par des centres de formation français.
Leurs prédécesseurs compatriotes immédiats, également stars de ces dernières années au Top 14, comme le géant « Rups » Rupeni Caucaunibuca (ex-Agen), Timoci Matanavou (Toulouse) ou Napolioni Nalaga (Clermont), recrutés « bruts », avaient intégré les clubs français sans passer par cette phase de formation.
Par contre, les plus récemment recrutés ont, souvent dès 18 ans, passé plusieurs saisons au sein d’un centre de formation, d’où leur surnom de « JIFF » (pour « joueurs issus des filières de formation »).
Ce statut de « JIFF » permet aux clubs français de rapprocher ces joueurs d’origine étrangère d’un statut national.
Dans le cas de Noa Nakaitaci, mais aussi d’autres joueurs fidjiens comme Nalaga, et Murimurivalu, l’effort e recrutement a été poussé plus en amont : le club de Clermont avait signé en mars 2011 un accord de partenariat portant sur la formation de joueurs fidjiens membres de l’académie de rugby de la province de Nadroga.
(Voir encadré)
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Les 35 joueurs sélectionnés :
Avants (19) : Eddy Ben Arous (Racing-Métro), Vincent Debaty (Clermont), Thomas Domingo (Clermont), Guilhem Guirado (Perpignan), Benjamin Kayser (Clermont), Dimitri Szarzewski (Racing-Métro), Luc Ducalcon (Clermont), Daniel Kötze (Clermont), Nicolas Mas (Perpignan), Alexandre Flanquart (Stade Français), Yoann Maestri (Toulouse), Christophe Samson (Castres), Sébastien Vahaamahina (Perpignan), Yannick Nyanga (Toulouse), Fulgence Ouedraogo (Montpellier), Thierry Dusautoir (Toulouse, cap.), Bernard Le Roux (Racing-Métro), Antonie Claassen (Castres), Louis Picamoles (Toulouse).
Trois-quarts (16) : Maxime Machenaud (Racing-Métro), Morgan Parra (Clermont), Frédéric Michalak (Toulon), Camille Lopez (Bordeaux-Bègles), Rémi Talès (Castres), Mathieu Bastareaud (Toulon), Gael Fickou (Toulouse), Wesley Fofana (Clermont), Florian Fritz (Toulouse), Maxime Mermoz (Toulon), Maxime Médard (Toulouse), Noa Nakaitaci (Clermont), Alexis Palisson (Toulon), Adrien Planté (Perpignan), Brice Dulin (Castres), Yoann Huget (Touloluse).
L’ailier Fidjien, qui évolue dans le club de l'ASM Clermont Auvergne depuis 2011, dans le Top 14, fait partie d’un petit groupe de huit joueurs novices qui n’avaient jusqu’ici jamais été sélectionnés en équipe de France.
Tout comme lui, deux autres joueurs, dans cette sélection, sont d’origine étrangère et en l’occurrence sud-africains : le pilier droit de Clermont Daniel Kötze et le troisième ligne du Racing-Métro Bernard Le Roux.
Noa Nakaitaci, 22 ans, mesure 1 mètre 90 pour 94 Kg.
Le XV de France jouera trois matches test, successivement contre les All Blacks (les 8, 15 et 22 juin 2013, respectivement à Auckland, Christchurch et New Plymouth) et l’équipe néo-zélandaise des Auckland Blues (le 11 juin 2013 à New Plymouth).
Au cours des dix dernières années, le nombre de joueurs fidjiens et plus généralement océaniens (tongiens, samoans ou encore wallisiens) évoluant dans les clubs français n’a cessé de croître, pour atteindre, selon les estimations, la barre symbolique des 200.
Pour les seuls Fidjiens, le nombre de joueurs évoluant au sein du Top 14 est d’une petite vingtaine.
Devenus la composante incontournable de toute équipe professionnelle ambitieuse dans le Top 14, prisés pour leurs qualités physiques et leur jeun instinctif, certains de ces joueurs ont été identifiés très tôt dans leur carrière, dans leur pays d’origine, puis formés dans les centres français.
C’est le cas de Noa Nakaitaci et de Vereimi Vakatawa (20 ans), qui constituent une nouvelle génération de Fidjiens passés par des centres de formation français.
Leurs prédécesseurs compatriotes immédiats, également stars de ces dernières années au Top 14, comme le géant « Rups » Rupeni Caucaunibuca (ex-Agen), Timoci Matanavou (Toulouse) ou Napolioni Nalaga (Clermont), recrutés « bruts », avaient intégré les clubs français sans passer par cette phase de formation.
Par contre, les plus récemment recrutés ont, souvent dès 18 ans, passé plusieurs saisons au sein d’un centre de formation, d’où leur surnom de « JIFF » (pour « joueurs issus des filières de formation »).
Ce statut de « JIFF » permet aux clubs français de rapprocher ces joueurs d’origine étrangère d’un statut national.
Dans le cas de Noa Nakaitaci, mais aussi d’autres joueurs fidjiens comme Nalaga, et Murimurivalu, l’effort e recrutement a été poussé plus en amont : le club de Clermont avait signé en mars 2011 un accord de partenariat portant sur la formation de joueurs fidjiens membres de l’académie de rugby de la province de Nadroga.
(Voir encadré)
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Les 35 joueurs sélectionnés :
Avants (19) : Eddy Ben Arous (Racing-Métro), Vincent Debaty (Clermont), Thomas Domingo (Clermont), Guilhem Guirado (Perpignan), Benjamin Kayser (Clermont), Dimitri Szarzewski (Racing-Métro), Luc Ducalcon (Clermont), Daniel Kötze (Clermont), Nicolas Mas (Perpignan), Alexandre Flanquart (Stade Français), Yoann Maestri (Toulouse), Christophe Samson (Castres), Sébastien Vahaamahina (Perpignan), Yannick Nyanga (Toulouse), Fulgence Ouedraogo (Montpellier), Thierry Dusautoir (Toulouse, cap.), Bernard Le Roux (Racing-Métro), Antonie Claassen (Castres), Louis Picamoles (Toulouse).
Trois-quarts (16) : Maxime Machenaud (Racing-Métro), Morgan Parra (Clermont), Frédéric Michalak (Toulon), Camille Lopez (Bordeaux-Bègles), Rémi Talès (Castres), Mathieu Bastareaud (Toulon), Gael Fickou (Toulouse), Wesley Fofana (Clermont), Florian Fritz (Toulouse), Maxime Mermoz (Toulon), Maxime Médard (Toulouse), Noa Nakaitaci (Clermont), Alexis Palisson (Toulon), Adrien Planté (Perpignan), Brice Dulin (Castres), Yoann Huget (Touloluse).
Première dans le Pacifique insulaire : partenariat de formation entre Fidji et un club français du Top 14
Fin mars 2011, dans le cadre de ce qui était alors annoncé comme une première dans le Pacifique insulaire, le club français de l’ASM Clermont Auvergne signait un accord de partenariat portant sur la formation de joueurs fidjiens membres de l’académie de rugby de la province de Nadroga.
« C’est une première entre un club du Top 14 Orange et un centre de formation de l’hémisphère sud (…) En se rendant sur place nous voyons le monde qui sépare les structures, ici au Fidji et celles dont nous avons l’habitude dans l’hexagone », déclarait alors Bertrand Rioux, directeur sportif du centre de formation des « jaune et bleu ».
Le directeur sportif se trouvait à Fidji pour mettre la dernière main à cet accord, qui vient prolonger une association de longue date entre le club français et les joueurs fidjiens, avec des fortunes diverses, notamment au plan de la fiabilité parfois douteuse des joueurs de l’hémisphère Sud.
« Le rugby fidjien est extrêmement talentueux et regorge de talents, mais il est encore dans une phase de développement dans laquelle nous pouvons amener quelque chose », précisait alors l’ASM Clermont Auvergne.
Cet accord prévoyait, dans un premier temps, un apport de moyens techniques et en équipement, « des maillots, des ballons, des crampons, des plots, et tout un tas de choses dont le rugby fidjien a besoin pour poursuivre dans les meilleures conditions son développement ».
« Mais pas seulement … nous nous rendons compte que le besoin est, aussi et surtout, dans l’organisation et la structuration de tout le contenu sportif », estimait le responsable français.
En filigrane : une formation qui pourrait aussi servir de pré-formatage et de pépinière dans la perspective de l’expatriation de joueurs fidjiens en France, pour des joueurs souvent confrontés à des difficultés d’adaptation, y compris culturelle.
« Les joueurs fidjiens se retrouvent très rapidement sans repère, lorsqu’ils arrivent à Clermont, nous avons aussi voulu mettre en place des points de repères communs et des méthodes similaires afin de travailler en amont de leur arrivée », précisait par ailleurs le club.
Cette signature coïncidait à quelques jours près avec la décision de ce club de mettre fin au contrat de sa « star » fidjienne, Napolioni Nalaga, qui avait considérablement rallongé ses vacances intersaisons à Fidji et ne s’était pas présenté en France en temps voulu.
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« C’est une première entre un club du Top 14 Orange et un centre de formation de l’hémisphère sud (…) En se rendant sur place nous voyons le monde qui sépare les structures, ici au Fidji et celles dont nous avons l’habitude dans l’hexagone », déclarait alors Bertrand Rioux, directeur sportif du centre de formation des « jaune et bleu ».
Le directeur sportif se trouvait à Fidji pour mettre la dernière main à cet accord, qui vient prolonger une association de longue date entre le club français et les joueurs fidjiens, avec des fortunes diverses, notamment au plan de la fiabilité parfois douteuse des joueurs de l’hémisphère Sud.
« Le rugby fidjien est extrêmement talentueux et regorge de talents, mais il est encore dans une phase de développement dans laquelle nous pouvons amener quelque chose », précisait alors l’ASM Clermont Auvergne.
Cet accord prévoyait, dans un premier temps, un apport de moyens techniques et en équipement, « des maillots, des ballons, des crampons, des plots, et tout un tas de choses dont le rugby fidjien a besoin pour poursuivre dans les meilleures conditions son développement ».
« Mais pas seulement … nous nous rendons compte que le besoin est, aussi et surtout, dans l’organisation et la structuration de tout le contenu sportif », estimait le responsable français.
En filigrane : une formation qui pourrait aussi servir de pré-formatage et de pépinière dans la perspective de l’expatriation de joueurs fidjiens en France, pour des joueurs souvent confrontés à des difficultés d’adaptation, y compris culturelle.
« Les joueurs fidjiens se retrouvent très rapidement sans repère, lorsqu’ils arrivent à Clermont, nous avons aussi voulu mettre en place des points de repères communs et des méthodes similaires afin de travailler en amont de leur arrivée », précisait par ailleurs le club.
Cette signature coïncidait à quelques jours près avec la décision de ce club de mettre fin au contrat de sa « star » fidjienne, Napolioni Nalaga, qui avait considérablement rallongé ses vacances intersaisons à Fidji et ne s’était pas présenté en France en temps voulu.
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